lun.
09
juil.
2018
Il est très important de donner notre avis sur ce métro aérien (à nouveau... histoire de montrer que l'opposition à ce projet coûteux pour les finances publiques, calamiteux pour les terres agricoles du Plateau et pouvant être remplacé par des transports beaucoup plus rapides à mettre en place, tout aussi efficaces, voire plus, pour désengorger le plateau et nettement moins chers).
Cette fois, c'est l'enquête "environnementale".
Vous trouverez ci dessous les avis de plusieurs associations/collectifs du Plateau dont vous pouvez vous inspirez (mais (IMPORTANT), il ne faut pas recopier mot pour mot pour que cela soit pris en compte par les commissaires enquêteurs).
Et rappelez-vous : il faut avoir participé avant mardi 10 juillet 19h ! : ICI
Avis 23 de la SCI Terres Fertiles : Il est indispensable que la commission d’enquête aboutisse à la conclusion que l’étude d’impact sur laquelle il lui revient de statuer n’est aucunement applicable au tronçon ouest (Christ de SaclayVersailles) de cette ligne 18.(télécharger la totalité de l'avis plus bas)
Avis 2457 : "NON à ce projet qui ne règlera pas les problèmes de transport de ceux qui travaillent dans la vallée ou sur le plateau, et qui empêchera d'autres solutions adéquates."
Avis 2428 du PNR Haute Vallée de Chevreuse : "Le comité syndical rappelle son opposition au tracé aérien qui porterait un préjudice définitif au paysage du Plateau de Saclay et à la ZPNAF, s'inquiéte des conséquences de ce projet sur la pérennité du Golf National" (télécharger la contribution entière un peu plus bas)
Avis 2409 et 601 de Mme Delattre formatrice aux Risques Majeurs et protection de l'Environnement (IFFO-RME), membre de la Commission Locale d'Information (CLI) de Saclay : "La ZNA est de 500m autour des clôtures du CEA de l'époque, ce qui explique le périmètre découpé, et qui englobe Cis-Bio aujourd'hui indépendant , mais sur les terrains d'origine du CEA. D'après la jurisprudence cette ZNA interdit toute construction sur ou sous le sol, donc même la construction des piliers du viaduc sont interdits, ainsi que la gare! (télécharger la contribution entière un peu plus bas)
Avis 88 de Jouy Ecologie : Jouy Ecologie considère qu’il est effectivement prématuré d’accorder une autorisation
environnementale pour le tronçon Saclay-Versailles en raison de
- l’insuffisance de l’évaluation du cumul des impacts cf. point 1 et notamment des risques majeurs d’artificialisation du Plateau de Saclay actuellement non pris en compte dans l’étude d’impact ;
- des évolutions à prévoir d’ici 10 ans sur ce territoire ;
- des possibles évolutions de la règlementation en matière environnementale ;
- des évolutions dans l’appréciation des besoins de transport au regard des nouvelles
technologies.
et demande le report de l’autorisation environnementale pour le tronçon Saclay-Versailles (avis complet à télécharger plus bas)
Avis 2457 : Habitant du plateau, non loin du parcours aérien de la ligne 18, je suis contre la création et la mise en exploitation de la ligne 18.
En effet, aujourd'hui, ce projet de métro montre de grandes faiblesses dans sa justification :
- le rendement d'exploitation sera négatif (pas assez de monde dans ce métro, les flux de personnes ne sont pas dans ce sens et n'évolueront pas dans cet axe)
- le coût de réalisation est exorbitant, au point de ne pas pouvoir enterrer 14 petits km de métro....
- l'impact environnemental est important et négatif :
- sonore (augmentation des nuisances sonores du plateau),
- visuel (barre visuelle sur un plateau dégagé et agricole, la campagne à proximité de Paris deviendra une banlieue standard),
- agricole (10% de terres agricoles bio sont déjà là, sur le plateau, et le gouvernement du président Macron vient d'annoncer que l'objectif de la France est de passer à 15% de terres agricoles Bio partout en France, c'est une priorité pour la France. Ce n'est pas logique de commencer par déconstruire ce qui existe déjà, c'est une perte d'investissement et d'argent pour la France)
- pour la Faune et la Flore : le plateau est riche en faune et en flore. La changer d'habitat ne fera que la faire mourir.
D'autres solutions existent, des études ont été réalisées, présentées, par des acteurs du plateau. Inspirez vous de leurs conclusions, partagez eux leurs expériences du plateau et faisons de ce plateau un monde meilleur.
Avis du Collectif Pole-Gare-Saint-Rémy :
Le Collectif Pole-Gare-Saint-Rémy émet un avis négatif à toute partie de ce projet de Ligne "L18" fragilisant la ligne sud du RERB. Plus explicitement, tout élément de ce projet :
* Qui remet en cause la possibilité de stocker des trains RERB supplémentaires sur le "hub" industriel de Massy-Palaiseau. En cela le Collectif est opposé au blocage pour ce long chantier des terrains CEMEX (OA12 p168/440 de L18_DAE_Volet_F_Annexes_oct 2017.pdf, soit le volet F-14) initialement prévus pour 5 voies de garage RERB supplémentaires.
* Qui impose ainsi le déplacement de voies garages du RERB en bout de ligne, loin des véritables besoins et surtout de toute maintenance, alors que la prochaine décennie sera marquée par un matériel en fin de vie et un nouveau matériel de remplacement en rodage et "déverminage".
* Qui dénature et dégrade, avec ce déplacement, la fin de ligne RERB à Saint-Rémy dans le Parc Naturel Régional de la Vallée de Chevreuse.
* Qui entraînerait des travaux précipités, compte-tenu des risques de catastrophe déjà annoncés par le sinistre du 12/06/2018 en sortie de la gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse.
ven.
06
juil.
2018
mer.
21
juin
2017
Le collectif Moulon a souhaité écrire au président d'Expo France avant la décision, lundi 26 juin, du site du village global de l'exposition universelle 2025 qui doit être choisi parmi quatre sites en Ile-de-France : Paris-Saclay, le Triangle de Gonesse (Val-d’Oise), Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne) et la Plaine de l’Ourcq (Seine-Saint-Denis).
Nous tenions à alerter les décisionnaires sur le fait que le lieu envisagé pour ce village global (devant recevoir entre 200 à 300 000 personnes PAR JOUR) est dans la zone du Plan Particulier d'intervention du CEA Saclay, d'un rayon de 2,5 km et donc soumis à de nombreuses contraintes en cas d'accident nucléaire.
#NonExpo2025 Pour lire notre lettre : "Lire la suite".
mar.
21
mars
2017
L'un des grands arguments des aménageurs et de certains élus du territoire est que "le cluster Paris Saclay va créer des emplois...
Au niveau de la santé (outre la suppression des soins de proximité et de 30% du nombre de lits), on constate à la lecture de cet article du Parisien que "625 postes de soignants, administratifs et personnels techniques ne seront pas renouvelés, soit un quart de l’effectif total d’aujourd’hui."
Alors, Paris-Saclay et ses regroupements d'établissements, créateur d'emplois ????
La photo ci-dessus : les terres agricoles très fertiles et nourricières de la Martinière, sur lesquelles ils veulent construire (entre autres) cet hôpital et ses... 850 places de parking.
mar.
20
déc.
2016
Une pétition vient d'être lancée par Saclay Citoyen demandant :
l'arrêt des aménagements du Plateau de Saclay tant que les recours juridiques nationaux et européens ne seront pas achevés.
Plus de 5 500 personnes l'ont signée en une journée...
Pour le faire aussi : ICI
mar.
01
nov.
2016
Face à l'indifférence des pouvoirs publics, des associations et des citoyens se sont engagés activement dans un groupe d'étude juridique citoyen et interassociatif pour mettre en synergie les compétences des uns et des autres et regrouper les forces dans des actions juridiques communes.
Plusieurs actions ont déjà été initiées par ce groupe : une demande de débat public, un recours contentieux contre la DUP de Corbeville, une saisine de la commission des pétitions européennes et tout récemment, un recours gracieux contre la prorogation de la validité de la DUP concernant la RD36. Le site Saclay Citoyen : ICI
mer.
14
sept.
2016
Du 12 septembre au 14 octobre 2016 :
concertation préalable à l'enquête publique pour l'amélioration de l'échangeur de Corbeville
Notre dossier : ICI
Réunion le 19 septembre à 19h dans les locaux de l'EPAPS, 8 boulevard Dubreuil, Orsay
Du 19 septembre au 21 octobre 2016 :
Recherche d'un gite géothermique quartier de Moulon Notre dossier : ICI
Du 22 septembre au 24 octobre 2016 :
Recherche d'un gite géothermique quartier de la Vauve Notre dossier : ICI
lun.
21
mars
2016
dim.
20
mars
2016
Mesdames et Messieurs les Commissaires Enquêteurs,
les membres de notre collectif souhaitent donner toute sa valeur à l'enquête publique dont vous avez la responsabilité, en envoyant des questions et des avis aussi argumentés que possible, s'appuyant donc plus sur une connaissance du dossier d'enquête que sur une opinion.
Et là, nous bloquons : comment en effet, être en capacité de lire, de comprendre, de mettre en relation les plus de 2 000 pages du dossier alors que chacun(e) d'entre nous doit assumer prioritairement ses engagements et responsabilités, tant professionnelles que familiales.
Nous voyons donc la date du 26 avril se rapprocher sans avoir pu être en capacité d'examiner l'ensemble du dossier ; c'est pourquoi nous vous demandons une prolongation de cette enquête, si importante pour notre territoire.
De plus, à compter du 15 avril, débutent les vacances de printemps, période moins propice à la mobilisation des habitants? du fait des départs en voyage ou dans la famille, ce qui réduit, de fait, la période d'enquête prévue de 11 jours sur les 37 que dure l'enquête. Nous demandons donc cette prolongation de 11 jours à partir de la fin des vacances scolaires, soit jusqu'au 12 mai. L'importance du sujet et la volonté affirmée de tous qu'une vraie concertation ait lieu le méritent.
Le collectif Moulon2020
dim.
20
mars
2016
Voilà ce que le collectif Moulon2020 mettra dès le 21 mars à 8h30 que le registre d'enquête (après un paragraphe pour présenter notre collectif que nous ne remettons pas ici) :
"Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres de la Commission d'Enquête,
Nous sommes des citoyen(ne)s indéfectiblement attaché(e)s au respect des procédures mises en place pour les enquêtes publiques par la loi (code de l'environnement - loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 236 qui a modifié l'article L123-1 ), qui affirme que « L'enquête publique a pour objet d'assurer l'information et la participation du public ainsi que la prise en compte des intérêts des tiers lors de l'élaboration des décisions susceptibles d'affecter l'environnement mentionnées à l'article L. 123-2. Les observations et propositions recueillies au cours de l'enquête sont prises en considération par le maître d'ouvrage et par l'autorité compétente pour prendre la décision. ».
Cette première contribution vise à pointer la contradiction entre les principes de l'enquête publique et la page 22 d'un dossier envoyé à la presse par la SGP le 16 février 2016, ce qui a donné lieu à plusieurs articles (des 15 et 18 février et du 9 mars).
Vous constaterez dans le dossier de presse de la SGP que plusieurs marchés pour la réalisation du métro ligne 18 sont déjà attribués, et qu'alors que l'enquête publique ne s'est pas encore déroulée, permettant aux citoyen(ne)s de s'exprimer et que la commission d'enquête n'a pas rendu son rapport, la SGP agit et communique comme si tous ses projets avaient déjà été validés. Vous verrez dans le corps des articles (à lire ci-dessous en faisant "lire la suite"), seul le futur est employé
Nous, citoyen(ne)s, sommes choqué(e)s ! Qu'en est-il du respect de la loi par la SGP ?
Collectif Citoyen Moulon2020
dim.
20
mars
2016
3e contribution du collectif Moulon2020 à l'enquête publique :
"Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs les membres de la commission d’enquête,
Dans les conclusions du rapport du CDT Territoire Sud enquête complémentaire (ce dernier ayant reçu un avis favorable sous couvert que les 4 réserves exprimées soient levées, faute de quoi il serait défavorable), nous pouvons lire que la réserve 2 concerne le métro ligne 18 et sa compatibilité avec la ZPNAF qui reste à démontrer (Réserve 2 : « de procéder à l'analyse concise et formelle de la compatibilité entre la délimitation de la ZPNAF et les emprises liées à la réalisation de la ligne M18 du Grand Paris Express). Nous avons extrait ci-dessous tout ce qui concerne le sujet dans le rapport de la commission d’enquête CDT.
Nous aimerions que la SGP explique de façon précise comment elle peut réaliser le métro aérien sans empiéter d’un m² sur la ZPNAF, que ce soit pendant la phase chantier ou une fois réalisé.
Le collectif Moulon2020
Extraits du rapport de la commission d’enquête CDT Territoire Sud enquête complémentaire concernant la compatibilité ZPNAF/Métro aérien :
Page 136 et suivantes :
Le respect de la ZPNAF sur le plateau le long de la RN 118 (circulation douce + M 18 d’une emprise de 35m + TCSP Les Ulis-Pont de Sèvres) semble pour le moins problématique : qui va en pâtir : la RN 118 ?
Réponse des porteurs du projet modifié du C.D.T
Les emprises réservées à la ligne 18 du métro, ainsi qu’aux autres projets d’infrastructure (notamment la RD36, dont le Christ de Saclay, mais aussi l’échangeur de Corbeville) ne sont pas intégrées à la ZPNAF et ont été validées avec les maîtres d’ouvrage. Il n’y a donc pas de problème de compatibilité.
La bande réservée pour la ligne 18 est bien de 35m au niveau de Villiers-leBâcle et Châteaufort. Elle correspond à l’emprise chantier maximale pour réaliser le viaduc. Une fois construit, le viaduc aura une largeur d’environ 10m et une emprise au sol bien moindre se réduisant aux poteaux du viaduc. Le long de la N118, l’emprise réservée à l’Ouest de la N118 côté champs pour la construction du viaduc est réduite à 18-19m. Elle est là aussi compatible avec l’ensemble des projets décrits dans le CDT :
- La piste cyclable existante sera reconstituée par la SGP sous le viaduc du métro une fois ce dernier construit, permettant une économie d’espace et plus de confort pour les cyclistes [Fiche n°19]
- Concernant le TCSP Les Ulis Pont de Sèvres [Fiche n°14], le projet ne consiste pas à réaliser un site propre intégral tout le long de la N118 (ce que les études déjà réalisées ont jugé beaucoup trop couteux et pas assez opportun) mais à améliorer l’offre de bus (fréquence, amplitude, lisibilité des lignes) et à réaliser des voies spécifiques dédiées aux bus en approche de certains échangeurs leur permettant de remonter les files d’attente éventuelles pour diminuer les temps de parcours. Sur la section concernée entre le Christ de Saclay et l’échangeur de Corbeville, les projets de réaménagement des 2 échangeurs [Fiches n°22 et 23] apporteront une amélioration conséquente de la fluidité du trafic routier en entrée/sortie de la N118 qui sera aussi bénéfique aux lignes de bus, ce qui conduit à ne pas préconiser à ce stade de voie dédiée au bus supplémentaire au droit du viaduc du métro.
En conclusion, l’ensemble de ces projets respectent la ZPNAF et ne mettent pas en péril le fonctionnement actuel de la N118.
Avis de la commission d'enquête
La bande réservée pour la ligne 18 est d’une largeur de 35m selon la SGP.
Il est ici répondu que cette bande varie de 35m à 18m selon l’endroit, et qu’en l’occurrence elle serait de 18m sur le plateau de Saclay, le long de la RN 118.
La commission s’étonne que la SGP n’ait pas jugé utile et nécessaire de préciser la variabilité de la largeur d’emprise de son métro aérien et prend bonne note de la réponse des porteurs du projet.
Elle note également que la limite de la réserve foncière de la ZPNAF sur ce site laisse une bande de terrain disponible pour le métro d’environ 10m à 12m de large ; ce qui induit une emprise variable de 6 à 8m sur le domaine public de la RN 118, sans toucher bien entendu aux voies de circulation.
La commission prend bonne note de la réponse des porteurs du projet, ainsi que du choix non revendiqué mais bien réel d’affecter la totalité du terrain disponible du domaine public de la RN 118 au seul métro, au détriment du TCSP Nord-Sud RN 118 et à la nécessaire amélioration de la fluidité du trafic routier sur cette RN congestionnée
Page 142 et suivantes :
L’incertitude concernant le tracé donc la réalisation « rapide » du TCSP Gif – plateau de Saclay, cumulée à celle du TCSP nord-sur RN 118, cumulée à la rareté des voies reliant la vallée au plateau, à l’emprise exigüe desdites voies, a-t-elle pour seule réponse le vélo électrique et les mini bus ? Ne pourrait-on imaginer une liaison en boucle fermée vallée-plateau, de part et d’autre de l’université du domaine De Launay, qui drainerait le flot des usagers (étudiants et enseignants notamment) de façon continue et rapide, dans un moyen moderne de transport, qui constituerait en outre le signe caractéristique et innovant du territoire scientifique ; ce sujet doit être abordé car il est vital pour l’université Paris sud et pour ce qui concernerait une éventuelle consommation de l’espace ZPNAF des coteaux, elle se limiterait tout au plus à quelques centaines d’ares, comparée à la consommation prévisible de plus d’une centaine d’hectares de la ZPNAF plateau pour le GPE M 18 !
Réponse des porteurs du projet modifié du C.D.T
L’article premier du décret de la zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay est ainsi écrit : « Sont classées dans la zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay les parcelles cadastrales suivantes, identifiées par les références des documents cadastraux disponibles en décembre2010, en totalité ou pour partie (pp) ».
Cela signifie que certaines parcelles sont protégées dans leurs entièretés et d’autres partiellement. Ces dernières sont identifiables par un suffixe « pp » après leur numéro dans le décret n°2013-1298 du 27 décembre 2013.
Par exemple la parcelle ci-dessous ZV 16 est nommée ainsi dans le décret et donc entièrement protégée, alors que la parcelle ZV 54 est nommée ZV54pp dans le décret car elle n’est protégée qu’en partie, une bande de terrain étant réservé au passage de la ligne 18 du GPE.
La ligne 18 est donc bien compatible avec la ZPNAF et ne consommera aucun hectare de celle-ci. Sa consommation foncière sera par ailleurs très limitée puisque la bande de 35m réservée correspond à l’emprise chantier et non à l’emprise définitive du viaduc, bien plus réduite.
Avis de la commission d'enquête
La commission d'enquête a déjà lu dans le CDT les réponses ici donc réitérées.
Elle tient dès maintenant souligner ou préciser les points suivants :
Pour le respect de la ZPNAF, voir ci-avant.
La commission d'enquête souligne que lorsqu’elle indique une largeur de 35m pour la partie aérienne du métro, la SGP ne précise pas qu’il s’agit d’une largeur « chantier » et prend bonne note que dans une réponse précédente, les porteurs du projet ont annoncé une largeur d’emprise variable de 18m à 35m.
Page 153:
L'avis de l'Autorité Environnementale relatif à la ligne 18 du 21 octobre 2015 « L’Ae recommande de justifier plus précisément la compatibilité du projet avec la ZPNAF, par des cartes et explications plus détaillées »
Page 154 et suivantes :
Réponse des porteurs du projet modifié du C.D.T
Une protection accrue des espaces naturels via le dispositif de ZPNAF
Comme le précise la fiche n°38 du CDT, une Zone de Protection Naturelle, Agricole et Forestière (ZPNAF) a été créée par la loi sur le Grand Paris du 3 Juin 2010. Le décret du 27 décembre 2013 délimite son périmètre sur une surface totale de 4115 hectares environ de terre non urbanisable, dont environ 2469 hectares de terres agricoles. Un programme d'action élaboré par l'Etablissement public de Paris-Saclay en concertation avec les communes ou établissements publics de coopération intercommunale précisera les aménagements et les orientations de gestion destinés à favoriser l'exploitation agricole, la gestion forestière, la préservation et la valorisation des espaces naturels et des paysages au sein de la ZPNAF.
Métro Ligne 18 : un impact minimal sur les espaces naturels Les emprises nécessaires au chantier de la ligne 18 n'ont pas été intégrées au périmètre de la ZPNAF (Voir réponse au PV de la commission d'enquête). L'option d’insertion de la ligne en viaduc est la solution aujourd’hui la plus avantageuse présentée par le maître d'ouvrage, aussi bien d’un point de vue technique que financier. L'enquête publique de la ligne 18 courant 2016 permettra d'aborder plus précisément cette question.
Dans son avis sur le CDT, le Département de l'Essonne a confirmé qu'une partie des emprises de son projet pourra être utilisée pour l'usage de la ligne 18 du GPE, pour minimiser la consommation de terres agricoles. Bien que ces projets fassent l'objet de procédures réglementaires distinctes, ils feront bien l'objet d'une réflexion globale sur leur opportunité et leur phasage en fonction de l'évolution des besoins de déplacement sur le plateau de Saclay.
Page 157 et suivantes :
Le projet de la ligne 18 longe la N118 et la RD36. De chaque côté de ces axes routiers, les parcelles sont, en totalité, protégées par le statut de la ZPNAF, selon les dispositions du Décret du 27 décembre 2013. Or, la S.G.P. Mentionne dans sa note bénéficier d'une emprise de 35 mètres pour la réalisation de la ligne 18. Est-ce vraiment compatible ?
Réponse des porteurs du projet modifié du C.D.T
L’article premier du décret de la zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay est ainsi écrit : « Sont classées dans la zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay les parcelles cadastrales suivantes, identifiées par les références des documents cadastraux disponibles en décembre2010, en totalité ou pour partie (pp) ». Cela signifie que certaines parcelles sont protégées dans leurs entièretés et d’autres partiellement. Ces dernières sont identifiables par un suffixe « pp » après leur numéro dans le décret n°2013-1298 du 27 décembre 2013. Par exemple la parcelle ci-dessous ZV 16 est nommée ainsi dans le décret et donc entièrement protégée, alors que la parcelle ZV 54 est nommée ZV54pp dans le décret car elle n’est protégée qu’en partie, une bande de terrain étant réservé au passage de la ligne 18 du GPE.
Les emprises nécessaires à la ligne 18 ne sont donc pas intégrées à la ZPNAF. Ce projet est donc bien compatible avec la ZPNAF et ne consommera aucun hectare de celle-ci. Sa consommation foncière sera par ailleurs très limitée puisque la bande de 35m réservée correspond à l’emprise chantier et non à l’emprise définitive du viaduc, bien plus réduite.
Avis de la commission d'enquête
La réponse des porteurs du projet modifié n'est qu'une affirmation péremptoire et non une démonstration ou une justification. Par ailleurs, elle est contradictoire : soit le projet de la ligne M 18 ne consomme aucun hectare, soit la consommation est « très limitée ».
La commission d'enquête considère qu'à ce jour, aucun élément perspicace ne permet de vérifier de manière certaine la compatibilité du projet de la ligne M 18 avec la ZPNAF : l'ampleur de l'emprise foncière nécessaire tant pour les travaux que pour l'installation n'est pas clairement définie.
dim.
20
mars
2016
"Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs les membres de la commission d’enquête,
Certains des membres des membres de notre collectif étant présents hier soir à la réunion publique de Massy, nous voulions réagir sur une phrase affichée sur les slides passés par la SGP et que nous venons de retrouver dans les documents distribués hier soir :
page 19, dans "des ressources naturelles à protéger et à préserver", nous pouvons lire que
"La SGP a développé des mesures pour renforcer la protection de l'environnement naturel des territoires de la ligne 18, préserver leurs ressources, renforcer les activités économiques et garantir le cadre de vie des habitants"et en point 7: "contribuer au dynamisme de l'activité agricole locale en recherchant avec les exploitants des solutions aux impacts éventuels et en soutenant l'activité économique du secteur agricole".
Nous demandons à la SGP d’expliciter précisément ce qu'il y a derrière ces mots... qui, de notre point de vue, sont mensongers et honteux : il n’est qu’à lire ce que Mme Jarry, garante de la concertation renforcée, écrivait page 14-15 de son rapport sur l’impact du métro aérien que l’agriculture :
De nombreux intervenants ont rappelé la vocation agricole du Plateau et manifesté leur inquiétude de voir ces terres grignotées par l’urbanisation. La sanctuarisation de 2 300 ha de terres agricoles ne rassure qu’à demi la communauté agricole. Enfin, le passage de la ligne en viaduc au-dessus de certaines parcelles cultivées (présence des piliers dans les champs tous les 25 m) est une contrainte importante pour les exploitants.
« (...) la ligne 18 est nuisible à l’agriculture dans sa pérennité sur le plateau, car l’agriculture péri-urbaine doit assumer des coûts supplémentaires (engins plus onéreux car repliables, horaires de déplacement contraints, coût du transport des grains lors des moissons rendu prohibitif en raison de la saturation des axes routiers, etc.). Pourtant l’agriculture du Plateau de Saclay est historiquement la première ressource du territoire, elle a su évoluer et s’adapter depuis 2000 ans. Elle a déjà pris le tournant des circuits courts (vente à la ferme, amap, cueillette au pré), enclenché la qualité du bio pour certaines exploitations (Vandame, Monville), contribué à la réinsertion sociale (Jardins de Cocagne), soutenu les loisirs (centre équestres, pensions pour chevaux), fourni les plantations aux habitants (Allavoine) et mérite d’autant plus d’être soutenue et protégée que le 21 ème siècle va la rendre indispensable pour les 13 millions d’habitants prévus au SDRIF en terme de proximité. »
(Contribution association Terres fertiles)
Certains, comme Europe Écologie Les Verts, considèrent qu’un métro tel que le propose la SGP n’est pas compatible avec la protection de la ZPNAF.
C’est également le point de vue des agriculteurs, à qui l’argument de la ZPNAF semble désormais fallacieux : « On a le sentiment avec cette ZPNAF, d’avoir été instrumentalisés. On ne peut plus rien dire sans qu’on nous renvoie à la figure ces 2 333 hectares. Cela nous paraît d’une mauvaise foi terrible, une arnaque. On a l’impression d’être tombés en plein dans le piège, car on ne nous avait pas présenté au départ l’ensemble du projet. Seulement des petits bouts par-ci par-là.
Et maintenant, au nom de cette ZPNAF, les aménageurs peuvent faire le désert autour. C’est le prétexte pour démolir tout autour. Ces 2 333 hectares ne sont pas tous d’un seul tenant et du coup, quand des terres ne sont pas dans la ZPNAF, elles sont en danger.
(Contribution de 4 fermes situées à Villiers-le-Bâcle, Guyancourt, Villaroy, Bièvres)
Inquiets de voir leurs parcelles surplombées par le futur viaduc, les agriculteurs ont le sentiment de n’avoir pas été associés à l’élaboration du projet et de s’être heurtés à l’incompréhension du maître d’ouvrage. Un métro aérien, disent-ils, ne respecte pas les animaux et détruit les écosystèmes (oiseaux, insectes, coccinelles, etc.) sur lesquels s’appuie l’agriculture. Il ne respecte pas les hommes qui travaillent les parcelles. Les poteaux qui soutiendront le viaduc seront autant d’obstacles pour les engins agricoles et source de stress pour les agriculteurs :
« Nous avons déjà l’expérience des fortes contraintes supplémentaires
que représente la présence des lignes haute tension pour cultiver nos champs. Il faut faire des chicanes pour passer entre les poteaux. Ça devient un parcours à obstacle, qui nécessite du temps
de travail supplémentaire : quand on laboure, par exemple, la charrue étant un gros engin malcommode pour faire marche arrière, cela nous contraint à faire plusieurs fois des manœuvres en plein
champ, nous perdons bien 10 minutes à chaque poteau. Multiplié par le nombre de poteaux… De plus, comme nous sommes obligés de repasser sur ce qu’on a déjà fait, la terre est trop tassée, sa
structure s’abîme et cela a de l’impact sur le rendu de la plante. Et donc sur nos rendements et la viabilité de nos exploitations. Et à nouveau aussi sur notre nervosité car travailler dans ces
conditions de perte de temps inutile est usant. Un champ n’a pas de barrière normalement et plus on met ainsi des obstacles à notre travail, plus c’est violent pour nous, au quotidien.
(Contribution reçue d’un collectif d’agriculteurs du Plateau)
Tous les agriculteurs du Plateau remettent en question la possibilité d’assurer une pratique agricole de qualité dans les conditions induites par l’arrivée d’un métro aérien. Ils sont soutenus par de nombreux habitants du Plateau, qui ont tissé avec eux des liens de proximité à travers les diverses structures mises en place sur le territoire (vente directe, AMAP, circuits courts, etc.) et qui sont attachés à la préservation de la vocation agricole du Plateau. Plus largement, c’est l’urbanisation de leur territoire qu’ils dénoncent, et le bétonnage des terres agricoles dont ils craignent à terme la disparition.
En conséquence, nous remettons en cause les propos que la SGP se permet d’écrire page 19 de son dépliant et lui demandons d’ôter, lors des prochaines réunions publiques, cette ligne de sa présentation et de reconnaître publiquement que lors du Débat Public de 2011, l’un de ses représentants avait répondu à Emmanuel Vandame, agriculteur sur le Plateau :
Réponse de Florence Castel, membre de la SGP,
"Très rapidement, sur la question agricole et environnementale, je réaffirme avec force que la Société du Grand Paris est extrêmement attachée à la préservation des terres agricoles environnementales.
Le choix que nous proposons sur le Plateau de Saclay en est un exemple, je le crois, criant. Nous faisons le choix, sur ce plateau, de proposer un passage en souterrain, alors même que nous savons que ce sera un peu plus cher que si nous avions fait une jolie tranchée en travers du Plateau ; pour la simple et bonne raison qu’il est inenvisageable, pour nous, de ne pas veiller à préserver les terres agricoles et les espaces naturels.
Tout à l’heure, j’ai cru entendre qu’il fallait satisfaire les besoins immédiats. Oui, il faut satisfaire les besoins immédiats, mais pensez aussi à ceux des générations futures. Moi, je n’exclus pas qu’en 2050, quand la terre aura 9 milliards d’individus, nous serons peut-être à la recherche du moindre hectare de terre cultivable et que dans ce contexte les terres agricoles du Plateau de Saclay qui, nous le savons, sont parmi les plus riches d’Europe, seront peut-être extrêmement utiles, de la même manière que celles de La Plaine de France que nous veillons strictement à préserver. Je le réaffirme avec force, et pardonnez-moi, je ne peux pas vous laisser dire, comme vous l’avez dit, que la Société du Grand Paris ne se soucie pas des terres agricoles." (in verbatim du débat public du 19 janvier 2011)
… et que donc, maintenant qu’elle fait le choix d’un tracé en aérien, elle ne se soucie plus de préserver les terres agricoles et les espaces naturels.
Le collectif Moulon2020
dim.
20
mars
2016
72
Je suis opposé au projet de Métro ligne 18 tel que présenté dans le dossier d’enquête publique. A cela quatre raisons majeures à mes yeux :
1) il n’y a aucune cohérence globale à l’ensemble de l’aménagement du plateau de Saclay dont le Métro ligne 18 est un des éléments, ici séparément concerné mais globalement totalement intégré. Comment au XXI ème siècle peut-on encore proposer à Enquête Publique des éléments disparates non reliés entre eux pour une urbanisation de cette importance, plus de 30000 personnes à terme ! C’est d’ailleurs probablement illégal.
2) Ce projet est en contradiction avec la ZPNAF actuellement définie. Déjà une première infraction a été constatée lors de travaux effectués par le Golf National. Le dossier ne précise nullement comment le Métro ligne 18 respectera pratiquement la ZPNAF, hors de belles affirmations. Nous sommes sensés porter un avis sur pièces d’un dossier. Où sont ces pièces ? Qu’en sera-t-il à la hauteur du CEA ? L’espace entre l’implantation actuelle des transformateurs et le CEA est insuffisant. Qu’est-il prévu ?
3) L’agriculture sera fortement impactée négativement par ce projet de métro aérien (contraintes sur les horaires de déplacement des engins agricoles, contraintes liées aux encombrement des routes d’accès lors des déplacements des engins, impositions d’investir dans de nouveaux engins « adaptés » - repliables – aux passages sous le métro par ex…) alors que les terres du plateaux seront essentielles au XXI ème siècle pour faire face aux défis connus du réchauffement, de l’alimentation locale des populations. Sans compter la dégradation du paysage et de l’environnement et le non respect de la Charte de l’Urbanisme Européen qui impose préservation des terres agricoles, construction de la ville sur la ville, préservation des paysages, contribution à la qualité de la biodiversité dans les espaces ouverts). Un métro souterrain s’imposerait dans ce contexte.
4) Il n’y a pas de rentabilité économique prouvée de cette ligne de métro, à moins d’escompter – ce qui n’est pas écrit, donc n’est pas à prendre en compte – une urbanisation à terme de l’ensemble du plateau de Saclay !
J’observe de plus que n’est pas décrite dans le dossier la faisabilité technique du métro qui est sévèrement entravée jusqu’en 2030 entre Saclay et Versailles. En effet le démantèlement en cours des installations nucléaires présentes dans le CEA interdit avant cette date toute gare au Christ de Saclay, et tout tracé à proximité.
D’ailleurs, alors que rien ne l’imposait, l’arrêt d’exploitation des installations nucléaires du CEA, pourtant d’envergure d’indépendance nationale (l’une des très rares productions de radionucléides à usage médical) puis leur démantèlement est à mettre en rapport avec l’implantation du métro et l’urbanisation à terme – mais inexistante car non décrite ? - du plateau de Saclay.
Déposée le 22/03/2016
91
Dans la pièce G2, partie 1 j'ai dénombré au moins 53 pages d'analyse des impacts sur la faune, la flore, les espèces aquatiques, les reptiles, etc, etc... C'est très bien.
Combien y-a-t-il de pages d'analyse de l'impact sur les HUMAINS, qui habiteront et dormiront à 12 mètres au-dessus du toit du tunnel ? ZERO.
Il y a pourtant un écosystème de population humaine, situé à proximité de la gare de St Quentin Est entre deux zones humides, qui est directement impacté par le passage du tunnel sous son habitat et de ses lieux de nidification et de reproduction.
Il y a même une école maternelle et une garderie situées à la verticale du tunnel.
Que prévoit la SGP pour ces 'homo sapiens vicinicus' qui devront supporter le passage d'un train toutes les 45 secondes, les vibrations induites dans les maisons, les interférences électromagnétiques ?
Le tunnel devrait être à 25 mètres de profondeur, il se situe entre 12 et 15 mètres.
C'est une situation inédite sur la ligne 18, alors qu'il y a un tracé possible à quelques centaines de mètres, sans impact, il est prévu de faire passer le métro sous l'habitat d'HUMAINS et de leur progéniture.
Le Conocéphale gracieux et la Pipistrelle sont sauvés mais pas les VICINOIS !
Protégeons les humains, espèce en voie de disparition.
189
Bonjour,
Ce projet a l'air lourd et coûteux, et il arrivera sans doute trop tard par rapport au développement du plateau. Comment feront les étudiants entre leur installation (imminente) et la mise en marche de la ligne ?
Installer un ou deux téléphériques entre le RER B et le plateau m'a l'air plus réaliste : plus rapide, plus économe, plus respectueux des bonnes terres agricoles du plateau, et mieux adapté au dénivelé qu'une ligne ferroviaire.
Par ailleurs a-t-on vraiment besoin d'un omnibus passant par Orly ? Une ligne directe serait préférable pour joindre le plateau à Paris. Pourquoi ne pas utiliser les deniers publics plutôt dans la rénovation urgente du RER B (agrandissement du tunnel sous la Seine, voire doublement de la ligne...) ?
En espérant que cet avis sera utile,
Déposée le 23/03/2016
195
Cette ligne 18 ne va pas directement sur Paris, donc je serai obligé de faire à changement à Massy … cette ligne 18 ne m’apporte donc pas plus d’avantage que de descendre dans la vallée et prendre le RER B qui lui va directement à Paris.
220
Bonjour,
Je suis doctorant à CentraleSupélec, et donc très proche des problématiques de la recherche. J'ai même vécu plusieurs mois sur le campus de Gif-sur-Yvette, et ai donc vécu cet "isolement" que tant d'autres affichent.
Tout d'abord, laissez-moi dire que cet "isolement" est bien relatif : ça ne m'a pas empêché d'aller tous les week-ends avec mes amis dans Paris. Le temps de transport pour y aller est le même que depuis la plupart des banlieues. L'offre de bus s'est considérablement améliorée au fil des ans. Et encore, le manque de proximité de Paris n'est vécu que par les étudiants de CentraleSupélec, et non de toute l'université Paris-Saclay. En effet, le quartier de l'école polytechnique n'est qu'à 10 min à pied de l'arrêt de RER Lozère (je suis bien placé pour le savoir, car j'habite maintenant au niveau du RER, et empruntais ce chemin pendant plusieurs mois pour me rendre au bus qui passe devant les résidences de l'École Polytechnique). Quant à la partie qui correspond à l'université d'Orsay, elle est directement sur le RER B.
Je ne vois pas en quoi le soi-disant isolement d'une université jouerait en sa défaveur : j'ai moi-même étudié à l'université de Cambridge, qui est une petite ville assez éloignée de Londres, et ça ne l'empêche aucunement d'attirer les étudiants des quatre coins du monde. Même chose pour les universités de Stanford et de Berkeley, assez éloignées de Los Angeles et San Francisco. Certes, les étudiants y sont plus proches de petites villes animées, qui ne sont pas présentes ici. Mais c'est surtout la qualité et le renom de l'université qui vont faire son attractivité, et pas sa proximité avec Paris.
Je suis plutôt très inquiet pour la sauvegarde des terres agricoles du plateau. On le voit dès aujourd'hui avec les chantiers en construction : la forêt au-dessus de l'université d'Orsay, entre la vallée et le plateau, tend à disparaître. Et il ne faudrait surtout pas que l'urbanisation insatiable que subit la région parisienne ne fasse disparaître petit à petit ces terres de culture qui font partie du patrimoine national et qui ont toujours été "le grenier de Paris". Dans notre époque où l'écologie prend de plus en plus d'importance, il est crucial de conserver ces terres qui permettent déjà une distribution de l'alimentation par circuits courts, et qui font que nous pouvons consommer des produits frais qui n'ont pas fait des centaines de kilomètres avant d'arriver dans notre assiette. L'intérêt national du pôle d'excellence du plateau de Saclay, qui va mettre plusieurs dizaines d'années avant de bâtir sa réputation et porter ses fruits, ne doit être atteint au détriment d'une terre qui a un passé, et pour laquelle les agriculteurs ont toujours donné corps et âme pour la protéger et la faire fructifier. L'intérêt national ne doit pas balayer d'un geste trop rapide les intérêts des personnes locales qui ont montré qu'elles étaient ouvertes aux discussions et aux diverses solutions envisageables.
Les agriculteurs et les associations locales ont clairement fait entendre leurs voix pour exprimer qu'une ligne de métro aérien serait très dommageable aux activités agricoles, eux qui exercent aujourd'hui leur métier dans des conditions économiques difficiles et donc dont on peut être sûr qu'ils y sont dévoués. D'autres propositions ont été faites, comme des lignes téléphériques qui relieraient mieux le plateau aux gares de RER, à bien moindre coût, qui ont montré leur efficacité par ailleurs et qui ne seraient pas dommageables aux terres agricoles.
La ligne 18 du métro ne ferait au final que faire gagner qu'une quinzaine de minutes par rapport aux bus actuels, qui vont déjà en gagner cinq par le tracé en site propre qui a été construit et qui devrait entrer en fonction au mois d'avril. Donc je ne suis pas sûr que le bénéfice finalement assez réduit justifie le coût du projet et ses contraintes pour les terres en culture du plateau. Quand à la liaison à l'aéroport d'Orly, je n'en parle même pas, avec l'Orlyval qui est très fréquent et qui ne met que 8 min pour relier Antony à l'aéroport, Antony qui est à moins de 10 min de RER de Massy Palaiseau.
Je demande seulement que l'étude globale pour le bénéfice d'une telle ligne soit faite consciencieusement, et non pas à la va-vite avec la pression des projets nationaux, tant son application est lourde de conséquence sur le plateau. Je l'ai déjà vu dans le Sud-Ouest dont je suis originaire : des personnes expropriées en nombre de leur logement et leur propriété, pour un projet de Ligne Grande Vitesse actuellement gelé par manque de budget...
Je suis opposé à la construction du métro, bien que travaillant comme chercheur cnrs depuis de nombreuses années dans un des laboratoires du plateau de Saclay. Car je reste peu convaincu de l’amélioration apporté par la ligne de métro 18 par rapport à ce que serait une rénovation du RER B (comparable à celle du RER A) combinée à la mise en place de la voie propre aux bus mise en place actuellement. En revanche, cette ligne 18 augmentera tout de même la pression d’urbanisation du plateau. Il est grand temps de reconnaitre la valeur du patrimoine naturel et agricole de ce plateau aux portes de Paris.
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Je suis opposé à la construction du métro, bien que travaillant comme chercheur cnrs depuis de nombreuses années dans un des laboratoires du plateau de Saclay. Car je reste peu convaincu de l’amélioration apporté par la ligne de métro 18 par rapport à ce que serait une rénovation du RER B (comparable à celle du RER A) combinée à la mise en place de la voie propre aux bus mise en place actuellement. En revanche, cette ligne 18 augmentera tout de même la pression d’urbanisation du plateau. Il est grand temps de reconnaitre la valeur du patrimoine naturel et agricole de ce plateau aux portes de Paris.
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Bonjour,
Combien de milliards d’€ ce projet et ceux des nouvelles lignes (16,17, 18) vont-ils coûter et comment va-t-on les financer ? A-t-on fait des études sérieuses sur leur taux de remplissage futur ? A-t-on étudié des solutions moins coûteuses comme le tram ?
Je pense que ces projets pharaoniques sont insensés et que nous français et franciliens n’en avons simplement pas les moyens.
Dans le même temps force est de constater que l’investissement manque sur les lignes existantes. J’utilise la ligne N quotidiennement et les cas de trains en retard ou annulés se multiplient. L’explication donnée est presque toujours la même : train précédent en panne, signalisation HS (encore à Montparnasse cette semaine).
Qu’attend-on pour rénover l’infrastructure et les trains des lignes principales (RER A, B, lignes de St Lazare avec ses trains de 30 ans d’âge, etc) qui, elles, transportent des centaines de milliers de personnes tous les jours ?
Si on n’a pas l’argent pour le faire, où va-t-on en trouver beaucoup plus pour construire de nouvelles lignes ?
Ma position est simple : surseoir à ces projets à but essentiellement électoraliste et probablement poussés par les grandes entreprises du BTP.
271
Nous habitons Magny les Hameaux , la ligne 18 ne nous apporte rien sur le tronçon du plateau de Chateaufort et peu sur le tronçon CEA ORLY
ACTUELLEMENT
Pour aller à Paris nous prenons le RER B à St Rémy les Chevreuse, 5 minutes en voiture, (dépose par un voisin en cas de voyage avec valises ).
1 – Pour aller à Roissy nous mettons 1h30 porte à porte ( départ domicile et arrivé à CDG T2 )
2 – Pour aller à ORLY aujourd’hui 2 options :
2 – 1 : en voiture, 25 minutes porte à porte
2 – 2 : RER B en 1 heure porte à porte , via St rémy les Chevreuse, correspondance VAL à Anthony pour ORLY.
Dans le futur 2024 tronçon L18 Orly CEA Saclay achevé, le temps estimé pour aller à Orly sera de 35 minutes
Détail : pour aller à Orly : total 35minutes
5 mn domicile à St Rémy les Chevreuse RER B ,
20 mn RER B entre St Rémy et Palaiseau correspondance L18
5 mn correspondance L18
5 mn trajet métro L18 entre Palaiseau et Aéroport Orly
En conséquence nous continuerons à aller à Orly en voiture 30 minutes max.
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Je voudrais rappeler ici la délibération prise lors du conseil municipal de Gif sur Yvette le 15 février 2012, votée par une majorité de 27 voix, les 8 autres conseillers n'ayant pas pris part au vote, demandant que "l'ensemble du tronçon du métro automatique traversant et desservant le Plateau de Moulon soit réalisé en tranchée couverte".
Je rappelle que M. le Maire de Gif sur Yvette (en 2012 comme actuellement) est M. Michel Bournat, actuel président de la communauté d'agglomération de Paris-Saclay.
Ci-joint la délibération, ainsi que l'extrait du PV des débats qui ont précédé cette délibération. On peut y lire entre autre que "l'orientation en aérien n'est pas satisfaisante sur le plan environnemental et ne s'inscrit pas en cohérence avec le parti d'aménagement affiché par l'Etat, visant à mettre en oeuvre, sur la frange Sud du Plateau de Saclay, un projet urbain "réconciliant nature, science et ville pour assurer une qualité de vie exceptionnelle". En effet, le fonctionnement en aérien générera des nuisances sonores et visuelles pour les futurs résidents, temporaires ou permanents, sur le Plateau. De plus, l'aménagement d'un viaduc créera une rupture physique préjudiciable pour le développement harmonieux et la qualité de la trame paysagère du Plateau."
Je vous demande de tenir compte, dans vos réflexions, de cet avis voté lors du conseil municipal de Gif dont le Maire est désormais le président de la communauté d'agglomération de Paris Saclay.
dim.
20
mars
2016
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les membres de la commission,
dans sa délibération n° 2015/514 du 7 octobre 2015, relatif à la ligne 18, le STIF émet d'entrée 2 réserves, sur le financement et sur le calendrier.
Elle demande également d'intégrer de nombreux points techniques.
Ainsi, le STIF demande que l'"accueil du parc du matériel roulant de la ligne estimé à 30 rames" soit réalisé "sans remisage en ligne". Or, lors de la réunion de Massy, en réponse aux questions de M. Cordier sur le site SMR de Palaiseau, Mme Grégoire a répondu que l'ensemble des rames ne serait pas remisé à Palaiseau. Où donc, si le STIF demande qu'il ne soit pas remisé en ligne????
En page 3, le STIF parle d'une mission d'expertise concernant l'évaluation socio-économique du projet ; celle-ci a-t-elle été lancée?
En page 4, une demande complémentaire est posée sur "le traitement des risques d'inondation d'une zone du Plateau de Saclay" : de quelle zone et de quels risques s'agit-il?
Le STIF souligne également "la faiblesse de la rentabilité économique du projet comparée aux autre projets du Grand Paris déjà étudiés" "100 000 voyageurs alors que 3 milliards sont dépensés"
Il apparaît que le STIF ne montre aucun empressement à récupérer un équipement qu'il sait devoir être déficitaire.
L'article 5 demande à la SGP de préciser le coût de maintenance patrimonial de la ligne : nous trouvons pour le moins surprenant que ce ne soit pas fait !
Une fois encore, au nom de l'intérêt général, nous nous étonnons que d'autres solutions de transport n'aient pas été étudiées, conciliant le réel besoin d'une meilleure accessibilité du territoire avec à la fois, une sobriété financière et un respect du caractère agricole d'une grande partie du secteur du plateau de Saclay.
Collectif Citoyen Moulon2020
dim.
20
mars
2016
Voilà la contribution n°2 du collectif Moulon2020 sur le registre d'enquête :
"Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs les membres de la commission d’enquête,
Lors d’une des réunions publiques lors de la concertation renforcée du printemps, une personne avait souligné qu'initialement, la ligne 18 (verte à l'époque), comportait seulement 4 gares (Orly, Massy, Saclay et Versailles) et qu'elle était alors prévue enterrée sur l'ensemble du trajet, ce qu'avait confirmé Mme la Garante de la concertation. Les représentants de la SGP avaient alors affirmé que c'était lors du débat public organisé par la Commission Nationale du Débat Public que « pour répondre à la demande qui s'était exprimée, le nombre de gares était passé à 10 ». Nous avons donc posé, le 30 mai 2015, la question suivante sur le site de la SGP : « Est-il possible d'avoir, pour chacune des gares supplémentaires sur le Plateau (Palaiseau et Gif Orsay) les extraits du débat public qui ont conduit à cette décision (accompagnés des noms des personnes/associations /institutions ayant fait ces demandes) ?
Dans la (longue) réponse de la SGP du 31 juillet 2015 que nous mettons, in extenso ci-dessous (que vous pouvez lire ICI), nous n’avons recensé, sauf erreur de notre part que :
* trois demandes pour une gare à Palaiseau (EDF, Institut Télécom et Adrien Coffre, association « Saclay côté étudiant »)
* une demande pour une gare à l'ouest de la 118 au sud du Plateau, à Moulon (mais sans être sûrs que le Campus Paris Saclay ne parle pas de la gare CEA-Saint-Aubin, initialement plus au sud que le Christ).
Nous voudrions donc vous interpeller sur le fait qu’une décision aussi lourde de conséquences que l’ajout de deux gares sur le Plateau (puisqu’elle est en partie responsable du fait que le métro est passé d’enterré à aérien et qu’il est donc devenu beaucoup moins acceptable par les habitants du territoire que le projet initial) a été prise sur 3, éventuellement 4 demandes, ce qui nous paraît pour le moins léger.
Le collectif Moulon2020
mar.
15
mars
2016
L'INRA et AgroParisTech prévoient de rassembler sur le plateau à Palaiseau leurs 4 sites franciliens actuels (Massy, Paris Claude Bernard, Paris Avenue du Maine et Grignon)... alors que l'urbanisation fait perdre 2/3 des terres expérimentales sur lesquelles travaille la recherche agronomique de l'UMR Moulon depuis 1981, acquérant ainsi des données historiques précieuses pour la science.
A Grignon, l'opposition interne au projet dit scientifique existe depuis longtemps ; elle s'élargit aujourd'hui, en raison du projet de vente d'un patrimoine unique et exceptionnel au PSG...
Le samedi 12 mars, une manifestation a rassemblé des opposants à la fois locaux et des militants opposés au projet Paris-Saclay. Ainsi une motion votée par l'UASPS y a été lue lors des prises de parole : "Le Conseil d'Administration de l'Union des Associations pour la Sauvegarde du Plateau de Saclay (UASPS) réuni le 10 mars 2016 à Orsay a adopté une motion de soutien à la lutte de votre Collectif contre la vente du domaine de Grignon et pour le maintien de l'INRA et d'Agro Paris Tech à Grignon."
Quelques liens pour en savoir plus
REPORTERRE... à lire... et à écouter!
http://www.reporterre.net/Le-PSG-menace-de-betonner-trois-cent-hectares-de-t erres-historiques
http://www.reporterre.net/Reporterre-sur-Nova-PSG-Grignon-le-match-commence
... Et pour accéder à la pétition
Et ci-dessous (en faisant "lire la suite") l'article du Parisien à télécharger
lun.
07
mars
2016
AVIS DE LA COMMISSION D'ENQUÊTE
En conséquence, la commission d'enquête, à la majorité, donne un AVIS FAVORABLE aux modifications apportées au contrat de développement territorial « Paris Saclay Territoire Sud » sous les quatre réserves suivantes :
(Si les réserves ne sont pas levées par les signataires du contrat de développement territorial « Paris Saclay Territoire Sud », l’avis est réputé défavorable).
Réserve 1 : de manière à se conformer aux dispositions de l'article 21 de la loi n°2010-597 du 3 juin 2010, de fournir un tableau indiquant, de manière quantitative, qualitative et spatiale, le programme de logements qui sera réalisé au cours des 15 prochaines années
Réserve 2 : de procéder à l'analyse concise et formelle de la compatibilité entre la délimitation de la ZPNAF et les emprises liées à la réalisation de la ligne M18 du Grand Paris Express
Réserve 3 : de réaliser une étude concrète liée aux rabattements sur les parking relais, aux liaisons Plateau de Saclay – RER B – Parc de Courtaboeuf, aux liaisons plateau de Saclay – Vallée pour les besoins spécifiques de l'Université Paris Sud
Réserve 4 : d'apporter les modificatifs suivants au contrat :
1. insertions relatives
à l'économie sociale et solidaire,
au tableau récapitulatif des engagements environnementaux,
à l'association Terre et Cité,
à l'annexe visée par le texte
2. suppression de la fiche projet 21 (pôle multimodal du Christ de Saclay)
Télécharger le rapport de la commssion d'enquête, les annexes et les conclusions : ICI (en bas de la page)
sam.
30
janv.
2016
Nous sommes un groupe de citoyen-ne-s et d’associations mobilisé-e-s pour la défense des terres agricoles du Plateau de Saclay, menacées par l’urbanisation consécutive à une Opération d’Intérêt National , opération dont l’intérêt national est loin d’être démontré.
La technostructure étatique étant restée sourde aux alternatives proposées lors des enquêtes publiques, il est désormais temps d’actionner le recours juridique.
Afin de s’opposer à l’expropriation injustifiée de 50 hectares d’une exploitation agricole, nous avons décidé d’engager un recours contre la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) de la zone de Corbeville, à cheval sur les communes d’Orsay et de Saclay (Essonne). Cette DUP, qui permet l’expropriation, comporte des irrégularités juridiques que nous avons décidé d’attaquer.
Afin de sauver 50 hectares de terres agricoles fertiles, il faut que nous réunissions 10 000 euros pour les honoraires d’avocat et les frais éventuels, voire davantage pour pouvoir poursuivre et étendre cette contestation.
Nous avons besoin de votre soutien financier pour mener la bataille juridique et montrer que la démesure de l'OIN du plateau de Saclay ne rencontre pas l'assentiment des citoyens.
mer.
27
janv.
2016
La préservation des terres agricoles de la zone de Corbeville pour laquelle nous sollicitons votre soutien s’inscrit dans un combat plus large sur le plateau de Saclay : les habitants, avec les agriculteurs et les associations, sont mobilisés de longue date pour conserver à ce territoire son caractère agricole, en refusant que s’implante une ville nouvelle à la place d’espaces naturels qui font la richesse du plateau.
1. Quelques repères géographiques
Le plateau de Saclay (du nom du village de Saclay, à peine plus de 3500 habitants, dont seulement la moitié au bourg), situé à 20 km au sud-ouest de Paris, occupe une surface de 5000 hectares dont plus de la moitié est agricole (2 700 hectares), à cheval sur le département de l’Essonne et celui des Yvelines. Ce poumon vert est bordé au nord par la vallée de la Bièvre (site classé depuis juillet 2000) et au sud par celles de l’Yvette et de la Mérantaise.
La surface de terres agricoles s’est réduite au fil des ans, d’abord avec l’installation d’entreprises polluantes dans les années 50 (Centre d’Essai des Propulseurs, CEA), suivie par le développement de l’agglomération de St. Quentin à l’Ouest, puis par l’arrivée d’écoles supérieures déplacées au début des années 70 (École Polytechnique, Supelec, HEC), et plus récemment par l’implantation du centre technique Renault, du synchrotron Soleil, et des centres de recherche de Danone et de Thalès, etc.
La Déclaration d’Utilité Publique (DUP) de la Zone de Corbeville porte sur 75 hectares situés sur la frange sud du plateau, dont 50 ha de terres agricoles appartenant à la ferme de la Martinière.
2. Une vieille obsession ministérielle : l’urbanisation des terres agricoles du plateau de Saclay
À la suite de Paul Delouvrier, les premiers ministres Pierre Messmer puis Michel Rocard l’avaient envisagée, mais c’est Dominique de Villepin qui a lancé en 2005 une opération dite d’intérêt national, qui annonce clairement les enjeux : 150 000 logements. Dans son livre « La croissance ou le chaos », Christian Blanc, nommé secrétaire d’état chargé du « Grand Paris » par Nicolas Sarkozy, écrivait en 2006 : « le meilleur moyen d’éviter le mitage des terres agricoles du plateau, c’est d’anticiper la fin de la vocation agricole de celui-ci » (sic !).
La loi du Grand Paris de 2010 entérine cette volonté de transformer ce territoire sous couvert d’un « pôle scientifique et technologique », prétexte à une urbanisation massive et irréversible : la construction de « 6000 à 8000 logements par an » est réaffirmée en novembre 2012 par Jean-Marc Ayrault. faire "lire la suite"
jeu.
17
déc.
2015
Nous l'écrivions dans l'article du 22 novembre, les fouilles préventives préalables aux travaux du doublement de la RD36, ont été arrêtées in extrémis par l'instauration de la ZPS (Zone de Protection et de Sécurité) sur le Plateau de Saclay et repoussées à début janvier 2016.
Emmanuel et Cristiana Vandame espèrent fortement que le Conseil Départemental entendra d'ici là les arguments (défendus également par des associations) pour repousser les travaux à l'été, une fois la moisson faite sur ces parcelles :
1) n'ayant aucune nouvelle, fin octobre 2015, du Conseil Départemental qui auraient confirmé ces fouilles annoncées en octobre 2014, ils ont en effet semé leurs champs comme chaque année. La réalisation des fouilles signifierait donc une perte importante en temps de travail et en investissement.
2) le Conseil Départemental n'a pas prévenu les archéologues du drainage de ces champs. Or sans repérage préalable de leur localisation et décision de creuser seulement autour, les fouilles (profondes d'un mètre) vont détruire les drains situés à 80 cm du sol. Ceux-ci sont non seulement indispensables pour assurer aux champs un écoulement correct des eaux (rappelons qu'avant la mise en place des rigoles et des drains, le Plateau était un marécage), mais font également partie du patrimoine historique du Plateau, datant, pour certains d'entre eux, du XVIIème siècle. Or des techniques existent qui permettraient des fouilles sans massacre des drains, il suffirait que le Conseil Départemental inscrive dans son cahier des charges des fouilles l'intervention en amont du géophysicien de l'INRAP.
3) Si les drains, remplis d'eau en hiver, sont cassés par les fouilles, les parcelles seront inondées, ce qui rendra illisible les fouilles archéologiques pendant de longues semaines, voire de longs mois. .
4) Il est écrit dans le CDT (page 161) que les travaux de la RD36 se feront, pour la partie ouest (donc ces parcelles) APRES la réalisation du nouveau Christ de Saclay, livré en 2019. Les fouilles préventives doivent donc pouvoir être décalées de 9 mois sans qu'il y ait péril en la demeure pour le calendrier des travaux.
Autant d'arguments de bon sens qui devraient convaincre M. le Président du Conseil Départemental, en particulier le point 4) puisque dans sa réponse (ci-dessous) à la question orale de Mme Launay (ci-dessous également) lors de la séance du 14 décembre dernier, il parlait visiblement d'autres parcelles, à l'est du poste EDF, qui elles auraient justifié l'urgence de fouilles, mais pas de celles exploitées par Emmanuel et Cristiana Vandame (cf également ci-dessous la lettre adressée par Emmanuel Vandame au Président du Conseil Départemental).
Les travaux sont pour l'instant programmés pour le 11 janvier. Notre collectif s'associe à la demande des agriculteurs et de plusieurs associations pour demander leur report après le 25 juillet.
Pour lire les trois lettres, faire "lire la suite"
dim.
22
nov.
2015
En allant travailler ce jeudi 19 novembre 2015, Emmanuel Vandame, agriculteur à Villiers-le-Bâcle, aperçoit une équipe d’archéologues en train d’arpenter les champs le long de la RD36 à la sortie de son village. Quand il leur demande ce qu’ils font là, la réponse est que les fouilles préalables aux travaux de transformation de cette départementale en 2 x 2 voies, vont démarrer la semaine prochaine et qu’ils sont donc en repérage.
- « Le Conseil Départemental (de l’Essonne) nous a assurés que vous étiez prévenu », ajoutent-ils.
« C’est vrai, soupire Emmanuel Vandame, j’ai été prévenu… J’ai reçu, en septembre 2014, une lettre du Conseil Départemental m’informant que les fouilles allaient être faites. Information importante pour moi car nous cultivons toujours les 14 hectares dont nous avons été expropriés : cela arrange tout le monde, les futurs propriétaires qui n’ont pas, ainsi, à entretenir une telle superficie et évitent que cela ne devienne un terrain vague, et nous, qui maintenons, quelques années supplémentaires, notre revenu en continuant à exploiter ces terres jusqu’au démarrage des travaux.
Puis un nouveau courrier du 2 octobre 2014 nous a avisé que les fouilles étaient repoussées au dernier trimestre 2015. Fin octobre 2015, n’ayant pas reçu de courrier de confirmation, nous avons semé. Il faut vous dire que si nous avions dû nous en tenir aux dates du CG91, la fin de travaux du CD36 était prévue en décembre 2008 !!!!!!! Alors, oui, j’avais été prévenu, mais il y a plus d’un an.
Ce qui nous met en rage, c’est que ces terres sont restées vierges de toutes plantations du 15 juillet au 20 octobre, trois longs mois d’été où ces fouilles auraient pu être faites. »
Mais cet ajustement de calendrier, simplement respectueux du travail des agriculteurs, aurait été trop « simple ». Les services de l’Etat débarquent alors que les Vandame, sans information récente aucune les mettant en garde de ne pas le faire, ont semé ces terres fin septembre.
La semaine prochaine, tout cela, tout ce temps de travail, tout cet argent investi dans les graines (« plusieurs milliers d’euros » nous dit Emmanuel Vandame), seront détruits, juste parce que des gens, bien au chaud dans leur bureau, n’ont pas pensé à ajuster les calendriers des uns pour respecter celui des autres (lui incontournable, puisque c’est la nature qui l’impose).
Quelle désolation pour ceux qui respectent l’agriculture, ou même, simplement, la valeur « travail » ! Quelle colère, bien compréhensible, ressentie par l’agriculteur qui subit cela !
Dans le dossier du CDT actuellement en enquête publique, il est écrit, page 30, que « Le premier volet de l’objectif consiste à garantir la viabilité économique et fonctionnelle des exploitations agricoles du territoire. ». Ce serait bien qu’au-delà des mots, il y ait des actes.
NB : depuis, il y a eu l'instauration de la ZPS (Zone de Protection Spéciale) sur le Plateau du 24 novembre au 14 décembre... empêchant tout démarrage de travaux dans la zone. Les tractopelles sont remontés sur les camions, les archéologues sont repartis... disant que les fouilles étaient reportées à janvier... ce serait bien qu'entre temps, le Conseil Départemental décide de les faire après la récolte, à l'été 2016... Pour des travaux de doublement de la RD36 prévus de démarrer en 2019, ça devrait le faire, non ?
mar.
17
nov.
2015
Avis déposé ce matin sur le registre électronique dédié
Mme la présidente de la commission d'enquête,
Messieurs les commissaires enquêteurs,
Vendredi 13 novembre, lors de la réunion publique, vous avez annoncé les règles de cette enquête publique. Si nous avons bien compris, les voilà:
1) l'enquête est une enquête complémentaire, elle ne doit donc porter que sur les évolutions du CDT
2) la nouvelle commission ne se sent pas engagée par le travail de la commission précédente
3) le métro fera l'objet d'une autre enquête et ne doit pas être remis en cause dans l'enquête CDT
Nous aurions dû en débattre directement à la suite de votre préambule, mais il est toujours compliqué de réagir dans la foulée quand on découvre un sujet. Il faut le temps de réfléchir à ce qui est dit, à son sens, à ses implications... avant de pouvoir correctement en parler. C'est l'esprit de la contribution d'aujourd'hui.
Il nous semble que les deux premières "règles" sont totalement contradictoires. Cette enquête publique est une enquête "complémentaire" : c'est le choix des décideurs, Etat et maires des 7 communes. Ils en avaient un autre : refaire une enquête publique sur le CDT revu et corrigé suite aux près de 700 contributions à l'enquête de nov 2014-janvier 2015, et à l'avis défavorable de la 1ère commission d'enquête. Cette nouvelle enquête aurait, elle, permis de rediscuter l'ensemble du nouveau dossier (réalisé en catimini par les maires de 7 communes seuls, il est bon de le rappeler, en totale contradiction avec la recommandation n°5 de la commission d'enquête qui demandait d'augmenter substantiellement la concertation, y compris dans la phase d'actualisation). Elle aurait donné vraiment la parole aux citoyens qui ne sont pas convaincus par ce projet (et avaient raison de l'être, l'avis défavorable en témoigne). Elle aurait peut-être permis d'intégrer d'autres communes, impactées par le projet, comme Villiers le Bâcle, Igny... qui ont été écartées du 1er dossier et qui, du fait d'une enquête "complémentaire", ne peuvent une fois de plus être intégrées dans le débat. Mais ce n'est pas ce choix (fait sans (évidemment) que le citoyen ait son mot à dire) qui a été retenu.
C'est le choix d'une enquête complémentaire et, si l'on regarde la législation, celle-ci porte sur « les avantages et inconvénients de ces modifications pour le projet et pour l'environnement ». Ce qui signifie, comme vous l'avez signalé dans votre préambule, que nous ne pouvons nous exprimer que sur les évolutions (par rapport à une situation qui suscitait, rappelons-le, de nombreuses oppositions) par rapport au 1er dossier. Ce qui signifie également que quand nos propositions n'ont pas été retenues lors de l'enquête de l'an dernier, elles ne sont plus discutables. Reconnaissez que c'est un peu difficile à digérer pour des citoyens très soucieux de l'avenir de leur territoire et convaincus que des solutions alternatives pourraient être prises en compte et permettraient d'aller vers un projet mieux accepté socialement.
C'est une enquête complémentaire qui a donc été choisie et votre point n°1, bien qu'inacceptable de notre point de vue, est donc "logique" (et légal).
Par contre, permettez-nous de ne pas comprendre, du coup, votre point n°2 : "que vous ne tiendrez pas compte du travail réalisé par la première commission". Si cette enquête est complémentaire, il serait "de bon sens" qu'elle soit "complémentaire" pour tout le monde, pour nous citoyens, mais aussi pour vous, commission d'enquête. Et donc, que vous teniez compte de tout ce qui s'est dit lors de la première enquête, et du travail de la précédente commission d'enquête (qu'au passage, nous tenons à saluer car il a été remarquable d'écoute du terrain, ne serait-ce qu'en comprenant qu'un mois d'enquête était bien trop court et en prolongeant la possibilité donnée au public de s'exprimer deux mois supplémentaires, mais aussi de travail d'analyse, ensuite, en fournissant un rapport vraiment fouillé et respectueux de tous ceux qui ont passé du temps à faire des contributions). Si nous ne pouvons nous exprimer sur le dossier lui-même (en nous cantonnant aux évolutions), il ne serait pas normal que ne soit pas pris en compte ce qui a déjà été dit et analysé. Nous vous demandons donc d'intégrer dans vos réflexions les près de 700 contributions de l'enquête principale et le travail de la précédente commission d'enquête pour votre rapport pour cette enquête complémentaire.
Notre collectif commencera en tout cas sa contribution par un rappel des propositions qu'il a faites lors de l'enquête de l'an dernier.
Pour la 3ème règle que vous avez instaurée, permettez-nous d'être surpris par ce préalable, car l'avis de l'autorité environnementale elle-même parle du métro ligne 18, par exemple de ses conséquences sur le paysage. Est-ce à dire que vous ne tiendrez pas compte des remarques de l'autorité environnementale sur la ligne 18 ? Le métro est pourtant un élément très important du projet, l'EPPS le répète en boucle depuis quelques temps (http://www.epps.fr/metro-ligne-18-plateau-paris-saclay/). Cette enquête CDT vient en bout de course ou presque, alors qu'un grand nombre de projets sont déjà passés en enquête publique. Il nous restait peu de choses pour nous exprimer sans qu'on nous renvoie "ça, c'est déjà décidé, c'est passé en enquête publique à telle date"... et voilà maintenant que vous nous dites la même chose pour "ce qui va passer en enquête publique dans les mois à venir" !!! L'une des raisons pour lesquelles ce projet de Paris Saclay rencontre une telle opposition de la part des citoyens, des associations, des agriculteurs… est que JAMAIS nous n'avons eu la possibilité de nous exprimer sur l'ensemble du projet, sur son intérêt. Qu'on nous a privés d'un débat public pourtant tout à fait légitime pour un projet de cette ampleur. Que depuis le début, les enquêtes sont saucissonnées et ne nous permettent de parler que d'un tout petit bout de la lorgnette. Et voilà que ça recommence sous prétexte qu'une enquête publique va avoir lieu dans 3 mois sur ce sujet spécifique ? Et dans cette enquête-là (mais vous n'y pourrez rien, ce sera la SGP), on nous dira qu'on ne peut plus remettre en cause la légitimité du métro parce que le CDT a été accepté et qu'il fait l'objet d'une fiche (la n°2 ! Dans les fondamentaux du projet !). Ce préalable est inacceptable, nous parlerons du métro et nous espérons que vous écouterez ce que les citoyens de ce territoire ont à dire sur ce sujet, aussi.
Le collectif Moulon2020
lun.
12
oct.
2015
Dans le cadre de la campagne électorale des Régionales, nous pouvons supposer que les candidats en présence s'exprimeront sur le Plateau de Saclay et feront des propositions.
A chaque fois que nous trouverons des éléments de ce genre (ou à chaque fois que vous nous permettrez d'en avoir connaissance), nous les mettrons dans cette page "Spécial élections régionales", en citant simplement ce que nous trouvons, sans autre commentaire de façon à respecter les diverses sensibilités politiques de nos lecteurs / contributeurs.
Aujourd'hui, Valérie Pécresse et les transports.
mer.
07
oct.
2015
27 association du Plateau et des vallées environnantes ont envoyé, le 25 septembre, une lettre à la CNDP (Commission Nationale de Débat Public) pour demander que soit organisé un Débat Public sur le projet de cluster scientifique et technologique Paris Saclay. Après trois pages d'argumentaire (lettre téléchargeable ci-dessous) :
"En conclusion : absence d’étude d’impact global, absence d’études alternatives permettant de conserver cette partie de ceinture verte autour de Paris (et évitant l’artificialisation de terres particulièrement fertiles selon la SAFER) qui concourt à développer les capacités d’autonomie alimentaire de l’Ile de France : ces questions de fond méritent d’être l’objet d’une réelle information, prise de conscience et débat des citoyens dont ils ont été privés, alors que les textes en vigueur prévoyaient une saisine par le maître d'ouvrage qui aurait ainsi dû fournir un dossier complet permettant d’appréhender les enjeux, les impacts, de questionner l’opportunité et la pertinence du projet au regard d’alternatives.
Les associations signataires de la présente lettre souhaitent donc s’en remettre à la sagesse de la CNDP en vous sollicitant pour qu’un débat public soit organisé car il n’est pas encore trop tard, à ce stade, compte tenu de l’ampleur des conséquences tant pour les habitants du plateau que pour ceux des communes qui voient partir leurs organismes universitaires ou scientifiques."
Lettre dans son intégralité et tout l'argumentaire:
mar.
22
sept.
2015
M. le Maire de Palaiseau,
Messieurs les Maires ayant validé le nouveau CDT le 10 juillet 2015,
Dans le rapport de la commission d’enquête sur le CDT publié le 23 avril 2015, on peut lire, s'agissant du thème 3, relatif au logement et habitat qu’il « ne suffit pas de dire que le volume de logements sera respecté tel que les objectifs de la TOL et loi ALUR : pour que le projet de CDT puisse être signé et adopté, il apparaît, selon la loi du Grand Paris, qu'il soit nécessaire de préciser les lieux et le nombre de logements par commune concernée. »
Dans le nouveau CDT mis en ligne sur le site de la CAPS le 11 août 2015, on retrouve bien (à 50 près), les 9 500 logements dont il était question dans le précédent CDT pour le territoire. Ils se répartissent, selon le dossier, de la façon suivante :
* 8 150 sur la frange sud (chiffre ancien CDT : 7 500)
* 2 000 sur la ZAC Polytechnique (2 500)
* 2 250 sur la ZAC Moulon (2 000)
* 1 500 à Corbeville (non précisé)
* 1 700 à Camille Claudel (1 500)
* 700 à Saclay (0)
* 300 à Bures (0)
* 1 000 aux Ulis (2 000)
Il est dit page 22 du nouveau CDT : « 1 700 logements sur le territoire de Palaiseau dans le quartier Camille Claudel, à condition qu’une gare supplémentaire de la ligne 18 du Grand Paris soit réalisée ». Ce qui signifie, 1 500 étant explicitement prévus dans le CDT page 81, que 200 logements sont conditionnés par la gare supplémentaire de la ligne 18. Mais sans indiquer (à moins que nous ne l’ayons pas vu), ce qui se passera si la gare supplémentaire n’est pas acceptée.
Nous vous demandons donc de nous dire où seront construits ces 200 logements si la gare supplémentaire de la ligne 18 n’est pas réalisée. Car 1) l’enquête publique Ligne 18 n’étant pas faite, on ne peut préjuger de l’existence du métro lui-même. 2) la gare supplémentaire ne fait pas partie, d’après nos sources, du dossier qui va être présenté à l’enquête publique sur la ligne 18 en janvier 2016. Rien n’est donc moins sûr que « une gare supplémentaire à Palaiseau ». Donc, comme les 200 logements, eux, sont obligatoires pour respecter la TOL, nous voudrions savoir où ils seront précisément transférés si la gare supplémentaire n’est pas faite.
Nous profitons de cette lettre pour vous poser une question supplémentaire. Nous aimerions connaître le nombre de m² SPC des 2 000 logements familiaux de la ZAC Polytechnique car c’est la seule surface SPC qui n’est pas précisée (ancien CDT : 200 000 m² SPC).
Nous vous remercions vivement pour ces réponses,
Très citoyennement,
Le collectif Moulon2020
Copie : Messieurs les Maires de la CAPS des communes non CDT
M. Chabason, garant de la concertation
EPPS
Associations/collectifs concernés par le Plateau de Saclay
NB : cette lettre sera publiée sur notre site http://moulon2020.jimdo.com/
Documents du nouveau CDT à télécharger ICI
Et lettre téléchargeable ci-dessous :
lun.
21
sept.
2015
Un document de 73 pages à lire ABSOLUMENT pour se rendre compte VRAIMENT de ce qu'ils veulent faire de notre territoire...
Où l'on peut lire des choses aussi "surprenantes" (atterrantes) que " La ligne 18 de métro aérien va modifier radicalement le paysage diurne et nocturne du plateau de Saclay. Sa structure aérienne, qui surplombera le territoire d’Est en Ouest sur 13,5 km environ, en passant aussi bien par des zones agricoles, naturelles, boisées, que des zones urbaines, va devenir emblématique et identitaire du territoire et de son rattachement à la capitale." Un document très instructif car il prend les parties de ligne une par une et les détaille, plan à l'appui. A lire: ICI
dim.
20
sept.
2015
CAS-Orsay: "L'enquête publique sur le contrat de développement territorial (CDT) Paris-Saclay Territoire Sud restera comme un moment charnière du projet Saclay. Car c'est le moment où la stratégie de « passage en douce » des porteurs du projet, stratégie que nous avons décrite et dénoncée (avec d'autres) depuis bientôt 10 ans, a clairement été mise en échec par l'avis défavorable rendu par la commission d'enquête le 23 Avril 2015. La réaction des promoteurs du projet est aujourd'hui de tenter le « passage en force », comme nous le montrons dans la suite de ce texte. La fin de l'année 2015 est donc le moment ou jamais de manifester notre opposition à ce projet et à la façon dont il est conduit, dans un quasi complet déni de démocratie. Mesurons bien l'importance de cet avis défavorable au CDT : comme nous l'avons dénoncé... "
Lire la suite de cet EXCELLENT article du CAS-Orsay à lire ICI et à faire circuler !
mar.
08
sept.
2015
Ce qu'en dit le site de la CAPS: ICI ... et notre page CDT ICI
Nouveaux dossiers CDT à télécharger ci-dessous:
ven.
04
sept.
2015
Cette enquête publique
(du samedi 5 au samedi 19 septembre 2015 inclus) est préalable au déclassement d’une partie du chemin du Rocher de la Vauve (parcelles H47 et H66 d’une surface de
5 903 m² = celle qui apparaît en orange pointillé sur la photo ci-contre).
Extraits du dossier d'enquête:
Cadre juridique du déclassement:
Le déclassement est l’acte administratif qui fait perdre à une route son caractère de voie publique et la soustrait au régime juridique auquel elle se trouvait intégrée. Le chemin du Rocher de la Vauve est une voie communale. (...) Le déclassement du chemin du Rocher de la Vauve prévoyant sa désaffectation, une enquête publique est donc organisée.
Comme le dit aussi le dossier d'enquête: "Il s’agit de procéder au déclassement de l’ensemble du chemin du Rocher de la
Vauve impacté par le nouveau maillage viaire de la ZAC afin de permettre la mise en place de nouvelles voiries et de nouveaux espaces publics. En effet, dans le futur maillage viaire du
quartier, la voirie du Rocher de la Vauve n’a plus de rôle : la réalisation des boulevards structurants du quartier de l’Ecole polytechnique et les chantiers de la RD 128 ont déjà
désaffecté la portion nord de la voirie communale appelée chemin du Rocher de la Vauve, notamment avec la transformation du rond-point de la Vauve en carrefour à feux."
Le dossier d'enquête et les cartes annexes à télécharger: ICI
Contribution à faire sur le registre d'enquête en mairie de Palaiseau OU à nous envoyer par mail, nous irons les porter pour vous. Faire "lire la suite" pour voir les contributions:
lun.
31
août
2015
L'objet de cette lettre
(à télécharger à la fin de l'article) :
PARIS-SACLAY promu « Territoire à énergie positive pour la croissance verte
… aux dépens des terres agricoles :
INACCEPTABLE !
NB : cette lettre ouverte a été envoyée à la presse et toutes les personnes citées ci-après, ont été destinataires de la copie du mail :
Maires : communes de la CAPS, d’Europe Essonne, de la CASQY et de Versailles Grand parc
Conseillers municipaux des communes de la CAPS dont nous avons l'adresse courriel
Conseillers généraux : Essonne, Yvelines (partie sud)
Conseillers régionaux d’Ile-de France : Essonne, Yvelines et EELV hors ces deux départements Députés et sénateurs Essonne, Yvelines et EELV hors ces deux départements.
Députés européens de la Région Ile-de-France et EELV hors Ile-de France
Président du PNR de la Haute Vallée de Chevreuse
Groupes EELV essonniens et yvelinois du territoire
EPPS
M. Chabason, garant de la concertation sur le projet Paris-Saclay,
Mme Jarry, garante de la concertation renforcée sur le métro ligne 18
Essonne Nature Environnement, France Nature Environnement Ile-de-France
Associations locales concernées par le Plateau : ADER, ADEVY, ADPP, ADVMC, AMAP Jardins de Cérès, APACH, APESA, ASEM, ASEOR, AVB, BON, BUS, CAS Orsay, CES, Collectif Enterrez le métro, COLOS, COSTIF, Gif Environnement, GRAAL, Jouy Ecologie, NDDL-Plateau de Saclay, SAVE, Terres Fertiles, Terre et Cité, UASPS, UGAPE, Vivre à Bures, VYF
Agriculteurs du Plateau de Saclay
Lettre à Madame la Ministre à télécharger en faisant "lire la suite" (puis télécharger)
mar.
25
août
2015
Quand mépris et ignorance se conjuguent, les frontières du bon sens et de la décence sont "joyeusement" franchies...
La 1ère version du CDT mettait en avant l'agriculture :
Page 21: "L’activité agricole est une composante essentielle de la frange Sud de Paris-Saclay."
Dans la nouvelle mouture, on peut lire :
Page 8: "Le projet est d'abord à caractère scientifique et industriel."
Page 9: "Il (le CDT) doit s'affirmer comme une régénération du tissu industriel."
L'agriculture n'apparaît plus essentielle, juste un arrière-plan "paysager" :
Page 9: "les espaces paysagers articulés avec l'activité agricole" ...
Page 9 toujours: "l'objectif est de tirer tout...
mar.
25
août
2015
La question posée sur le site SGP:
Bonsoir,
Hier soir, lors de la réunion à Magny, il a été dit, par Mme Grégoire, je crois, que dans une annexe du décret 2011-1011 d'août 2011, il était écrit que la ligne 18 devait comporter 10 gares et être à 40% en aérien. J'aimerais tout d'abord pouvoir disposer de ce document, car malgré ma demande, malgré les indications de Mme la Garante de la concertation, je n'ai rien trouvé sur votre site comme document de la sorte qui pourrait être l'annexe du décret. Ceci étant, admettons que le décret impose effectivement un métro ligne 18 aérien à 40%. J'aurais voulu savoir ce qui justifie qu'on fasse l'exact inverse du bon sens qui voudrait, il me semble, qu'on mette la partie aérienne dans les parties urbaines (qui s"émeut d'un métro aérien à Paris ?) et les parties enterrées dans les parties agricoles ou naturelles (et appelées à le rester puisqu'il y a la ZPNAF et le PNR).
Je vous remercie
Réponse de la SGP:
1/ l’objectif de 40% de tracé en arien inscrit dans le schéma d’ensemble.
La Ligne 18 au même titre que les autres lignes du Grand Paris Express a fait l’objet d’évolutions importantes à l’issue du débat public de 2010-2011 pour répondre...
mer.
19
août
2015
Philippe Escande a posé cette question:
Avis concernant la ligne 18 sur le plateau de Saclay:
- enterrer cette ligne est un non-sens économique qui ne pourrait être résolu que par une ville nouvelle sur le plateau. Ceci n'est pas dans le sens de la loi protégeant 2 300 ha et ne serait pas cohérent avec le besoin de protéger les terres agricoles en général et notamment celles de proximité, besoin de plus en plus reconnu par la société civile, économique et parfois politique ;
- un métro "léger" ne répond pas au besoin des riverains d'un environnement préservé (ligne de métro à 10 m du sol) et au besoin des agriculteurs d'une continuité du territoire agricole (il faudrait des solutions de franchissement de cette ligne qui n'existent pas - en tout cas pas de façon satisfaisante pour tous aujourd'hui).
Donc qu'est-il possible de faire?
La seule solution viable est un métro tellement léger que l'on puisse l'appeler tram. Ce tram ne roulerait pas à 10 m du sol mais au niveau du sol. Cette solution prolongerait de façon souple les lignes de bus à haut niveau de service (TCSP) déjà prévues c'est-à-dire qu'elle sera aménageable quand...
dim.
19
juil.
2015
Palettes de bois, planches, clous, marteaux, détermination et bonne humeur : tous les ingrédients étaient réunis pour la
construction hier après-midi à Villiers-le-Bâcle de la première cabane de résistance du Plateau de Saclay. Une bonne dose d'improvisation parmi la cinquantaine de militants réunis : combien de
palettes par mur ? 4 ou 6 ? Comment faire tenir les murs une fois qu'on les aura dressés et avant de mettre le toit ? Aucun doute, un petit échange d'expérience avec quelques bâtisseurs aguerris
de NDDL, Montesson, Roybon, ou de la ferme des Bouillons aurait été nécessaire. Mais grâce à la réflexion collective, le chantier avance vite et le premier mur est prêt à être dressé. C'est alors
qu'arrive, dans une voiture banalisée, un capitaine de gendarmerie, qui... Lire la suite ICI
mar.
30
juin
2015
Lundi 22 juin, lors d’une réunion avec les associations, l'EPPS a annoncé que le dossier du CDT Paris Saclay Territoire sud allait être retravaillé et qu'il repasserait en enquête publique à l'automne. La recommandation n°5 de la commission d'enquête, « relative à la gouvernance et à l'urbanisme de projet » est « de renforcer substantiellement la concertation, pendant la période d'actualisation, de finalisation et d'adoption du CDT, ainsi que pendant le suivi de sa mise en œuvre en créant un mécanisme de concertation. »
Nous ne saurions nous contenter d’un simple toilettage du dossier, qui permettrait, alors qu’il n’y aurait une nouvelle fois pas eu de réelle concertation, d’affirmer avoir répondu aux constats de la commission d’enquête ayant motivé l’avis défavorable.
La période d'actualisation commençant, nous demandons la suspension des projets encore réversibles (Corbeville, ENS,
AgroParisTech, RD36), l'arrêt de leurs travaux et le gel de la programmation des projets à venir. Nous demandons que le comité de pilotage....
mar.
30
juin
2015
15 associations et 115 citoyens en leur nom propre ont décidé, suite à l'avis défavorable de la commission d'enquête au CDT Paris-Saclay Territoire Sud, d'écrire à tous les élus de toutes les communes de la CAPS et de la remettre symboliquement en mains propres au début de chacun des conseils municipaux. Voilà cette lettre :
La plupart d’entre nous font partie des 676 associations, collectifs, citoyen(ne)s qui se sont exprimés lors de l'enquête publique sur le Contrat de Développement Territorial (CDT) Paris-Saclay Territoire Sud qui a eu lieu du 17 novembre 2014 au 15 janvier 2015. L'obsolescence et les insuffisances, qui avaient été soulignées, de ce dossier validé en septembre 2013 par un comité de pilotage sans passage préalable devant vos conseils municipaux ou communautaire, ainsi que les avis sur la non-pertinence globale du projet et de nombreux points particuliers ont été repris dans le rapport rendu le 23 avril 2015 à M. le Préfet de l'Essonne (lire ICI) . Ils ont contribué à ce que la Présidente et les 2 titulaires de la commission d'enquête rendent un avis unanimement défavorable à ce CDT. (voir en annexe de notre courrier la page donnant les justifications de l'avis défavorable et les 5 recommandations).
Nous souhaitons aujourd'hui nous adresser à chacune et à chacun d'entre vous, élus des 11 communes de la
CAPS, que celles-ci fassent ou non partie du CDT dans sa version initiale, car nous demandons que...
jeu.
25
juin
2015
Conseil municipal de Gif, le 23 juin. Une délibération avait pour titre "Zone d’Aménagement Concerté de Moulon – Refus d’incorporation des équipements publics dans le domaine public communal"
L'Etat via l'EPPS doit construire des équipements publics dans les ZAC : pour Moulon, un groupe scolaire, une crèche, des équipements sportifs,... Mais ils doivent ensuite être réintégrés dans le patrimoine communal de Gif, en particulier pour l'entretien et la gestion courante. M. Bournat a annoncé que l'Etat n'ayant pas les moyens de ses ambitions, l'EPPS essaie de faire des économies sur tout et les équipements publics prévus ne sont donc plus à
mer.
17
juin
2015
Présentation par COLOS de cette conférence-débat qu'ils organisent mardi 23 juin à 19h sur le campus de Polytechnique, Palaiseau :
"L'aménagement du plateau de Saclay dans le cadre de Paris-Saclay, projet phare du Grand Paris, vous interpelle ? Vous n'êtes pas seul ! De nombreuses questions se posent, dont celle de l'accès par les transports collectifs. Si la Ligne 18 du Grand Paris Express devait se réaliser, ce ne serait pas avant une dizaine d'années. Il est urgent de trouver une solution aux besoins d’aujourd’hui et de demain. Celle que nous proposons repose sur l'utilisation des moyens de transport lourds existants : les RER B et C, assortis de moyens efficaces pour les relier au plateau, en particulier des téléphériques urbains."
Tous les renseignements pratiques et la liste des intervenants:
ICI
dim.
07
juin
2015
Dans le document du comité de pilotage de décembre 2011, le tracé du métro ligne 18 entre le sud d'EDF et le franchissement de la
N118 longe la RD128, en évitant au maximum le passage sur les terres pour le moment agricoles de Corbeville (cf page 38 de ce document: ICI). Le tracé présenté dans l'enquête publique DUP de Corbeville (qui a eu lieu du 13 avril au 5 mai 2015) est différent
(cf page 7 du dossier d'enquête: ICI), passant ainsi en pleins champs.
Nous aimerions savoir ce qui a motivé un tel changement de tracé.
Question posée le 7 juin 2015 sur le site SGP lors de la concertation renforcée
dim.
07
juin
2015
"Urbanité, diversité et alterité : la devise d'une cité idéale ?" un passionnant article à lire ICI
Et quelques phrases fortes:
* "Aujourd'hui, dans leur novlangue, nos élus ressassent, sans aucun recul, des mots comme « ville-data », « smart city » et autre « cyberdémocratie » peuplée de « cybercitoyens ». Et qui mange du « cyberpain » ?"
* « Montagne, veux-tu ? » (nous on dirait plutôt "Plateau, veux-tu ?"). Cette empathie avec les éléments est la seule manière d'appréhender, physiquement et moralement, toutes les conséquences du projet que l'on concocte : les impacts des travaux sur la faune et la flore, les effets de l'imperméabilisation des sols sur la nappe phréatique, la transformation irrévocable du paysage, la disparition à jamais de la chanson du ruisseau qui caracole de caillou en caillou...
jeu.
04
juin
2015
mar.
02
juin
2015
Pourriez-vous détailler le surcoût lié à l'enterrement complet entre Palaiseau et Guyancourt de :
* la ligne seule (sans les gares) conservant avec le tracé actuel
* la gare de Palaiseau souterraine/aérienne
* la gare de Gif Orsay souterraine/aérienne
* la gare du CEA Saint-Aubin souterraine/aérienne
* la ligne avec un tracé enterré supprimant les gares de Palaiseau et de Gif Orsay, cette hypothèse permettant un tracé du métro "tout droit", le long de la RD36
Question posée le 2 juin 2015 sur le site SGP lors de la concertation renforcée
dim.
31
mai
2015
Droit au paysage et convention européenne
Comme vous le savez, le contrat de développement territorial Paris-Saclay Sud a reçu un avis DEFAVORABLE à l’unanimité des membres de la commission d’enquête.
Le rapport du commissaire enquêteur mentionne dans ses recommandations d’inclure “la Convention Européenne du Paysage", signée en
2000 à Florence, ratifiée et appliquée par la France depuis 2006.
Dans l'article 5, figurent plusieurs engagements, dont reconnaître juridiquement le paysage en tant que composante essentielle du cadre de vie des populations, expression de la diversité de leur patrimoine commun culturel et naturel, et fondement de leur identité.
L'impact paysager du métro aérien a-t-il été réellement apprécié, dans les termes imposés par la Convention Européenne du
Paysage?
En consultant votre site, on peut en douter puisque, sous l'onglet "une approche environnementale unique" on parle de déblais,
d'eau, d'énergie, de GES, mais pas de paysage, bien que le mot figure dans l'introduction.
Question posée le 31 mai 2015 sur le site SGP lors de la concertation renforcée
sam.
30
mai
2015
Dans le rapport de la commission d’enquête CDT, l’EPPS a répondu à une demande de précision que : « Le Christ de Saclay (…) a vocation à devenir un pôle d'échange intermodal majeur à l'échelle du territoire du CDT. L'opportunité d'organiser du rabattement voiture (P+R) à cet endroit est donc très importante. En première approche, 2 000 places pourraient être nécessaires à terme. Les études à mener sur l'organisation du futur pôle d'échange s'attacheront à dimensionner précisément ce besoin, à le phaser dans le temps et à rechercher les financements nécessaires à sa réalisation. »
Nous aimerions donc que la SGP nous précise l’objectif de ce métro ligne 18 : son objectif est-il d’amener en transport en commun un maximum des 100 000 personnes appelées à terme à travailler sur le Plateau de Saclay ? Auquel cas, nous ne comprenons pas quelle est la nécessité de construire un parking de 2 000 places au Christ… endroit où doivent arriver les gens et non pas en partir ! Car d’où viendraient ces 2 000 voitures?
Merci de nous expliquer la logique de « il faut un parking de 2 000 places au Christ » (et ce n’est visiblement qu’appeler à évoluer à la hausse) et par là-même, la finalité de ce métro.
Question posée le 30 mai 2015 sur le site SGP lors de la concertation renforcée
sam.
30
mai
2015
Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs les membres de la commission d’enquête,
Nous avions posé une question à la SGP le 30 mai 2015 (cf ci-dessous) au sujet des gares de Gif-Orsay et de Saint-Aubin-CEA en liaison avec la zone de danger autour du CEA-Saclay. Il nous avait été confirmé que « Cette zone de danger immédiat d’un rayon de 1 000 m est définie autour des Installations Nucléaire de Base. Elle ne permet pas, pour le moment, l’ouverture d’un Etablissement Recevant du Public (ERP) de catégorie 5 de type gare. De fait, la construction de la gare CEA est conditionnée par la réduction de ce périmètre. » et que donc « Tant qu’elle ne sera pas, le terminus du 1er tronçon sera effectivement Orsay-Gif. »
Cela suscite donc de notre part des questions supplémentaires :
• Quid du retournement des trains ? Le profil des voies présenté par la SGP, dit en double U, ne semble en effet pas permettre le changement de voie... Quelle est donc la technique retenue ?
• Quid du stockage des trains ? Lors de la réunion du 22 mars à massy, Mme Grégoire a affirmé que les trains ne seraient pas tous stockés au centre de maintenance, mais que certains d'entre eux seraient stockés aux terminus. Quelle est la capacité de stockage prévue à Orsay-Gif? Comment ce stockage s'effectuera-t-il ? Cela signifie-t-il que le viaduc sera dès le départ construit jusqu’au Christ de Saclay et que des trains seraient stockés sur cette partie du trajet ?
• La gare Orsay-Gif devra-t-elle, dans l'attente de l'hypothétique gare prévue au Christ de Saclay, développer un pôle multimodal ? Quelle emprise au sol ? Quels équipements ?
• La SGP semble penser pouvoir ouvrir la ligne en 2024 avec la gare CEA-Saint-Aubin en fonctionnement. Nous aimerions connaître le délai minimum qu’il faudrait à partir de la fin du démantèlement acté par l’ASN (et donc un nouveau porté à connaissance) pour que la gare soit en fonctionnement (= soit le temps incluant l’enquête publique, la DUP et bien sûr le temps de construction, celle-ci ne pouvant commencer avant la DUP).
Le collectif Moulon2020
Question posée à la SGP le 30 mai 2015 (réponse à la suite)
Nous aimerions savoir ce qui se passera tant que la zone de danger de 1km autour du CEA ne sera pas levée. La gare de Gif Orsay sera-t-elle le terminus ? Si oui, comment les choses s'organiseront-elles?
Nous sommes surpris de lire simultanément
• dans le dépliant de la SGP : « sous conditions de la faisabilité de la gare CEA Saint Aubin, en fonction de l’évolution des activités du CEA. Des mesures conservatoires permettront d’achever ultérieurement la construction de la gare »
• et dans les réponses toutes récentes de l’EPPS à la commission d’enquête publique CDT que « L'arrivée du terminus provisoire de la ligne 18 dès 2024 permettra la réalisation d'un véritable pôle d'échanges avec un nouveau parvis en lien avec la gare routière et un premier parking de rabattement. »
Il devient totalement insupportable pour les citoyens d'être renvoyés d'un acteur (public qui plus est, donc censé porter l'intérêts commun) à l'autre en saucissonnant les projets de façon à en cacher les incohérences. D’autant que dans le rapport de la commission d’enquête, l’EPPS poursuit : « Pour garantir la cohérence de l’ensemble de ces projets arrivant progressivement à cet endroit, l’EPPS a pris en charge le rôle de coordination des projets d’infrastructure, via la réalisation et le suivi d’un schéma directeur pour l’aménagement du Christ de Saclay en pôle multimodal. ».
Question posée le 30 mai 2015 sur le site SGP lors de la concertation renforcée
sam.
30
mai
2015
Mardi soir, lors de la réunion publique, une personne de la salle a souligné qu'initialement, la ligne 18 (verte à l'époque), comportait seulement 4 gares (Orly, Massy, Saclay et Versailles) et qu'il était prévu enterré sur l'ensemble du trajet, ce qu'a confirmé Mme la Garante de la concertation. Les représentants de la SGP ont alors affirmé que c'était lors du débat public organisé par la commission nationale du débat public que "pour répondre à la demande qui s'était exprimée, le nombre de gares était passé à 10".
Est-il possible d'avoir, pour chacune des gares supplémentaires sur le Plateau (Palaiseau et Gif Orsay) les extraits du débat public qui ont conduit à cette décision (accompagnés des noms des personnes/associations /institutions ayant fait ces demandes) ?
Question posée le 30 mai 2015 sur le site SGP lors de la concertation renforcée
lun.
11
mai
2015
DU 11 MAI AU 12 JUIN
Vous trouverez un lien vers tous les documents de l'enquête: ICI
Dossier d'enquête consultable en mairie de Gif, aux heures d'ouverture de la mairie
Pour voir le commissaire-enquêteur (à la mairie de Gif)
samedi 6 juin 9h-12h
vendredi 12 juin 15h30-18h
Contribution du collectif: lire la suite
ven.
08
mai
2015
Monsieur Veltz,
nous nous sommes pincés en lisant l'entretien du Journal du Grand Paris dans lequel vous affirmez que"aujourd’hui, vous ne pouvez pas acheter votre baguette de pain sur le plateau de Saclay, en dehors de la ville nouvelle de Saint-Quentin." (ICI, dans le paragraphe "Vous allez aussi construire des logements ?")
L'agriculture est au cœur de l'écosystème du plateau, et nous sommes nombreux à nous battre pour qu'elle le reste. Aussi nous souhaitons vous informer que, sur le plateau de Saclay, Emmanuel et Cristiana Vandame cultivent du blé bio, et proposent, au Fournil de Villiers-le-Bâcle, d'excellents pains, dont des baguettes, élaborés à partir de leurs récoltes.
Lors de l'inauguration de l'exposition... (lire la suite)
ven.
08
mai
2015
ven.
01
mai
2015
A l'heure où s'ouvre l'exposition universelle de Milan ayant pour thème "Nourrir la planète", nous ne pouvons nous empêcher d'écouter attentive-ment ce que le pavillon de la France transmet comme message et de le relier à l'enquête publique DUP Corbeville qui veut exproprier un agriculteur de 50 hectares de terres parmi les plus fertiles d'Europe pour faire... on sait pas quoi, le dossier ne le précisant pas.
Ecoutons tout d'abord le Président de la Républi-que. Sur le site de l'exposition universelle 2015, on peut lire dans la partie "Réponses de la France" des phrases qu'il a prononcées le 11 septembre 2012, à Rennes et qui sont donc visiblement toujours d'actualité au plus haut niveau de l'Etat): « Pour nourrir le monde, toutes les agricultures de tous les pays... (lire la suite)
jeu.
30
avril
2015
La commission d'enquête, composée de la présidente de le commission et de deux commissaires enquêteurs titulaires, vient de déposer son rapport de 217 pages, dans lequel elle analyse les contributions des près de 700 personnes/associations/collectifs qui ont fait des remarques et/ou des propositions sur le CDT (contrat de développement territorial).
Après ce très gros travail qui a permis de réaliser ce rapport, complété par 202 pages d'annexes, la conclusion est:
En conséquence, la commission d'enquête, à l'unanimité de ses membres,
donne un AVIS DÉFAVORABLE au projet de CDT « Paris-Saclay Territoire Sud »
lire la suite
lun.
13
avril
2015
Vous trouverez sous la carte des documents
pour vous aider à comprendre le pourquoi de cette bataille désormais juridique :
mar.
17
mars
2015
Dans le cadre des projets Paris-Saclay et Grand Paris,
une nouvelle ligne de métro devrait traverser un plateau encore agricole et protégé par un décret instituant une ZPNAF (Zone de Protection Naturelle, Agricole et
Forestière).
Nous en contestons le bien-fondé.
Des solutions alternatives existent, je demande qu’elles soient étudiées rapidement et mises en œuvre au rythme des besoins :
*les centres vie du Plateau étant à moins de 3 km d’une gare des RER B ou C, amélioration de la ligne de RER B et remplacement du RER C par le tram train (prévu en 2020 Evry => Versailles Chantiers) dont je demande le prolongement jusqu’à... lire la suite du texte de la pétitionn et signer si vous le souhaitez: ICI
jeu.
12
févr.
2015
Le CDT Paris Saclay Ouest a été signé le 14 décembre 2015
mer.
14
janv.
2015
Ce texte (dont nous vous présentons la trame avant la possibilté de le télécharger en intégral) a été
écrit par plusieurs personnes du collectif, ce qui explique aussi sa longueur.
LA FORME :
Nous contestons
1) le principe même d’une enquête publique réalisée avec un dossier:
* non démocratique (validé par les maires sans information préalable ni discussions en conseil municipal)
* vieux de plus d’un an et obsolète
* non conforme au décret relatif
aux CDT
2) le territoire sur lequel a lieu cette enquête publique:
* L’enquête laisse de côté des communes au cœur du projet
* Le dossier se base sur un découpage territorial qui n’aura bientôt plus cours
3) le parcours du combattant du citoyen ordinaire pour avoir de l'information et la non
concertation
Pour lire nos autres remarques/propositions sur le FOND, faire suite...
mar.
13
janv.
2015
Avant toute chose, nous voulons remercier Mme la Prési-dente de la commission d'enquête et les deux commissaires enquêteurs d’avoir prolongé l’enquête publique. Ces trois semaines supplémentaires étaient nécessaires sur un sujet aussi lourd que le CDT, ils ont écouté tous ceux qui leur demandaient « plus de temps », merci.
Ce temps a permis de faire une réunion publique de plus, ce dont nous nous réjouissions, montant à 6 leur nombre : 2 à Palaiseau, 1 à Orsay, 1 à Saint-Aubin, 1 à Bures et 1 aux Ulis (laissant Gif grand absente de cette concertation, car contrairement à ce que M. Bournat a affirmé aux Ulis le 8 janvier, non, toutes les communes n’ont pas eu de réunion publique CDT ouverte à tous. Ni Saclay ni Gif n’en ont eue).
Malgré ces 6 réunions publiques, la commission d'enquête l'aura sans doute très bien senti le 8 janvier, le sentiment d’insatisfaction des personnes présentes dans la salle quant à la concertation est toujours aussi fort. M. Pasquier a répondu aux protestations:
ven.
09
janv.
2015
L’annonce, sur le site de la ville de Gif, ne laisse planer aucun doute sur ce que suscite chez nos élus, la création de la nouvelle université Paris Saclay: beaucoup de fierté. Avec un étalage de GROS chiffres. Rendez-vous compte, l’Université Paris-Saclay regroupera 60 000 étudiants. 60 000 !
Extrait du site de Gif :
mar.
30
déc.
2014
Nouvelle rubrique sur le site municipal de Gif annoncée par un « Il était une fois le Moulon», appellation qui, nous en sommes
sûrs, ne fera pas plaisir aux connaisseurs de ce quartier qui se doit d'être appelé non pas « le Moulon », mais « Moulon »…
Imaginez un titre de Gif Infos parlant de « le Chevry » ou « le Courcelle »
vous vous diriez très certainement...
lun.
22
déc.
2014
Vous habitez Gif, Bures, Orsay… bref, dans une des communes de la vallée…
Réfléchissez deux minutes et demandez-vous pourquoi vous êtes venu(e) vous y installer, ou, si vous y êtes né(e), pourquoi vous y êtes resté(e)… pourquoi vous aimez y vivre…
Vous habitez Villiers, Saint-Aubin, Vauhallan… bref, dans une des communes du Plateau…
Réfléchissez deux minutes et demandez-vous pour quelles raisons vous êtes aussi fort attaché(e) à ce territoire…
Pour tout un tas de raisons, sans aucun doute : hasards de la vie, commodités (pas tous les jours qu’un territoire aussi
« nature » que le nôtre rend accessible en trois quarts d’heure de RER le cœur de Paris), raisons professionnelles (la zone de Courtaboeuf, le CNRS, le CEA, la fac d’Orsay, autant
d’emplois qui ont sûrement donné envie à bon nombre de s’installer à proximité de leur travail), raisons personnelles… mais aussi peut-être ceci :
parce qu’à portée d’yeux, de pied, de souffle, nous avons « ça »…
mer.
17
déc.
2014
La contribution du collectif Moulon 2020 (à voir ci-après) s'est inspirée de l'avis, très complet et expliquant très clairement la situation, que Mme Renée Delattre, citoyenne de Vauhallan, a collé hier sur le registre de Saclay:
"L’article 21 de la Loi du 18 janvier 2013 demande que les CDT permettent d’assurer « la prévention … des risques technologiques ». Or ceux-ci sont totalement occultés dans ce dossier d’enquête.
La FICHE 32 « Le secteur du CEA » omet de présenter:
lun.
15
déc.
2014
« Garantir la viabilité économique et fonctionnelle des exploitations agricoles du territoire » (page 28 du CDT). « Pérenniser l’agriculture du Plateau » (motion CAPS).
Si nos élus et les signataires du CDT ne veulent pas que ces objectifs (que nous partageons complètement) restent des vœux pieux, il est essentiel qu’ils s’enga-gent en premier lieu sur la préservation du principal outil de travail des agriculteurs : leurs terres, qui, avec 4 mètres de limon fertile, sont en plus parmi les meilleures de France.
Nous entendons déjà la réponse : « c’est déjà fait, puisque la ZPNAF protège de toute urbanisation 2333 hectares du Plateau ». Certes, mais ce chiffre cache cependant une réalité qui serait problématique pour n’importe quel entrepreneur dans n'importe quel secteur d'activité et...
lun.
15
déc.
2014
dim.
14
déc.
2014
Un excellent article sur le site "Le Plateau de Saclay":
Qu’on soit pour ou contre le Grand Paris, être conscient de la mascarade ne doit pourtant pas nous dispenser de répondre à l’enquête. Ce qui attire surtout les chercheurs, ce sont des projets de recherche suffisamment financés, bien plus que des infrastructures épuisant le budget. Alors, ce contrat mal évalué doit évoluer, et nous pouvons peser pour en réduire la démesure de l’impact et du coût. En demandant par exemple : lire ICI
dim.
07
déc.
2014
Plusieurs constats sur le Plateau de Saclay:
1) le fait que les cantines scolaires de nombreuses com-munes du territoire sont livrées en liaison froide par des sociétés de restauration extérieures. La qualité des repas, quelles que soient les sociétés en question, n’atteint pas celle des plats cuisinés sur place, « tout frais ». Une cuisine du territoire où seraient élaborés, le jour même, les repas de tous les écoliers du territoire, permettrait en outre d'être plus "développement durable" en rapprochant le lieu de production des repas des lieux de consommation.
2) L’agriculture : ancrée sur le territoire…
« L’activité agricole est une composante essentielle de la frange Sud de Paris-Saclay. », elle est une « partie intégrante du projet stratégique » (CDT, page 28)
Elle « doit être étroitement intégrée à la vision d’ensemble du territoire. » (CDT, page 192),
3) … et qui doit rester vivante au-delà de la ZPNAF :
« La préservation des terres agricoles (…) passe non seulement par l’arrêté de ZPNAF mais aussi par un ensemble de projets permettant d’assurer la pérennité de l’agriculture. » (motion votée par la CAPS le 13 novembre 2014)
4) Quelques centaines d’hectares où se joue la réussite de l’imbrication ville-nature…
« La frange intermédiaire (NB : « quelques centaines d’hectare » (CDT p 82), 500 selon l’EPPS dans « les échelles de Paris Saclay) entre les espaces urbains et les espaces ouverts est en effet par excellence le lieu où se joue la réussite de l’imbrication ville et nature. Aménager les lisières, c’est mettre en place les conditions pour que cette rencontre soit féconde et améliore la qualité de vie des habitants du territoire. » (page 82 du CDT)
5) … et où est envisagée de l’agriculture péri-urbaine
Réponse faite le 20 octobre 2014 par l’EPPS à notre collectif sur ce que sont les lisières : « paysage vivant et évolutif, ouvert sur la ville, elle alternera pépinières, vergers, cultures céréalières et maraîchage, jardins partagés et terres dédiées à la recherche agronomique ».
6) Une étude très poussée de Terre et Cité sur les circuits courts
En 2009-2010, l’étude de Terre et Cité « Des circuits courts pour la restauration collective des Pays de Saclay » a mis en évidence que l’offre et la demande de produits en circuits courts pour la restauration collective pourraient être en adéquation.
En mettant bout à bout ces constats, nous proposons l’idée suivante :
· une cuisine centrale pour la restauration collective des communes des environs.
· des repas faits autant que faire se peut, en intégrant des légumes, fruits, produits laitiers, poulets, pain... ultras-locaux (produits sur le Plateau) ou locaux (Plateau de Limours, Triangle Vert, exploitants situés dans le PNR).
* une fois recensées les productions du Plateau disponibles pour être intégrées dans cette cuisine centrale, préservation pour l'agriculture d'un maximum de superficie des lisières non prévues dans le CDT pour rester agricoles, de façon à intégrer dans les repas de la cuisine centrale autant de produits locaux que possible.
Idée développée dans la fiche 43bis ci-dessous:
sam.
06
déc.
2014
Les propositions présentées dans ce texte remettent assez profondément en cause certains aspects de Paris-Saclay considérés par beaucoup comme des acquis indiscutables. Sauf que l’enquête publique sur le CDT Paris-Saclay Territoire Sud, qui aurait dû être le préalable à toutes les autres, puisque ce document présente le projet dans sa globalité pour la première fois, arrive après moultes autres enquêtes concernant des parties de CDT.
Nous avons donc considérés que nous pouvions encore faire des propositions sur les fondamen-taux, puisque ceux-ci n’ont jamais été mis en discussion au sein de la société civile. Mme la Présidente de la commission d’enquête nous a d’ailleurs encouragé(e)s à le faire : c’est donc que nous aurons une réponse « sur le fond » et non, comme trop souvent dans les autres enquêtes, un simple « il est trop tard, cela a déjà été décidé ». Voilà ces propositions :
Nous demandons que :
1) les grandes écoles situées à moins de 27 kilomètres de la frange sud du Plateau et dont les travaux n’ont pas commencé s’alignent sur ce qui se passe pour la fac d’Evry qui elle, va rejoindre la FCS sans pour autant déménager.
2) les bâtiments de la fac d’Orsay devant déménager restent localisés sur le campus vallée et soient réhabilités.
3) la zone de Courtaboeuf soit consolidée dans sa place de « zone économique phare du CDT » et que les m² de développement économique prévus sur le campus urbain soient relocalisés sur Courtaboeuf.
Explications et détails de ces contre-propositions :
dim.
30
nov.
2014
· de revoir sérieusement à la baisse les ambitions démesurées et irréalistes du cluster ;
· l'abandon de la ligne 18 au profit d'une desserte du plateau utilisant les infrastructure existantes ;
· de revoir le CDT de fond en comble, sur la base d'hypothèses réalistes et non de chimères ;
· que soient interrogés, au-delà des discours incantatoires, les réels mérites du projet de cluster Paris-Saclay, qui n'a fait l'objet d'aucune expertise indépendante, ni du moindre débat public.
mer.
26
nov.
2014
Comme l’explique le texte cité plus bas,
validé par le Préfet de Région et les maires du territoire :
« L’activité agricole est une composante essentielle de la frange Sud de Paris-Saclay ».
En effet, le Plateau de Saclay, c’est :
sam.
22
nov.
2014
A quelle occasion ? Pour le vernissage de l’exposition « Paris-Saclay : le futur en chantier(s) »
Quand ? jeudi 27 novembre à 18h
Où ? Maison de l'architecture d'Ile-de-France
(148 boulevard du Faubourg Saint-Martin,
Paris 10ème, métro Gare de l’Est)
L’idée ? Inviter l’agriculture du Plateau, grande oubliée de la présentation de cette exposition et des 3 jours de débats, tables-rondes et conférences qui l’ouvrent. En effet,...
lun.
17
nov.
2014
Nous demandons que:
* le parking-relais de 2 000 places au Christ de Saclay soit supprimé.
* la RD36 reste en 2x 1 voie.
de façon à être cohérent avec la "stratégie concertée de développement durable" prônée par le CDT lui-même et réaffirmée avec force par les maires des 7 communes qui ont placé la "nécessité d'un développement plus harmonieux et plus durable" de notre territoire au 1er rang de leurs priorités dans la motion votée en conseil CAPS qu'ils ont collée sur les registres de l'enquête publique.
lun.
17
nov.
2014
Afin de préserver nos vallées des risques d’inondations amplifiés par le futur bétonnage des terres, nous demandons, au préalable de tous les travaux non encore commencés, la restauration du réseau des rigoles et une mobilisation générale pour l’inscrire au patrimoine mondial de l’Unesco.
Comme le disait le 4 octobre 2013 « Paris-Saclay le média » :
L’Association des Etangs et Rigoles du
Plateau de Saclay (ADER) poursuit donc son patient travail d’information sur cet héritage....
lun.
17
nov.
2014
Puisque « l’activité agricole est une composante essentielle de la frange Sud de Paris-Saclay. Partie intégrante du projet stratégique, elle doit donc être préservée et optimisée pour devenir un élément structurant du territoire. » p 28 du CDT, alors, sur les « quelques centaines d’hectares de la lisière du sud du Plateau » (p 85), mettons ces paroles en actes et proposons: proche des grandes cultures, des espaces intermédiaires avec des activités à dominante agricole : élevage de volailles bio, ferme à insectes, maraîchage, vergers…. et proche de la ville, des espaces intermédiaires d’agriculture périurbaine : des jardins familiaux, des potagers pour les écoliers du quartier,...
Contribution à développer
lun.
17
nov.
2014
Nous demandons une remise à plat du schéma des transports : les centres vie du Plateau sont en moyenne à 3km d’une gare du RER B ou C. Alors, au lieu de dépenser 2,9 milliards (a minima !) pour un nouveau métro, consacrons cet argent public à améliorer l’existant : créons des liaisons Plateau-Vallée innovantes : téléphériques (à Gif, au Guichet), autolib, stations de vélibs électriques… Pas de métro sur le Plateau ! (fiche 3).
Contribution à développer...
En attendant, vous pouvez lire l'excellent texte concernant le métro du Collectif OIN Saclay dont nous partageons complètement l'analyse: page 3-4-5 de ce document: ICI
lun.
17
nov.
2014
Nous demandons que les largeurs de voies soient systématiquement revues à la baisse, de façon à revenir sur un tel étalement qui va complètement à l’encontre de la compacité et de la volonté très clairement annoncée par le CDT lui-même de préserver des hectares de terres agricoles.
lun.
17
nov.
2014
Quand on tracte pour essayer d’inciter les habitants du territoire à donner leur avis dans les registres d’une enquête publique, la réflexion qui revient le plus souvent est :
- « Vous croyez que cela sert à quelque chose ? « Ils » ont déjà tout décidé, « ils » ne nous écouteront pas ».
Ce « ils » veut tout dire. Il reflète parfaitement...
lun.
17
nov.
2014
Il est très clair, en lisant différents documents parus depuis la validation du CDT en septembre 2013, que le Learning Center, projet présenté comme emblématique, fédérateur pour le territoire, pièce maîtresse de l’Université Paris Saclay, a revu sa voilure à la baisse : en taille (10 000 m² au lieu des 15 000 prévus), et donc en possibilités offertes (par exemple, l’espace événementiel pourrait être supprimé), sans aucun doute pour des raisons budgétaires puisque le coût initial estimé à 100 M€ serait réduit à 60, voire à 39.
Nous demandons donc que ce learning center, qualifié d’emblématique par ceux-là mêmes qui ont imaginé l’ensemble du projet Paris Saclay, soit à la mesure du projet global :
· qu’il revienne à ses dimensions et à son coût initial,
· ou s’il est vraiment moindre en taille et en investissement, que l’ensemble du projet soit revu lui aussi à la baisse, de façon à devenir plus raisonnable, aussi bien en emprise sur le territoire qu’en dépense d’argent public dans une époque où nous en manquons. Nous demandons aussi, dans ce cas, et dans la volonté affichée par l’aménageur de ne pas consommer trop de terres agricoles, que les 3 500 m² SDO prévus pour le « 2ème bâtiment » soient rendus à un projet agricole. (Détails de l'argumentation ci-dessous)
lun.
17
nov.
2014
lun.
17
nov.
2014
Nous n'aurions pas osé le dire (enfin, si !) mais si c'est quelqu'un du métier qui le dit... et dans le courrier de l'Architecture, qui plus est !, c'est encore plus fort ! Lire ICI
lun.
17
nov.
2014
PPP : « Partenariat Public Privé ». Ce sont des contrats, réalisés entre l'État (ou une collectivité locale) et un consortium pouvant réunir banques, investisseurs, entreprises de construction et prestataires de service. Pour les marchés publics, le privé n'a que le chantier à réaliser. Pour un PPP, il gère, en plus, l’équipement pendant 15, 30 voire 40 ans, en échange d'un loyer (ce qui différencie le PPP de la délégation de service public où le privé se rémunère sur l’exploitation du service). A la fin de la durée prévue au contrat, le bien devient propriété de l’Etat ou de la collectivité.
Le projet de campus est concerné par les PPP: au moins pour le bâtiment B de Centrale. En effet...
lun.
17
nov.
2014
Il est tout à fait étonnant que la fiche 42 du CDT « oublie » la villa gallo-romaine de Moulon ; le travail des archéologues a pourtant montré que « dès le début du IIe siècle avant notre ère, le terroir est mis en valeur à grande échelle. Durant cette période, la multiplication de petits domaines agricoles distants d’environ 300 mètres, accompagne l’émergence de sites aristo-cratiques qui se concentrent surtout aux rebords sud et nord du plateau. La culture du blé dur, au cours de l’âge du Fer, témoigne d’un haut degré d’innovation et de la recherche de compétitivité de ces domaines agricoles gaulois. »
Bien avant que l'INRAP n'intervienne sur le Plateau de Saclay, en 1992 et 1993,, lors de la construction de la Maison de l'Ingénieur de l'université Paris-Sud sur les ...
lun.
17
nov.
2014
Nous aurions voulu confirmation que le périmètre de l’OIN englobe bien 49 communes. Il nous a semblé que M. Bournat, lors de la présentation du CDT pendant la réunion publique vendredi à Bures, parlait de 27 dans son slide. L’EPPS transformée en EPA (mais cela est-il toujours d'actualité) doit justement ne s’occuper "que" de 27 communes ? Merci de nous (re)mettre au clair sur le sujet.
Le Périmètre d’action de l’Etablissement public Paris-Saclay s’étend sur 49...
jeu.
13
nov.
2014
A lieu en ce moment sur Paris Saclay (et plus spécifiquement sur la ZAC Moulon) une consultation publique sur une demande de dérogation « espèces protégées »... Cela nous a rappelé un chiffre mis en avant il y a un mois à peine par la WWF, issu de son « Rapport Planète Vivante 2014 » dans lequel elle suit l’évolution de plus de 10 000 populations d’espèces vertébrées entre 1970 et 2010. Ce chiffre dit que...
dim.
09
nov.
2014
Plus que des questions aujourd'hui, ce mail sera pour vous faire des demandes:
* Vous aviez annoncé, dans votre rubrique "Agenda des concertations" (et nous vous en remercions) les réunions publiques CDT de juillet, nous ne comprenons pas pourquoi vous avez omis d'annoncer celles des 4 et 14 novembre. Il est trop tard pour celle de Palaiseau mais encore temps pour celle de Bures (qui en plus des Buressois, s'adresse aux Giffois, aux Saclaysiens et aux Saint-Aubinois). Votre site étant sans doute largement lu, cela permettrait à un maximum de citoyens d'être informés de cette réunion d'information et d'échanges.
Nous vous remercions de l'annoncer au plus vite sur votre site, la réunion étant vendredi.
Ces réunions préalables à l’enquête publique...
jeu.
06
nov.
2014
Dès le 1er jour de l'enquête publique, les Ulis et Palaiseau s'apprêtent à faire des amendements au CDT (Contrat de Développement Territorial): abandon du déplacement du centre commercial Ulis 2 pour l'une (et donc de la construction de 2000 logements en son lieu et place), demande de revue à la baisse de 20% de l'objectif logements sur la ZAC de Polytechnique, soit 500 logements en moins, pour l'autre. Seulement la TOL (Territorialisation de l'offre de logements) régionale conserve la même exigence vis-à-vis du nombre de logements à construire.
sam.
01
nov.
2014
Vendredi 31 octobre, le collectif a envoyé un mail à M. le garant de la concertation, lui demandant d'intervenir afin que nos concitoyens giffois, ulissiens, saint-aubinois et saclaysiens puissent eux aussi être mieux informés... et se sentir concernés par l'enquête publique.
En effet...
ven.
31
oct.
2014
Nous rappelons que le CDT engage notre territoire sur les quinze prochaines années et que l'un des outils essentiels pour expliquer aux citoyens, écouter leurs réactions, échanger avec eux, est la réunion publique.
Notre collectif tient donc à remercier vivement les Maires qui prennent la peine d'en organiser.
Bures : réunion publique le 14 novembre
Gif : pas de réunion publique programmée
Les Ulis : pas de réunion publique programmée
Orsay : une réunion publique a eu lieu le 7 juillet
Palaiseau : après une réunion publique le 9 juillet, une 2ème est organisée le 4 novembre
Saclay : pas de réunion publique programmée
Saint-Aubin : pas de réunion publique programmée
Pour plus de détail : ICI
sam.
25
oct.
2014
Du 27 octobre au 15 novembre
TOUT LE DOSSIER:
et fin des annexes (télécharger la partie 4 de cette page: ICI)
Si vous voulez donner votre avis: c'est par voie électronique (uniquement): ICI
Vous trouverez ci-dessous ce sur quoi le collectif Moulon 2020 souhaite alerter l'EPPS et la DRIEE. Chacun peut bien entendu, s'il le souhaite, s'inspier de ces textes pour faire une contribution personnelle à cette consultation. : lire la suite...
ven.
24
oct.
2014
Le collectif COLOS pose cette très bonne question...
... et y répond, en faisant, en plus, des propositions: à lire ICI pages 3, 4 et 5
jeu.
23
oct.
2014
Un EXCELLENT texte du collectif COLOS: à lire ICI pages 1, 2 et 3
lun.
20
oct.
2014
1/ Le terme lisière, qui habituellement désigne une ligne marquant la limite de la forêt, semble acquérir un nouveau sens, et une nouvelle ampleur, dans le projet Paris-Saclay... puisque les lisières, habituellement mesurées comme des longueurs, sont désignées dans les documents en ha. Nous vous remercions donc d'expliquer ce que recouvre pour vous... et les urbanistes, le terme lisière.
Ou frange verte. Pour assurer...
sam.
18
oct.
2014
Quand, sur un projet qui va autant bouleverser notre territoire, on consacre moins d’espace dans le journal municipal à deux enquêtes publiques fondamentales (deux tiers de page en octobre 2013 pour annoncer la réunion publique concernant la création de la ZAC Moulon et un petit encadré en novembre 2013 annonçant l’enquête publique Déclaration d’Utilité Publique), moins d’espace donc qu’à la consultation des habitants sur les noms de rues de la future ville (double page dans le Gif Infos d’octobre 2014), il faut s’attendre à ce que les citoyens parlent de « mascarade » et aient envie, deux minutes, pour se détendre, de faire les clowns.
lun.
13
oct.
2014
1/ Suite à la réunion de chantier où nous avons appris que le "lieu de vie" ne serait (à terme) pas relié au futur réseau de chaleur utilisant la géothermie, nous aimerions savoir ce qu'il en est pour les programmes dont les projets ont été attribués ou dont les consultations sont en cours (logements étudiants 3F, Centre de nanosciences et nanotechnologies, Centrale Bât. A, ENS, EDF Lab Campus, EDF Lab R§D, ENSAE, Extension des labos X, Extension Digiteo, Institut Mines-Telecom, ISMO, Quaero, Radar aviation civile // logements étudiants sociaux, Centre Physique Matière Rayonnement, Centrale Bât B, Institut Climat Environnement, Institut photovoltaïque IdF, Logements Commerces Services Moulon, Pôle Recherche Neurosciences
Les projets aujourd’hui en chantier ou devant démarrer prochainement...
lun.
29
sept.
2014
ven.
26
sept.
2014
1/ Sur le document de mai 2014 "Campus urbain de Paris-Saclay - Calendrier des consultations" figure un parking-silo de 500 places que nous ne retrouvons pas sur le plan. Où ce parking se situera-t-il?
Sur ce thème du stationnement, suite à la dernière réunion de chantier et aux divers
jeu.
25
sept.
2014
25 septembre 2014. Gif Infos d’octobre est dans ma boîte aux lettres. Je le feuillette et trouve page 20, surmonté d’un magnifique « Concertation », un titre qui me fait chaud au cœur :
« Quartier de Moulon : votre avis nous intéresse ! ».
D’autant plus plaisir que j’aperçois également un encadré « Participez à la consultation : comment faire ? ».
« SUPER », me dis-je, « et BRAVO à notre...
lun.
22
sept.
2014
En rose: ZAD et foncier transférable par l'Etat
En vert: les gares de la ligne 18 de métro
En jaune les limites des 2 ZAD
carte publiée par l'EPPS en mars 2014
lien ICI
lun.
09
juil.
2018
Il est très important de donner notre avis sur ce métro aérien (à nouveau... histoire de montrer que l'opposition à ce projet coûteux pour les finances publiques, calamiteux pour les terres agricoles du Plateau et pouvant être remplacé par des transports beaucoup plus rapides à mettre en place, tout aussi efficaces, voire plus, pour désengorger le plateau et nettement moins chers).
Cette fois, c'est l'enquête "environnementale".
Vous trouverez ci dessous les avis de plusieurs associations/collectifs du Plateau dont vous pouvez vous inspirez (mais (IMPORTANT), il ne faut pas recopier mot pour mot pour que cela soit pris en compte par les commissaires enquêteurs).
Et rappelez-vous : il faut avoir participé avant mardi 10 juillet 19h ! : ICI
Avis 23 de la SCI Terres Fertiles : Il est indispensable que la commission d’enquête aboutisse à la conclusion que l’étude d’impact sur laquelle il lui revient de statuer n’est aucunement applicable au tronçon ouest (Christ de SaclayVersailles) de cette ligne 18.(télécharger la totalité de l'avis plus bas)
Avis 2457 : "NON à ce projet qui ne règlera pas les problèmes de transport de ceux qui travaillent dans la vallée ou sur le plateau, et qui empêchera d'autres solutions adéquates."
Avis 2428 du PNR Haute Vallée de Chevreuse : "Le comité syndical rappelle son opposition au tracé aérien qui porterait un préjudice définitif au paysage du Plateau de Saclay et à la ZPNAF, s'inquiéte des conséquences de ce projet sur la pérennité du Golf National" (télécharger la contribution entière un peu plus bas)
Avis 2409 et 601 de Mme Delattre formatrice aux Risques Majeurs et protection de l'Environnement (IFFO-RME), membre de la Commission Locale d'Information (CLI) de Saclay : "La ZNA est de 500m autour des clôtures du CEA de l'époque, ce qui explique le périmètre découpé, et qui englobe Cis-Bio aujourd'hui indépendant , mais sur les terrains d'origine du CEA. D'après la jurisprudence cette ZNA interdit toute construction sur ou sous le sol, donc même la construction des piliers du viaduc sont interdits, ainsi que la gare! (télécharger la contribution entière un peu plus bas)
Avis 88 de Jouy Ecologie : Jouy Ecologie considère qu’il est effectivement prématuré d’accorder une autorisation
environnementale pour le tronçon Saclay-Versailles en raison de
- l’insuffisance de l’évaluation du cumul des impacts cf. point 1 et notamment des risques majeurs d’artificialisation du Plateau de Saclay actuellement non pris en compte dans l’étude d’impact ;
- des évolutions à prévoir d’ici 10 ans sur ce territoire ;
- des possibles évolutions de la règlementation en matière environnementale ;
- des évolutions dans l’appréciation des besoins de transport au regard des nouvelles
technologies.
et demande le report de l’autorisation environnementale pour le tronçon Saclay-Versailles (avis complet à télécharger plus bas)
Avis 2457 : Habitant du plateau, non loin du parcours aérien de la ligne 18, je suis contre la création et la mise en exploitation de la ligne 18.
En effet, aujourd'hui, ce projet de métro montre de grandes faiblesses dans sa justification :
- le rendement d'exploitation sera négatif (pas assez de monde dans ce métro, les flux de personnes ne sont pas dans ce sens et n'évolueront pas dans cet axe)
- le coût de réalisation est exorbitant, au point de ne pas pouvoir enterrer 14 petits km de métro....
- l'impact environnemental est important et négatif :
- sonore (augmentation des nuisances sonores du plateau),
- visuel (barre visuelle sur un plateau dégagé et agricole, la campagne à proximité de Paris deviendra une banlieue standard),
- agricole (10% de terres agricoles bio sont déjà là, sur le plateau, et le gouvernement du président Macron vient d'annoncer que l'objectif de la France est de passer à 15% de terres agricoles Bio partout en France, c'est une priorité pour la France. Ce n'est pas logique de commencer par déconstruire ce qui existe déjà, c'est une perte d'investissement et d'argent pour la France)
- pour la Faune et la Flore : le plateau est riche en faune et en flore. La changer d'habitat ne fera que la faire mourir.
D'autres solutions existent, des études ont été réalisées, présentées, par des acteurs du plateau. Inspirez vous de leurs conclusions, partagez eux leurs expériences du plateau et faisons de ce plateau un monde meilleur.
Avis du Collectif Pole-Gare-Saint-Rémy :
Le Collectif Pole-Gare-Saint-Rémy émet un avis négatif à toute partie de ce projet de Ligne "L18" fragilisant la ligne sud du RERB. Plus explicitement, tout élément de ce projet :
* Qui remet en cause la possibilité de stocker des trains RERB supplémentaires sur le "hub" industriel de Massy-Palaiseau. En cela le Collectif est opposé au blocage pour ce long chantier des terrains CEMEX (OA12 p168/440 de L18_DAE_Volet_F_Annexes_oct 2017.pdf, soit le volet F-14) initialement prévus pour 5 voies de garage RERB supplémentaires.
* Qui impose ainsi le déplacement de voies garages du RERB en bout de ligne, loin des véritables besoins et surtout de toute maintenance, alors que la prochaine décennie sera marquée par un matériel en fin de vie et un nouveau matériel de remplacement en rodage et "déverminage".
* Qui dénature et dégrade, avec ce déplacement, la fin de ligne RERB à Saint-Rémy dans le Parc Naturel Régional de la Vallée de Chevreuse.
* Qui entraînerait des travaux précipités, compte-tenu des risques de catastrophe déjà annoncés par le sinistre du 12/06/2018 en sortie de la gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse.
ven.
06
juil.
2018
mer.
21
juin
2017
Le collectif Moulon a souhaité écrire au président d'Expo France avant la décision, lundi 26 juin, du site du village global de l'exposition universelle 2025 qui doit être choisi parmi quatre sites en Ile-de-France : Paris-Saclay, le Triangle de Gonesse (Val-d’Oise), Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne) et la Plaine de l’Ourcq (Seine-Saint-Denis).
Nous tenions à alerter les décisionnaires sur le fait que le lieu envisagé pour ce village global (devant recevoir entre 200 à 300 000 personnes PAR JOUR) est dans la zone du Plan Particulier d'intervention du CEA Saclay, d'un rayon de 2,5 km et donc soumis à de nombreuses contraintes en cas d'accident nucléaire.
#NonExpo2025 Pour lire notre lettre : "Lire la suite".
mar.
21
mars
2017
L'un des grands arguments des aménageurs et de certains élus du territoire est que "le cluster Paris Saclay va créer des emplois...
Au niveau de la santé (outre la suppression des soins de proximité et de 30% du nombre de lits), on constate à la lecture de cet article du Parisien que "625 postes de soignants, administratifs et personnels techniques ne seront pas renouvelés, soit un quart de l’effectif total d’aujourd’hui."
Alors, Paris-Saclay et ses regroupements d'établissements, créateur d'emplois ????
La photo ci-dessus : les terres agricoles très fertiles et nourricières de la Martinière, sur lesquelles ils veulent construire (entre autres) cet hôpital et ses... 850 places de parking.
mar.
20
déc.
2016
Une pétition vient d'être lancée par Saclay Citoyen demandant :
l'arrêt des aménagements du Plateau de Saclay tant que les recours juridiques nationaux et européens ne seront pas achevés.
Plus de 5 500 personnes l'ont signée en une journée...
Pour le faire aussi : ICI
mar.
01
nov.
2016
Face à l'indifférence des pouvoirs publics, des associations et des citoyens se sont engagés activement dans un groupe d'étude juridique citoyen et interassociatif pour mettre en synergie les compétences des uns et des autres et regrouper les forces dans des actions juridiques communes.
Plusieurs actions ont déjà été initiées par ce groupe : une demande de débat public, un recours contentieux contre la DUP de Corbeville, une saisine de la commission des pétitions européennes et tout récemment, un recours gracieux contre la prorogation de la validité de la DUP concernant la RD36. Le site Saclay Citoyen : ICI
mer.
14
sept.
2016
Du 12 septembre au 14 octobre 2016 :
concertation préalable à l'enquête publique pour l'amélioration de l'échangeur de Corbeville
Notre dossier : ICI
Réunion le 19 septembre à 19h dans les locaux de l'EPAPS, 8 boulevard Dubreuil, Orsay
Du 19 septembre au 21 octobre 2016 :
Recherche d'un gite géothermique quartier de Moulon Notre dossier : ICI
Du 22 septembre au 24 octobre 2016 :
Recherche d'un gite géothermique quartier de la Vauve Notre dossier : ICI
lun.
21
mars
2016
dim.
20
mars
2016
Mesdames et Messieurs les Commissaires Enquêteurs,
les membres de notre collectif souhaitent donner toute sa valeur à l'enquête publique dont vous avez la responsabilité, en envoyant des questions et des avis aussi argumentés que possible, s'appuyant donc plus sur une connaissance du dossier d'enquête que sur une opinion.
Et là, nous bloquons : comment en effet, être en capacité de lire, de comprendre, de mettre en relation les plus de 2 000 pages du dossier alors que chacun(e) d'entre nous doit assumer prioritairement ses engagements et responsabilités, tant professionnelles que familiales.
Nous voyons donc la date du 26 avril se rapprocher sans avoir pu être en capacité d'examiner l'ensemble du dossier ; c'est pourquoi nous vous demandons une prolongation de cette enquête, si importante pour notre territoire.
De plus, à compter du 15 avril, débutent les vacances de printemps, période moins propice à la mobilisation des habitants? du fait des départs en voyage ou dans la famille, ce qui réduit, de fait, la période d'enquête prévue de 11 jours sur les 37 que dure l'enquête. Nous demandons donc cette prolongation de 11 jours à partir de la fin des vacances scolaires, soit jusqu'au 12 mai. L'importance du sujet et la volonté affirmée de tous qu'une vraie concertation ait lieu le méritent.
Le collectif Moulon2020
dim.
20
mars
2016
Voilà ce que le collectif Moulon2020 mettra dès le 21 mars à 8h30 que le registre d'enquête (après un paragraphe pour présenter notre collectif que nous ne remettons pas ici) :
"Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres de la Commission d'Enquête,
Nous sommes des citoyen(ne)s indéfectiblement attaché(e)s au respect des procédures mises en place pour les enquêtes publiques par la loi (code de l'environnement - loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 - art. 236 qui a modifié l'article L123-1 ), qui affirme que « L'enquête publique a pour objet d'assurer l'information et la participation du public ainsi que la prise en compte des intérêts des tiers lors de l'élaboration des décisions susceptibles d'affecter l'environnement mentionnées à l'article L. 123-2. Les observations et propositions recueillies au cours de l'enquête sont prises en considération par le maître d'ouvrage et par l'autorité compétente pour prendre la décision. ».
Cette première contribution vise à pointer la contradiction entre les principes de l'enquête publique et la page 22 d'un dossier envoyé à la presse par la SGP le 16 février 2016, ce qui a donné lieu à plusieurs articles (des 15 et 18 février et du 9 mars).
Vous constaterez dans le dossier de presse de la SGP que plusieurs marchés pour la réalisation du métro ligne 18 sont déjà attribués, et qu'alors que l'enquête publique ne s'est pas encore déroulée, permettant aux citoyen(ne)s de s'exprimer et que la commission d'enquête n'a pas rendu son rapport, la SGP agit et communique comme si tous ses projets avaient déjà été validés. Vous verrez dans le corps des articles (à lire ci-dessous en faisant "lire la suite"), seul le futur est employé
Nous, citoyen(ne)s, sommes choqué(e)s ! Qu'en est-il du respect de la loi par la SGP ?
Collectif Citoyen Moulon2020
dim.
20
mars
2016
3e contribution du collectif Moulon2020 à l'enquête publique :
"Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs les membres de la commission d’enquête,
Dans les conclusions du rapport du CDT Territoire Sud enquête complémentaire (ce dernier ayant reçu un avis favorable sous couvert que les 4 réserves exprimées soient levées, faute de quoi il serait défavorable), nous pouvons lire que la réserve 2 concerne le métro ligne 18 et sa compatibilité avec la ZPNAF qui reste à démontrer (Réserve 2 : « de procéder à l'analyse concise et formelle de la compatibilité entre la délimitation de la ZPNAF et les emprises liées à la réalisation de la ligne M18 du Grand Paris Express). Nous avons extrait ci-dessous tout ce qui concerne le sujet dans le rapport de la commission d’enquête CDT.
Nous aimerions que la SGP explique de façon précise comment elle peut réaliser le métro aérien sans empiéter d’un m² sur la ZPNAF, que ce soit pendant la phase chantier ou une fois réalisé.
Le collectif Moulon2020
Extraits du rapport de la commission d’enquête CDT Territoire Sud enquête complémentaire concernant la compatibilité ZPNAF/Métro aérien :
Page 136 et suivantes :
Le respect de la ZPNAF sur le plateau le long de la RN 118 (circulation douce + M 18 d’une emprise de 35m + TCSP Les Ulis-Pont de Sèvres) semble pour le moins problématique : qui va en pâtir : la RN 118 ?
Réponse des porteurs du projet modifié du C.D.T
Les emprises réservées à la ligne 18 du métro, ainsi qu’aux autres projets d’infrastructure (notamment la RD36, dont le Christ de Saclay, mais aussi l’échangeur de Corbeville) ne sont pas intégrées à la ZPNAF et ont été validées avec les maîtres d’ouvrage. Il n’y a donc pas de problème de compatibilité.
La bande réservée pour la ligne 18 est bien de 35m au niveau de Villiers-leBâcle et Châteaufort. Elle correspond à l’emprise chantier maximale pour réaliser le viaduc. Une fois construit, le viaduc aura une largeur d’environ 10m et une emprise au sol bien moindre se réduisant aux poteaux du viaduc. Le long de la N118, l’emprise réservée à l’Ouest de la N118 côté champs pour la construction du viaduc est réduite à 18-19m. Elle est là aussi compatible avec l’ensemble des projets décrits dans le CDT :
- La piste cyclable existante sera reconstituée par la SGP sous le viaduc du métro une fois ce dernier construit, permettant une économie d’espace et plus de confort pour les cyclistes [Fiche n°19]
- Concernant le TCSP Les Ulis Pont de Sèvres [Fiche n°14], le projet ne consiste pas à réaliser un site propre intégral tout le long de la N118 (ce que les études déjà réalisées ont jugé beaucoup trop couteux et pas assez opportun) mais à améliorer l’offre de bus (fréquence, amplitude, lisibilité des lignes) et à réaliser des voies spécifiques dédiées aux bus en approche de certains échangeurs leur permettant de remonter les files d’attente éventuelles pour diminuer les temps de parcours. Sur la section concernée entre le Christ de Saclay et l’échangeur de Corbeville, les projets de réaménagement des 2 échangeurs [Fiches n°22 et 23] apporteront une amélioration conséquente de la fluidité du trafic routier en entrée/sortie de la N118 qui sera aussi bénéfique aux lignes de bus, ce qui conduit à ne pas préconiser à ce stade de voie dédiée au bus supplémentaire au droit du viaduc du métro.
En conclusion, l’ensemble de ces projets respectent la ZPNAF et ne mettent pas en péril le fonctionnement actuel de la N118.
Avis de la commission d'enquête
La bande réservée pour la ligne 18 est d’une largeur de 35m selon la SGP.
Il est ici répondu que cette bande varie de 35m à 18m selon l’endroit, et qu’en l’occurrence elle serait de 18m sur le plateau de Saclay, le long de la RN 118.
La commission s’étonne que la SGP n’ait pas jugé utile et nécessaire de préciser la variabilité de la largeur d’emprise de son métro aérien et prend bonne note de la réponse des porteurs du projet.
Elle note également que la limite de la réserve foncière de la ZPNAF sur ce site laisse une bande de terrain disponible pour le métro d’environ 10m à 12m de large ; ce qui induit une emprise variable de 6 à 8m sur le domaine public de la RN 118, sans toucher bien entendu aux voies de circulation.
La commission prend bonne note de la réponse des porteurs du projet, ainsi que du choix non revendiqué mais bien réel d’affecter la totalité du terrain disponible du domaine public de la RN 118 au seul métro, au détriment du TCSP Nord-Sud RN 118 et à la nécessaire amélioration de la fluidité du trafic routier sur cette RN congestionnée
Page 142 et suivantes :
L’incertitude concernant le tracé donc la réalisation « rapide » du TCSP Gif – plateau de Saclay, cumulée à celle du TCSP nord-sur RN 118, cumulée à la rareté des voies reliant la vallée au plateau, à l’emprise exigüe desdites voies, a-t-elle pour seule réponse le vélo électrique et les mini bus ? Ne pourrait-on imaginer une liaison en boucle fermée vallée-plateau, de part et d’autre de l’université du domaine De Launay, qui drainerait le flot des usagers (étudiants et enseignants notamment) de façon continue et rapide, dans un moyen moderne de transport, qui constituerait en outre le signe caractéristique et innovant du territoire scientifique ; ce sujet doit être abordé car il est vital pour l’université Paris sud et pour ce qui concernerait une éventuelle consommation de l’espace ZPNAF des coteaux, elle se limiterait tout au plus à quelques centaines d’ares, comparée à la consommation prévisible de plus d’une centaine d’hectares de la ZPNAF plateau pour le GPE M 18 !
Réponse des porteurs du projet modifié du C.D.T
L’article premier du décret de la zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay est ainsi écrit : « Sont classées dans la zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay les parcelles cadastrales suivantes, identifiées par les références des documents cadastraux disponibles en décembre2010, en totalité ou pour partie (pp) ».
Cela signifie que certaines parcelles sont protégées dans leurs entièretés et d’autres partiellement. Ces dernières sont identifiables par un suffixe « pp » après leur numéro dans le décret n°2013-1298 du 27 décembre 2013.
Par exemple la parcelle ci-dessous ZV 16 est nommée ainsi dans le décret et donc entièrement protégée, alors que la parcelle ZV 54 est nommée ZV54pp dans le décret car elle n’est protégée qu’en partie, une bande de terrain étant réservé au passage de la ligne 18 du GPE.
La ligne 18 est donc bien compatible avec la ZPNAF et ne consommera aucun hectare de celle-ci. Sa consommation foncière sera par ailleurs très limitée puisque la bande de 35m réservée correspond à l’emprise chantier et non à l’emprise définitive du viaduc, bien plus réduite.
Avis de la commission d'enquête
La commission d'enquête a déjà lu dans le CDT les réponses ici donc réitérées.
Elle tient dès maintenant souligner ou préciser les points suivants :
Pour le respect de la ZPNAF, voir ci-avant.
La commission d'enquête souligne que lorsqu’elle indique une largeur de 35m pour la partie aérienne du métro, la SGP ne précise pas qu’il s’agit d’une largeur « chantier » et prend bonne note que dans une réponse précédente, les porteurs du projet ont annoncé une largeur d’emprise variable de 18m à 35m.
Page 153:
L'avis de l'Autorité Environnementale relatif à la ligne 18 du 21 octobre 2015 « L’Ae recommande de justifier plus précisément la compatibilité du projet avec la ZPNAF, par des cartes et explications plus détaillées »
Page 154 et suivantes :
Réponse des porteurs du projet modifié du C.D.T
Une protection accrue des espaces naturels via le dispositif de ZPNAF
Comme le précise la fiche n°38 du CDT, une Zone de Protection Naturelle, Agricole et Forestière (ZPNAF) a été créée par la loi sur le Grand Paris du 3 Juin 2010. Le décret du 27 décembre 2013 délimite son périmètre sur une surface totale de 4115 hectares environ de terre non urbanisable, dont environ 2469 hectares de terres agricoles. Un programme d'action élaboré par l'Etablissement public de Paris-Saclay en concertation avec les communes ou établissements publics de coopération intercommunale précisera les aménagements et les orientations de gestion destinés à favoriser l'exploitation agricole, la gestion forestière, la préservation et la valorisation des espaces naturels et des paysages au sein de la ZPNAF.
Métro Ligne 18 : un impact minimal sur les espaces naturels Les emprises nécessaires au chantier de la ligne 18 n'ont pas été intégrées au périmètre de la ZPNAF (Voir réponse au PV de la commission d'enquête). L'option d’insertion de la ligne en viaduc est la solution aujourd’hui la plus avantageuse présentée par le maître d'ouvrage, aussi bien d’un point de vue technique que financier. L'enquête publique de la ligne 18 courant 2016 permettra d'aborder plus précisément cette question.
Dans son avis sur le CDT, le Département de l'Essonne a confirmé qu'une partie des emprises de son projet pourra être utilisée pour l'usage de la ligne 18 du GPE, pour minimiser la consommation de terres agricoles. Bien que ces projets fassent l'objet de procédures réglementaires distinctes, ils feront bien l'objet d'une réflexion globale sur leur opportunité et leur phasage en fonction de l'évolution des besoins de déplacement sur le plateau de Saclay.
Page 157 et suivantes :
Le projet de la ligne 18 longe la N118 et la RD36. De chaque côté de ces axes routiers, les parcelles sont, en totalité, protégées par le statut de la ZPNAF, selon les dispositions du Décret du 27 décembre 2013. Or, la S.G.P. Mentionne dans sa note bénéficier d'une emprise de 35 mètres pour la réalisation de la ligne 18. Est-ce vraiment compatible ?
Réponse des porteurs du projet modifié du C.D.T
L’article premier du décret de la zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay est ainsi écrit : « Sont classées dans la zone de protection naturelle, agricole et forestière du plateau de Saclay les parcelles cadastrales suivantes, identifiées par les références des documents cadastraux disponibles en décembre2010, en totalité ou pour partie (pp) ». Cela signifie que certaines parcelles sont protégées dans leurs entièretés et d’autres partiellement. Ces dernières sont identifiables par un suffixe « pp » après leur numéro dans le décret n°2013-1298 du 27 décembre 2013. Par exemple la parcelle ci-dessous ZV 16 est nommée ainsi dans le décret et donc entièrement protégée, alors que la parcelle ZV 54 est nommée ZV54pp dans le décret car elle n’est protégée qu’en partie, une bande de terrain étant réservé au passage de la ligne 18 du GPE.
Les emprises nécessaires à la ligne 18 ne sont donc pas intégrées à la ZPNAF. Ce projet est donc bien compatible avec la ZPNAF et ne consommera aucun hectare de celle-ci. Sa consommation foncière sera par ailleurs très limitée puisque la bande de 35m réservée correspond à l’emprise chantier et non à l’emprise définitive du viaduc, bien plus réduite.
Avis de la commission d'enquête
La réponse des porteurs du projet modifié n'est qu'une affirmation péremptoire et non une démonstration ou une justification. Par ailleurs, elle est contradictoire : soit le projet de la ligne M 18 ne consomme aucun hectare, soit la consommation est « très limitée ».
La commission d'enquête considère qu'à ce jour, aucun élément perspicace ne permet de vérifier de manière certaine la compatibilité du projet de la ligne M 18 avec la ZPNAF : l'ampleur de l'emprise foncière nécessaire tant pour les travaux que pour l'installation n'est pas clairement définie.
dim.
20
mars
2016
"Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs les membres de la commission d’enquête,
Certains des membres des membres de notre collectif étant présents hier soir à la réunion publique de Massy, nous voulions réagir sur une phrase affichée sur les slides passés par la SGP et que nous venons de retrouver dans les documents distribués hier soir :
page 19, dans "des ressources naturelles à protéger et à préserver", nous pouvons lire que
"La SGP a développé des mesures pour renforcer la protection de l'environnement naturel des territoires de la ligne 18, préserver leurs ressources, renforcer les activités économiques et garantir le cadre de vie des habitants"et en point 7: "contribuer au dynamisme de l'activité agricole locale en recherchant avec les exploitants des solutions aux impacts éventuels et en soutenant l'activité économique du secteur agricole".
Nous demandons à la SGP d’expliciter précisément ce qu'il y a derrière ces mots... qui, de notre point de vue, sont mensongers et honteux : il n’est qu’à lire ce que Mme Jarry, garante de la concertation renforcée, écrivait page 14-15 de son rapport sur l’impact du métro aérien que l’agriculture :
De nombreux intervenants ont rappelé la vocation agricole du Plateau et manifesté leur inquiétude de voir ces terres grignotées par l’urbanisation. La sanctuarisation de 2 300 ha de terres agricoles ne rassure qu’à demi la communauté agricole. Enfin, le passage de la ligne en viaduc au-dessus de certaines parcelles cultivées (présence des piliers dans les champs tous les 25 m) est une contrainte importante pour les exploitants.
« (...) la ligne 18 est nuisible à l’agriculture dans sa pérennité sur le plateau, car l’agriculture péri-urbaine doit assumer des coûts supplémentaires (engins plus onéreux car repliables, horaires de déplacement contraints, coût du transport des grains lors des moissons rendu prohibitif en raison de la saturation des axes routiers, etc.). Pourtant l’agriculture du Plateau de Saclay est historiquement la première ressource du territoire, elle a su évoluer et s’adapter depuis 2000 ans. Elle a déjà pris le tournant des circuits courts (vente à la ferme, amap, cueillette au pré), enclenché la qualité du bio pour certaines exploitations (Vandame, Monville), contribué à la réinsertion sociale (Jardins de Cocagne), soutenu les loisirs (centre équestres, pensions pour chevaux), fourni les plantations aux habitants (Allavoine) et mérite d’autant plus d’être soutenue et protégée que le 21 ème siècle va la rendre indispensable pour les 13 millions d’habitants prévus au SDRIF en terme de proximité. »
(Contribution association Terres fertiles)
Certains, comme Europe Écologie Les Verts, considèrent qu’un métro tel que le propose la SGP n’est pas compatible avec la protection de la ZPNAF.
C’est également le point de vue des agriculteurs, à qui l’argument de la ZPNAF semble désormais fallacieux : « On a le sentiment avec cette ZPNAF, d’avoir été instrumentalisés. On ne peut plus rien dire sans qu’on nous renvoie à la figure ces 2 333 hectares. Cela nous paraît d’une mauvaise foi terrible, une arnaque. On a l’impression d’être tombés en plein dans le piège, car on ne nous avait pas présenté au départ l’ensemble du projet. Seulement des petits bouts par-ci par-là.
Et maintenant, au nom de cette ZPNAF, les aménageurs peuvent faire le désert autour. C’est le prétexte pour démolir tout autour. Ces 2 333 hectares ne sont pas tous d’un seul tenant et du coup, quand des terres ne sont pas dans la ZPNAF, elles sont en danger.
(Contribution de 4 fermes situées à Villiers-le-Bâcle, Guyancourt, Villaroy, Bièvres)
Inquiets de voir leurs parcelles surplombées par le futur viaduc, les agriculteurs ont le sentiment de n’avoir pas été associés à l’élaboration du projet et de s’être heurtés à l’incompréhension du maître d’ouvrage. Un métro aérien, disent-ils, ne respecte pas les animaux et détruit les écosystèmes (oiseaux, insectes, coccinelles, etc.) sur lesquels s’appuie l’agriculture. Il ne respecte pas les hommes qui travaillent les parcelles. Les poteaux qui soutiendront le viaduc seront autant d’obstacles pour les engins agricoles et source de stress pour les agriculteurs :
« Nous avons déjà l’expérience des fortes contraintes supplémentaires
que représente la présence des lignes haute tension pour cultiver nos champs. Il faut faire des chicanes pour passer entre les poteaux. Ça devient un parcours à obstacle, qui nécessite du temps
de travail supplémentaire : quand on laboure, par exemple, la charrue étant un gros engin malcommode pour faire marche arrière, cela nous contraint à faire plusieurs fois des manœuvres en plein
champ, nous perdons bien 10 minutes à chaque poteau. Multiplié par le nombre de poteaux… De plus, comme nous sommes obligés de repasser sur ce qu’on a déjà fait, la terre est trop tassée, sa
structure s’abîme et cela a de l’impact sur le rendu de la plante. Et donc sur nos rendements et la viabilité de nos exploitations. Et à nouveau aussi sur notre nervosité car travailler dans ces
conditions de perte de temps inutile est usant. Un champ n’a pas de barrière normalement et plus on met ainsi des obstacles à notre travail, plus c’est violent pour nous, au quotidien.
(Contribution reçue d’un collectif d’agriculteurs du Plateau)
Tous les agriculteurs du Plateau remettent en question la possibilité d’assurer une pratique agricole de qualité dans les conditions induites par l’arrivée d’un métro aérien. Ils sont soutenus par de nombreux habitants du Plateau, qui ont tissé avec eux des liens de proximité à travers les diverses structures mises en place sur le territoire (vente directe, AMAP, circuits courts, etc.) et qui sont attachés à la préservation de la vocation agricole du Plateau. Plus largement, c’est l’urbanisation de leur territoire qu’ils dénoncent, et le bétonnage des terres agricoles dont ils craignent à terme la disparition.
En conséquence, nous remettons en cause les propos que la SGP se permet d’écrire page 19 de son dépliant et lui demandons d’ôter, lors des prochaines réunions publiques, cette ligne de sa présentation et de reconnaître publiquement que lors du Débat Public de 2011, l’un de ses représentants avait répondu à Emmanuel Vandame, agriculteur sur le Plateau :
Réponse de Florence Castel, membre de la SGP,
"Très rapidement, sur la question agricole et environnementale, je réaffirme avec force que la Société du Grand Paris est extrêmement attachée à la préservation des terres agricoles environnementales.
Le choix que nous proposons sur le Plateau de Saclay en est un exemple, je le crois, criant. Nous faisons le choix, sur ce plateau, de proposer un passage en souterrain, alors même que nous savons que ce sera un peu plus cher que si nous avions fait une jolie tranchée en travers du Plateau ; pour la simple et bonne raison qu’il est inenvisageable, pour nous, de ne pas veiller à préserver les terres agricoles et les espaces naturels.
Tout à l’heure, j’ai cru entendre qu’il fallait satisfaire les besoins immédiats. Oui, il faut satisfaire les besoins immédiats, mais pensez aussi à ceux des générations futures. Moi, je n’exclus pas qu’en 2050, quand la terre aura 9 milliards d’individus, nous serons peut-être à la recherche du moindre hectare de terre cultivable et que dans ce contexte les terres agricoles du Plateau de Saclay qui, nous le savons, sont parmi les plus riches d’Europe, seront peut-être extrêmement utiles, de la même manière que celles de La Plaine de France que nous veillons strictement à préserver. Je le réaffirme avec force, et pardonnez-moi, je ne peux pas vous laisser dire, comme vous l’avez dit, que la Société du Grand Paris ne se soucie pas des terres agricoles." (in verbatim du débat public du 19 janvier 2011)
… et que donc, maintenant qu’elle fait le choix d’un tracé en aérien, elle ne se soucie plus de préserver les terres agricoles et les espaces naturels.
Le collectif Moulon2020
dim.
20
mars
2016
72
Je suis opposé au projet de Métro ligne 18 tel que présenté dans le dossier d’enquête publique. A cela quatre raisons majeures à mes yeux :
1) il n’y a aucune cohérence globale à l’ensemble de l’aménagement du plateau de Saclay dont le Métro ligne 18 est un des éléments, ici séparément concerné mais globalement totalement intégré. Comment au XXI ème siècle peut-on encore proposer à Enquête Publique des éléments disparates non reliés entre eux pour une urbanisation de cette importance, plus de 30000 personnes à terme ! C’est d’ailleurs probablement illégal.
2) Ce projet est en contradiction avec la ZPNAF actuellement définie. Déjà une première infraction a été constatée lors de travaux effectués par le Golf National. Le dossier ne précise nullement comment le Métro ligne 18 respectera pratiquement la ZPNAF, hors de belles affirmations. Nous sommes sensés porter un avis sur pièces d’un dossier. Où sont ces pièces ? Qu’en sera-t-il à la hauteur du CEA ? L’espace entre l’implantation actuelle des transformateurs et le CEA est insuffisant. Qu’est-il prévu ?
3) L’agriculture sera fortement impactée négativement par ce projet de métro aérien (contraintes sur les horaires de déplacement des engins agricoles, contraintes liées aux encombrement des routes d’accès lors des déplacements des engins, impositions d’investir dans de nouveaux engins « adaptés » - repliables – aux passages sous le métro par ex…) alors que les terres du plateaux seront essentielles au XXI ème siècle pour faire face aux défis connus du réchauffement, de l’alimentation locale des populations. Sans compter la dégradation du paysage et de l’environnement et le non respect de la Charte de l’Urbanisme Européen qui impose préservation des terres agricoles, construction de la ville sur la ville, préservation des paysages, contribution à la qualité de la biodiversité dans les espaces ouverts). Un métro souterrain s’imposerait dans ce contexte.
4) Il n’y a pas de rentabilité économique prouvée de cette ligne de métro, à moins d’escompter – ce qui n’est pas écrit, donc n’est pas à prendre en compte – une urbanisation à terme de l’ensemble du plateau de Saclay !
J’observe de plus que n’est pas décrite dans le dossier la faisabilité technique du métro qui est sévèrement entravée jusqu’en 2030 entre Saclay et Versailles. En effet le démantèlement en cours des installations nucléaires présentes dans le CEA interdit avant cette date toute gare au Christ de Saclay, et tout tracé à proximité.
D’ailleurs, alors que rien ne l’imposait, l’arrêt d’exploitation des installations nucléaires du CEA, pourtant d’envergure d’indépendance nationale (l’une des très rares productions de radionucléides à usage médical) puis leur démantèlement est à mettre en rapport avec l’implantation du métro et l’urbanisation à terme – mais inexistante car non décrite ? - du plateau de Saclay.
Déposée le 22/03/2016
91
Dans la pièce G2, partie 1 j'ai dénombré au moins 53 pages d'analyse des impacts sur la faune, la flore, les espèces aquatiques, les reptiles, etc, etc... C'est très bien.
Combien y-a-t-il de pages d'analyse de l'impact sur les HUMAINS, qui habiteront et dormiront à 12 mètres au-dessus du toit du tunnel ? ZERO.
Il y a pourtant un écosystème de population humaine, situé à proximité de la gare de St Quentin Est entre deux zones humides, qui est directement impacté par le passage du tunnel sous son habitat et de ses lieux de nidification et de reproduction.
Il y a même une école maternelle et une garderie situées à la verticale du tunnel.
Que prévoit la SGP pour ces 'homo sapiens vicinicus' qui devront supporter le passage d'un train toutes les 45 secondes, les vibrations induites dans les maisons, les interférences électromagnétiques ?
Le tunnel devrait être à 25 mètres de profondeur, il se situe entre 12 et 15 mètres.
C'est une situation inédite sur la ligne 18, alors qu'il y a un tracé possible à quelques centaines de mètres, sans impact, il est prévu de faire passer le métro sous l'habitat d'HUMAINS et de leur progéniture.
Le Conocéphale gracieux et la Pipistrelle sont sauvés mais pas les VICINOIS !
Protégeons les humains, espèce en voie de disparition.
189
Bonjour,
Ce projet a l'air lourd et coûteux, et il arrivera sans doute trop tard par rapport au développement du plateau. Comment feront les étudiants entre leur installation (imminente) et la mise en marche de la ligne ?
Installer un ou deux téléphériques entre le RER B et le plateau m'a l'air plus réaliste : plus rapide, plus économe, plus respectueux des bonnes terres agricoles du plateau, et mieux adapté au dénivelé qu'une ligne ferroviaire.
Par ailleurs a-t-on vraiment besoin d'un omnibus passant par Orly ? Une ligne directe serait préférable pour joindre le plateau à Paris. Pourquoi ne pas utiliser les deniers publics plutôt dans la rénovation urgente du RER B (agrandissement du tunnel sous la Seine, voire doublement de la ligne...) ?
En espérant que cet avis sera utile,
Déposée le 23/03/2016
195
Cette ligne 18 ne va pas directement sur Paris, donc je serai obligé de faire à changement à Massy … cette ligne 18 ne m’apporte donc pas plus d’avantage que de descendre dans la vallée et prendre le RER B qui lui va directement à Paris.
220
Bonjour,
Je suis doctorant à CentraleSupélec, et donc très proche des problématiques de la recherche. J'ai même vécu plusieurs mois sur le campus de Gif-sur-Yvette, et ai donc vécu cet "isolement" que tant d'autres affichent.
Tout d'abord, laissez-moi dire que cet "isolement" est bien relatif : ça ne m'a pas empêché d'aller tous les week-ends avec mes amis dans Paris. Le temps de transport pour y aller est le même que depuis la plupart des banlieues. L'offre de bus s'est considérablement améliorée au fil des ans. Et encore, le manque de proximité de Paris n'est vécu que par les étudiants de CentraleSupélec, et non de toute l'université Paris-Saclay. En effet, le quartier de l'école polytechnique n'est qu'à 10 min à pied de l'arrêt de RER Lozère (je suis bien placé pour le savoir, car j'habite maintenant au niveau du RER, et empruntais ce chemin pendant plusieurs mois pour me rendre au bus qui passe devant les résidences de l'École Polytechnique). Quant à la partie qui correspond à l'université d'Orsay, elle est directement sur le RER B.
Je ne vois pas en quoi le soi-disant isolement d'une université jouerait en sa défaveur : j'ai moi-même étudié à l'université de Cambridge, qui est une petite ville assez éloignée de Londres, et ça ne l'empêche aucunement d'attirer les étudiants des quatre coins du monde. Même chose pour les universités de Stanford et de Berkeley, assez éloignées de Los Angeles et San Francisco. Certes, les étudiants y sont plus proches de petites villes animées, qui ne sont pas présentes ici. Mais c'est surtout la qualité et le renom de l'université qui vont faire son attractivité, et pas sa proximité avec Paris.
Je suis plutôt très inquiet pour la sauvegarde des terres agricoles du plateau. On le voit dès aujourd'hui avec les chantiers en construction : la forêt au-dessus de l'université d'Orsay, entre la vallée et le plateau, tend à disparaître. Et il ne faudrait surtout pas que l'urbanisation insatiable que subit la région parisienne ne fasse disparaître petit à petit ces terres de culture qui font partie du patrimoine national et qui ont toujours été "le grenier de Paris". Dans notre époque où l'écologie prend de plus en plus d'importance, il est crucial de conserver ces terres qui permettent déjà une distribution de l'alimentation par circuits courts, et qui font que nous pouvons consommer des produits frais qui n'ont pas fait des centaines de kilomètres avant d'arriver dans notre assiette. L'intérêt national du pôle d'excellence du plateau de Saclay, qui va mettre plusieurs dizaines d'années avant de bâtir sa réputation et porter ses fruits, ne doit être atteint au détriment d'une terre qui a un passé, et pour laquelle les agriculteurs ont toujours donné corps et âme pour la protéger et la faire fructifier. L'intérêt national ne doit pas balayer d'un geste trop rapide les intérêts des personnes locales qui ont montré qu'elles étaient ouvertes aux discussions et aux diverses solutions envisageables.
Les agriculteurs et les associations locales ont clairement fait entendre leurs voix pour exprimer qu'une ligne de métro aérien serait très dommageable aux activités agricoles, eux qui exercent aujourd'hui leur métier dans des conditions économiques difficiles et donc dont on peut être sûr qu'ils y sont dévoués. D'autres propositions ont été faites, comme des lignes téléphériques qui relieraient mieux le plateau aux gares de RER, à bien moindre coût, qui ont montré leur efficacité par ailleurs et qui ne seraient pas dommageables aux terres agricoles.
La ligne 18 du métro ne ferait au final que faire gagner qu'une quinzaine de minutes par rapport aux bus actuels, qui vont déjà en gagner cinq par le tracé en site propre qui a été construit et qui devrait entrer en fonction au mois d'avril. Donc je ne suis pas sûr que le bénéfice finalement assez réduit justifie le coût du projet et ses contraintes pour les terres en culture du plateau. Quand à la liaison à l'aéroport d'Orly, je n'en parle même pas, avec l'Orlyval qui est très fréquent et qui ne met que 8 min pour relier Antony à l'aéroport, Antony qui est à moins de 10 min de RER de Massy Palaiseau.
Je demande seulement que l'étude globale pour le bénéfice d'une telle ligne soit faite consciencieusement, et non pas à la va-vite avec la pression des projets nationaux, tant son application est lourde de conséquence sur le plateau. Je l'ai déjà vu dans le Sud-Ouest dont je suis originaire : des personnes expropriées en nombre de leur logement et leur propriété, pour un projet de Ligne Grande Vitesse actuellement gelé par manque de budget...
Je suis opposé à la construction du métro, bien que travaillant comme chercheur cnrs depuis de nombreuses années dans un des laboratoires du plateau de Saclay. Car je reste peu convaincu de l’amélioration apporté par la ligne de métro 18 par rapport à ce que serait une rénovation du RER B (comparable à celle du RER A) combinée à la mise en place de la voie propre aux bus mise en place actuellement. En revanche, cette ligne 18 augmentera tout de même la pression d’urbanisation du plateau. Il est grand temps de reconnaitre la valeur du patrimoine naturel et agricole de ce plateau aux portes de Paris.
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Je suis opposé à la construction du métro, bien que travaillant comme chercheur cnrs depuis de nombreuses années dans un des laboratoires du plateau de Saclay. Car je reste peu convaincu de l’amélioration apporté par la ligne de métro 18 par rapport à ce que serait une rénovation du RER B (comparable à celle du RER A) combinée à la mise en place de la voie propre aux bus mise en place actuellement. En revanche, cette ligne 18 augmentera tout de même la pression d’urbanisation du plateau. Il est grand temps de reconnaitre la valeur du patrimoine naturel et agricole de ce plateau aux portes de Paris.
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Bonjour,
Combien de milliards d’€ ce projet et ceux des nouvelles lignes (16,17, 18) vont-ils coûter et comment va-t-on les financer ? A-t-on fait des études sérieuses sur leur taux de remplissage futur ? A-t-on étudié des solutions moins coûteuses comme le tram ?
Je pense que ces projets pharaoniques sont insensés et que nous français et franciliens n’en avons simplement pas les moyens.
Dans le même temps force est de constater que l’investissement manque sur les lignes existantes. J’utilise la ligne N quotidiennement et les cas de trains en retard ou annulés se multiplient. L’explication donnée est presque toujours la même : train précédent en panne, signalisation HS (encore à Montparnasse cette semaine).
Qu’attend-on pour rénover l’infrastructure et les trains des lignes principales (RER A, B, lignes de St Lazare avec ses trains de 30 ans d’âge, etc) qui, elles, transportent des centaines de milliers de personnes tous les jours ?
Si on n’a pas l’argent pour le faire, où va-t-on en trouver beaucoup plus pour construire de nouvelles lignes ?
Ma position est simple : surseoir à ces projets à but essentiellement électoraliste et probablement poussés par les grandes entreprises du BTP.
271
Nous habitons Magny les Hameaux , la ligne 18 ne nous apporte rien sur le tronçon du plateau de Chateaufort et peu sur le tronçon CEA ORLY
ACTUELLEMENT
Pour aller à Paris nous prenons le RER B à St Rémy les Chevreuse, 5 minutes en voiture, (dépose par un voisin en cas de voyage avec valises ).
1 – Pour aller à Roissy nous mettons 1h30 porte à porte ( départ domicile et arrivé à CDG T2 )
2 – Pour aller à ORLY aujourd’hui 2 options :
2 – 1 : en voiture, 25 minutes porte à porte
2 – 2 : RER B en 1 heure porte à porte , via St rémy les Chevreuse, correspondance VAL à Anthony pour ORLY.
Dans le futur 2024 tronçon L18 Orly CEA Saclay achevé, le temps estimé pour aller à Orly sera de 35 minutes
Détail : pour aller à Orly : total 35minutes
5 mn domicile à St Rémy les Chevreuse RER B ,
20 mn RER B entre St Rémy et Palaiseau correspondance L18
5 mn correspondance L18
5 mn trajet métro L18 entre Palaiseau et Aéroport Orly
En conséquence nous continuerons à aller à Orly en voiture 30 minutes max.
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Je voudrais rappeler ici la délibération prise lors du conseil municipal de Gif sur Yvette le 15 février 2012, votée par une majorité de 27 voix, les 8 autres conseillers n'ayant pas pris part au vote, demandant que "l'ensemble du tronçon du métro automatique traversant et desservant le Plateau de Moulon soit réalisé en tranchée couverte".
Je rappelle que M. le Maire de Gif sur Yvette (en 2012 comme actuellement) est M. Michel Bournat, actuel président de la communauté d'agglomération de Paris-Saclay.
Ci-joint la délibération, ainsi que l'extrait du PV des débats qui ont précédé cette délibération. On peut y lire entre autre que "l'orientation en aérien n'est pas satisfaisante sur le plan environnemental et ne s'inscrit pas en cohérence avec le parti d'aménagement affiché par l'Etat, visant à mettre en oeuvre, sur la frange Sud du Plateau de Saclay, un projet urbain "réconciliant nature, science et ville pour assurer une qualité de vie exceptionnelle". En effet, le fonctionnement en aérien générera des nuisances sonores et visuelles pour les futurs résidents, temporaires ou permanents, sur le Plateau. De plus, l'aménagement d'un viaduc créera une rupture physique préjudiciable pour le développement harmonieux et la qualité de la trame paysagère du Plateau."
Je vous demande de tenir compte, dans vos réflexions, de cet avis voté lors du conseil municipal de Gif dont le Maire est désormais le président de la communauté d'agglomération de Paris Saclay.
dim.
20
mars
2016
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les membres de la commission,
dans sa délibération n° 2015/514 du 7 octobre 2015, relatif à la ligne 18, le STIF émet d'entrée 2 réserves, sur le financement et sur le calendrier.
Elle demande également d'intégrer de nombreux points techniques.
Ainsi, le STIF demande que l'"accueil du parc du matériel roulant de la ligne estimé à 30 rames" soit réalisé "sans remisage en ligne". Or, lors de la réunion de Massy, en réponse aux questions de M. Cordier sur le site SMR de Palaiseau, Mme Grégoire a répondu que l'ensemble des rames ne serait pas remisé à Palaiseau. Où donc, si le STIF demande qu'il ne soit pas remisé en ligne????
En page 3, le STIF parle d'une mission d'expertise concernant l'évaluation socio-économique du projet ; celle-ci a-t-elle été lancée?
En page 4, une demande complémentaire est posée sur "le traitement des risques d'inondation d'une zone du Plateau de Saclay" : de quelle zone et de quels risques s'agit-il?
Le STIF souligne également "la faiblesse de la rentabilité économique du projet comparée aux autre projets du Grand Paris déjà étudiés" "100 000 voyageurs alors que 3 milliards sont dépensés"
Il apparaît que le STIF ne montre aucun empressement à récupérer un équipement qu'il sait devoir être déficitaire.
L'article 5 demande à la SGP de préciser le coût de maintenance patrimonial de la ligne : nous trouvons pour le moins surprenant que ce ne soit pas fait !
Une fois encore, au nom de l'intérêt général, nous nous étonnons que d'autres solutions de transport n'aient pas été étudiées, conciliant le réel besoin d'une meilleure accessibilité du territoire avec à la fois, une sobriété financière et un respect du caractère agricole d'une grande partie du secteur du plateau de Saclay.
Collectif Citoyen Moulon2020
dim.
20
mars
2016
Voilà la contribution n°2 du collectif Moulon2020 sur le registre d'enquête :
"Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs les membres de la commission d’enquête,
Lors d’une des réunions publiques lors de la concertation renforcée du printemps, une personne avait souligné qu'initialement, la ligne 18 (verte à l'époque), comportait seulement 4 gares (Orly, Massy, Saclay et Versailles) et qu'elle était alors prévue enterrée sur l'ensemble du trajet, ce qu'avait confirmé Mme la Garante de la concertation. Les représentants de la SGP avaient alors affirmé que c'était lors du débat public organisé par la Commission Nationale du Débat Public que « pour répondre à la demande qui s'était exprimée, le nombre de gares était passé à 10 ». Nous avons donc posé, le 30 mai 2015, la question suivante sur le site de la SGP : « Est-il possible d'avoir, pour chacune des gares supplémentaires sur le Plateau (Palaiseau et Gif Orsay) les extraits du débat public qui ont conduit à cette décision (accompagnés des noms des personnes/associations /institutions ayant fait ces demandes) ?
Dans la (longue) réponse de la SGP du 31 juillet 2015 que nous mettons, in extenso ci-dessous (que vous pouvez lire ICI), nous n’avons recensé, sauf erreur de notre part que :
* trois demandes pour une gare à Palaiseau (EDF, Institut Télécom et Adrien Coffre, association « Saclay côté étudiant »)
* une demande pour une gare à l'ouest de la 118 au sud du Plateau, à Moulon (mais sans être sûrs que le Campus Paris Saclay ne parle pas de la gare CEA-Saint-Aubin, initialement plus au sud que le Christ).
Nous voudrions donc vous interpeller sur le fait qu’une décision aussi lourde de conséquences que l’ajout de deux gares sur le Plateau (puisqu’elle est en partie responsable du fait que le métro est passé d’enterré à aérien et qu’il est donc devenu beaucoup moins acceptable par les habitants du territoire que le projet initial) a été prise sur 3, éventuellement 4 demandes, ce qui nous paraît pour le moins léger.
Le collectif Moulon2020
mar.
15
mars
2016
L'INRA et AgroParisTech prévoient de rassembler sur le plateau à Palaiseau leurs 4 sites franciliens actuels (Massy, Paris Claude Bernard, Paris Avenue du Maine et Grignon)... alors que l'urbanisation fait perdre 2/3 des terres expérimentales sur lesquelles travaille la recherche agronomique de l'UMR Moulon depuis 1981, acquérant ainsi des données historiques précieuses pour la science.
A Grignon, l'opposition interne au projet dit scientifique existe depuis longtemps ; elle s'élargit aujourd'hui, en raison du projet de vente d'un patrimoine unique et exceptionnel au PSG...
Le samedi 12 mars, une manifestation a rassemblé des opposants à la fois locaux et des militants opposés au projet Paris-Saclay. Ainsi une motion votée par l'UASPS y a été lue lors des prises de parole : "Le Conseil d'Administration de l'Union des Associations pour la Sauvegarde du Plateau de Saclay (UASPS) réuni le 10 mars 2016 à Orsay a adopté une motion de soutien à la lutte de votre Collectif contre la vente du domaine de Grignon et pour le maintien de l'INRA et d'Agro Paris Tech à Grignon."
Quelques liens pour en savoir plus
REPORTERRE... à lire... et à écouter!
http://www.reporterre.net/Le-PSG-menace-de-betonner-trois-cent-hectares-de-t erres-historiques
http://www.reporterre.net/Reporterre-sur-Nova-PSG-Grignon-le-match-commence
... Et pour accéder à la pétition
Et ci-dessous (en faisant "lire la suite") l'article du Parisien à télécharger
lun.
07
mars
2016
AVIS DE LA COMMISSION D'ENQUÊTE
En conséquence, la commission d'enquête, à la majorité, donne un AVIS FAVORABLE aux modifications apportées au contrat de développement territorial « Paris Saclay Territoire Sud » sous les quatre réserves suivantes :
(Si les réserves ne sont pas levées par les signataires du contrat de développement territorial « Paris Saclay Territoire Sud », l’avis est réputé défavorable).
Réserve 1 : de manière à se conformer aux dispositions de l'article 21 de la loi n°2010-597 du 3 juin 2010, de fournir un tableau indiquant, de manière quantitative, qualitative et spatiale, le programme de logements qui sera réalisé au cours des 15 prochaines années
Réserve 2 : de procéder à l'analyse concise et formelle de la compatibilité entre la délimitation de la ZPNAF et les emprises liées à la réalisation de la ligne M18 du Grand Paris Express
Réserve 3 : de réaliser une étude concrète liée aux rabattements sur les parking relais, aux liaisons Plateau de Saclay – RER B – Parc de Courtaboeuf, aux liaisons plateau de Saclay – Vallée pour les besoins spécifiques de l'Université Paris Sud
Réserve 4 : d'apporter les modificatifs suivants au contrat :
1. insertions relatives
à l'économie sociale et solidaire,
au tableau récapitulatif des engagements environnementaux,
à l'association Terre et Cité,
à l'annexe visée par le texte
2. suppression de la fiche projet 21 (pôle multimodal du Christ de Saclay)
Télécharger le rapport de la commssion d'enquête, les annexes et les conclusions : ICI (en bas de la page)
sam.
30
janv.
2016
Nous sommes un groupe de citoyen-ne-s et d’associations mobilisé-e-s pour la défense des terres agricoles du Plateau de Saclay, menacées par l’urbanisation consécutive à une Opération d’Intérêt National , opération dont l’intérêt national est loin d’être démontré.
La technostructure étatique étant restée sourde aux alternatives proposées lors des enquêtes publiques, il est désormais temps d’actionner le recours juridique.
Afin de s’opposer à l’expropriation injustifiée de 50 hectares d’une exploitation agricole, nous avons décidé d’engager un recours contre la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) de la zone de Corbeville, à cheval sur les communes d’Orsay et de Saclay (Essonne). Cette DUP, qui permet l’expropriation, comporte des irrégularités juridiques que nous avons décidé d’attaquer.
Afin de sauver 50 hectares de terres agricoles fertiles, il faut que nous réunissions 10 000 euros pour les honoraires d’avocat et les frais éventuels, voire davantage pour pouvoir poursuivre et étendre cette contestation.
Nous avons besoin de votre soutien financier pour mener la bataille juridique et montrer que la démesure de l'OIN du plateau de Saclay ne rencontre pas l'assentiment des citoyens.
mer.
27
janv.
2016
La préservation des terres agricoles de la zone de Corbeville pour laquelle nous sollicitons votre soutien s’inscrit dans un combat plus large sur le plateau de Saclay : les habitants, avec les agriculteurs et les associations, sont mobilisés de longue date pour conserver à ce territoire son caractère agricole, en refusant que s’implante une ville nouvelle à la place d’espaces naturels qui font la richesse du plateau.
1. Quelques repères géographiques
Le plateau de Saclay (du nom du village de Saclay, à peine plus de 3500 habitants, dont seulement la moitié au bourg), situé à 20 km au sud-ouest de Paris, occupe une surface de 5000 hectares dont plus de la moitié est agricole (2 700 hectares), à cheval sur le département de l’Essonne et celui des Yvelines. Ce poumon vert est bordé au nord par la vallée de la Bièvre (site classé depuis juillet 2000) et au sud par celles de l’Yvette et de la Mérantaise.
La surface de terres agricoles s’est réduite au fil des ans, d’abord avec l’installation d’entreprises polluantes dans les années 50 (Centre d’Essai des Propulseurs, CEA), suivie par le développement de l’agglomération de St. Quentin à l’Ouest, puis par l’arrivée d’écoles supérieures déplacées au début des années 70 (École Polytechnique, Supelec, HEC), et plus récemment par l’implantation du centre technique Renault, du synchrotron Soleil, et des centres de recherche de Danone et de Thalès, etc.
La Déclaration d’Utilité Publique (DUP) de la Zone de Corbeville porte sur 75 hectares situés sur la frange sud du plateau, dont 50 ha de terres agricoles appartenant à la ferme de la Martinière.
2. Une vieille obsession ministérielle : l’urbanisation des terres agricoles du plateau de Saclay
À la suite de Paul Delouvrier, les premiers ministres Pierre Messmer puis Michel Rocard l’avaient envisagée, mais c’est Dominique de Villepin qui a lancé en 2005 une opération dite d’intérêt national, qui annonce clairement les enjeux : 150 000 logements. Dans son livre « La croissance ou le chaos », Christian Blanc, nommé secrétaire d’état chargé du « Grand Paris » par Nicolas Sarkozy, écrivait en 2006 : « le meilleur moyen d’éviter le mitage des terres agricoles du plateau, c’est d’anticiper la fin de la vocation agricole de celui-ci » (sic !).
La loi du Grand Paris de 2010 entérine cette volonté de transformer ce territoire sous couvert d’un « pôle scientifique et technologique », prétexte à une urbanisation massive et irréversible : la construction de « 6000 à 8000 logements par an » est réaffirmée en novembre 2012 par Jean-Marc Ayrault. faire "lire la suite"
jeu.
17
déc.
2015
Nous l'écrivions dans l'article du 22 novembre, les fouilles préventives préalables aux travaux du doublement de la RD36, ont été arrêtées in extrémis par l'instauration de la ZPS (Zone de Protection et de Sécurité) sur le Plateau de Saclay et repoussées à début janvier 2016.
Emmanuel et Cristiana Vandame espèrent fortement que le Conseil Départemental entendra d'ici là les arguments (défendus également par des associations) pour repousser les travaux à l'été, une fois la moisson faite sur ces parcelles :
1) n'ayant aucune nouvelle, fin octobre 2015, du Conseil Départemental qui auraient confirmé ces fouilles annoncées en octobre 2014, ils ont en effet semé leurs champs comme chaque année. La réalisation des fouilles signifierait donc une perte importante en temps de travail et en investissement.
2) le Conseil Départemental n'a pas prévenu les archéologues du drainage de ces champs. Or sans repérage préalable de leur localisation et décision de creuser seulement autour, les fouilles (profondes d'un mètre) vont détruire les drains situés à 80 cm du sol. Ceux-ci sont non seulement indispensables pour assurer aux champs un écoulement correct des eaux (rappelons qu'avant la mise en place des rigoles et des drains, le Plateau était un marécage), mais font également partie du patrimoine historique du Plateau, datant, pour certains d'entre eux, du XVIIème siècle. Or des techniques existent qui permettraient des fouilles sans massacre des drains, il suffirait que le Conseil Départemental inscrive dans son cahier des charges des fouilles l'intervention en amont du géophysicien de l'INRAP.
3) Si les drains, remplis d'eau en hiver, sont cassés par les fouilles, les parcelles seront inondées, ce qui rendra illisible les fouilles archéologiques pendant de longues semaines, voire de longs mois. .
4) Il est écrit dans le CDT (page 161) que les travaux de la RD36 se feront, pour la partie ouest (donc ces parcelles) APRES la réalisation du nouveau Christ de Saclay, livré en 2019. Les fouilles préventives doivent donc pouvoir être décalées de 9 mois sans qu'il y ait péril en la demeure pour le calendrier des travaux.
Autant d'arguments de bon sens qui devraient convaincre M. le Président du Conseil Départemental, en particulier le point 4) puisque dans sa réponse (ci-dessous) à la question orale de Mme Launay (ci-dessous également) lors de la séance du 14 décembre dernier, il parlait visiblement d'autres parcelles, à l'est du poste EDF, qui elles auraient justifié l'urgence de fouilles, mais pas de celles exploitées par Emmanuel et Cristiana Vandame (cf également ci-dessous la lettre adressée par Emmanuel Vandame au Président du Conseil Départemental).
Les travaux sont pour l'instant programmés pour le 11 janvier. Notre collectif s'associe à la demande des agriculteurs et de plusieurs associations pour demander leur report après le 25 juillet.
Pour lire les trois lettres, faire "lire la suite"
dim.
22
nov.
2015
En allant travailler ce jeudi 19 novembre 2015, Emmanuel Vandame, agriculteur à Villiers-le-Bâcle, aperçoit une équipe d’archéologues en train d’arpenter les champs le long de la RD36 à la sortie de son village. Quand il leur demande ce qu’ils font là, la réponse est que les fouilles préalables aux travaux de transformation de cette départementale en 2 x 2 voies, vont démarrer la semaine prochaine et qu’ils sont donc en repérage.
- « Le Conseil Départemental (de l’Essonne) nous a assurés que vous étiez prévenu », ajoutent-ils.
« C’est vrai, soupire Emmanuel Vandame, j’ai été prévenu… J’ai reçu, en septembre 2014, une lettre du Conseil Départemental m’informant que les fouilles allaient être faites. Information importante pour moi car nous cultivons toujours les 14 hectares dont nous avons été expropriés : cela arrange tout le monde, les futurs propriétaires qui n’ont pas, ainsi, à entretenir une telle superficie et évitent que cela ne devienne un terrain vague, et nous, qui maintenons, quelques années supplémentaires, notre revenu en continuant à exploiter ces terres jusqu’au démarrage des travaux.
Puis un nouveau courrier du 2 octobre 2014 nous a avisé que les fouilles étaient repoussées au dernier trimestre 2015. Fin octobre 2015, n’ayant pas reçu de courrier de confirmation, nous avons semé. Il faut vous dire que si nous avions dû nous en tenir aux dates du CG91, la fin de travaux du CD36 était prévue en décembre 2008 !!!!!!! Alors, oui, j’avais été prévenu, mais il y a plus d’un an.
Ce qui nous met en rage, c’est que ces terres sont restées vierges de toutes plantations du 15 juillet au 20 octobre, trois longs mois d’été où ces fouilles auraient pu être faites. »
Mais cet ajustement de calendrier, simplement respectueux du travail des agriculteurs, aurait été trop « simple ». Les services de l’Etat débarquent alors que les Vandame, sans information récente aucune les mettant en garde de ne pas le faire, ont semé ces terres fin septembre.
La semaine prochaine, tout cela, tout ce temps de travail, tout cet argent investi dans les graines (« plusieurs milliers d’euros » nous dit Emmanuel Vandame), seront détruits, juste parce que des gens, bien au chaud dans leur bureau, n’ont pas pensé à ajuster les calendriers des uns pour respecter celui des autres (lui incontournable, puisque c’est la nature qui l’impose).
Quelle désolation pour ceux qui respectent l’agriculture, ou même, simplement, la valeur « travail » ! Quelle colère, bien compréhensible, ressentie par l’agriculteur qui subit cela !
Dans le dossier du CDT actuellement en enquête publique, il est écrit, page 30, que « Le premier volet de l’objectif consiste à garantir la viabilité économique et fonctionnelle des exploitations agricoles du territoire. ». Ce serait bien qu’au-delà des mots, il y ait des actes.
NB : depuis, il y a eu l'instauration de la ZPS (Zone de Protection Spéciale) sur le Plateau du 24 novembre au 14 décembre... empêchant tout démarrage de travaux dans la zone. Les tractopelles sont remontés sur les camions, les archéologues sont repartis... disant que les fouilles étaient reportées à janvier... ce serait bien qu'entre temps, le Conseil Départemental décide de les faire après la récolte, à l'été 2016... Pour des travaux de doublement de la RD36 prévus de démarrer en 2019, ça devrait le faire, non ?
mar.
17
nov.
2015
Avis déposé ce matin sur le registre électronique dédié
Mme la présidente de la commission d'enquête,
Messieurs les commissaires enquêteurs,
Vendredi 13 novembre, lors de la réunion publique, vous avez annoncé les règles de cette enquête publique. Si nous avons bien compris, les voilà:
1) l'enquête est une enquête complémentaire, elle ne doit donc porter que sur les évolutions du CDT
2) la nouvelle commission ne se sent pas engagée par le travail de la commission précédente
3) le métro fera l'objet d'une autre enquête et ne doit pas être remis en cause dans l'enquête CDT
Nous aurions dû en débattre directement à la suite de votre préambule, mais il est toujours compliqué de réagir dans la foulée quand on découvre un sujet. Il faut le temps de réfléchir à ce qui est dit, à son sens, à ses implications... avant de pouvoir correctement en parler. C'est l'esprit de la contribution d'aujourd'hui.
Il nous semble que les deux premières "règles" sont totalement contradictoires. Cette enquête publique est une enquête "complémentaire" : c'est le choix des décideurs, Etat et maires des 7 communes. Ils en avaient un autre : refaire une enquête publique sur le CDT revu et corrigé suite aux près de 700 contributions à l'enquête de nov 2014-janvier 2015, et à l'avis défavorable de la 1ère commission d'enquête. Cette nouvelle enquête aurait, elle, permis de rediscuter l'ensemble du nouveau dossier (réalisé en catimini par les maires de 7 communes seuls, il est bon de le rappeler, en totale contradiction avec la recommandation n°5 de la commission d'enquête qui demandait d'augmenter substantiellement la concertation, y compris dans la phase d'actualisation). Elle aurait donné vraiment la parole aux citoyens qui ne sont pas convaincus par ce projet (et avaient raison de l'être, l'avis défavorable en témoigne). Elle aurait peut-être permis d'intégrer d'autres communes, impactées par le projet, comme Villiers le Bâcle, Igny... qui ont été écartées du 1er dossier et qui, du fait d'une enquête "complémentaire", ne peuvent une fois de plus être intégrées dans le débat. Mais ce n'est pas ce choix (fait sans (évidemment) que le citoyen ait son mot à dire) qui a été retenu.
C'est le choix d'une enquête complémentaire et, si l'on regarde la législation, celle-ci porte sur « les avantages et inconvénients de ces modifications pour le projet et pour l'environnement ». Ce qui signifie, comme vous l'avez signalé dans votre préambule, que nous ne pouvons nous exprimer que sur les évolutions (par rapport à une situation qui suscitait, rappelons-le, de nombreuses oppositions) par rapport au 1er dossier. Ce qui signifie également que quand nos propositions n'ont pas été retenues lors de l'enquête de l'an dernier, elles ne sont plus discutables. Reconnaissez que c'est un peu difficile à digérer pour des citoyens très soucieux de l'avenir de leur territoire et convaincus que des solutions alternatives pourraient être prises en compte et permettraient d'aller vers un projet mieux accepté socialement.
C'est une enquête complémentaire qui a donc été choisie et votre point n°1, bien qu'inacceptable de notre point de vue, est donc "logique" (et légal).
Par contre, permettez-nous de ne pas comprendre, du coup, votre point n°2 : "que vous ne tiendrez pas compte du travail réalisé par la première commission". Si cette enquête est complémentaire, il serait "de bon sens" qu'elle soit "complémentaire" pour tout le monde, pour nous citoyens, mais aussi pour vous, commission d'enquête. Et donc, que vous teniez compte de tout ce qui s'est dit lors de la première enquête, et du travail de la précédente commission d'enquête (qu'au passage, nous tenons à saluer car il a été remarquable d'écoute du terrain, ne serait-ce qu'en comprenant qu'un mois d'enquête était bien trop court et en prolongeant la possibilité donnée au public de s'exprimer deux mois supplémentaires, mais aussi de travail d'analyse, ensuite, en fournissant un rapport vraiment fouillé et respectueux de tous ceux qui ont passé du temps à faire des contributions). Si nous ne pouvons nous exprimer sur le dossier lui-même (en nous cantonnant aux évolutions), il ne serait pas normal que ne soit pas pris en compte ce qui a déjà été dit et analysé. Nous vous demandons donc d'intégrer dans vos réflexions les près de 700 contributions de l'enquête principale et le travail de la précédente commission d'enquête pour votre rapport pour cette enquête complémentaire.
Notre collectif commencera en tout cas sa contribution par un rappel des propositions qu'il a faites lors de l'enquête de l'an dernier.
Pour la 3ème règle que vous avez instaurée, permettez-nous d'être surpris par ce préalable, car l'avis de l'autorité environnementale elle-même parle du métro ligne 18, par exemple de ses conséquences sur le paysage. Est-ce à dire que vous ne tiendrez pas compte des remarques de l'autorité environnementale sur la ligne 18 ? Le métro est pourtant un élément très important du projet, l'EPPS le répète en boucle depuis quelques temps (http://www.epps.fr/metro-ligne-18-plateau-paris-saclay/). Cette enquête CDT vient en bout de course ou presque, alors qu'un grand nombre de projets sont déjà passés en enquête publique. Il nous restait peu de choses pour nous exprimer sans qu'on nous renvoie "ça, c'est déjà décidé, c'est passé en enquête publique à telle date"... et voilà maintenant que vous nous dites la même chose pour "ce qui va passer en enquête publique dans les mois à venir" !!! L'une des raisons pour lesquelles ce projet de Paris Saclay rencontre une telle opposition de la part des citoyens, des associations, des agriculteurs… est que JAMAIS nous n'avons eu la possibilité de nous exprimer sur l'ensemble du projet, sur son intérêt. Qu'on nous a privés d'un débat public pourtant tout à fait légitime pour un projet de cette ampleur. Que depuis le début, les enquêtes sont saucissonnées et ne nous permettent de parler que d'un tout petit bout de la lorgnette. Et voilà que ça recommence sous prétexte qu'une enquête publique va avoir lieu dans 3 mois sur ce sujet spécifique ? Et dans cette enquête-là (mais vous n'y pourrez rien, ce sera la SGP), on nous dira qu'on ne peut plus remettre en cause la légitimité du métro parce que le CDT a été accepté et qu'il fait l'objet d'une fiche (la n°2 ! Dans les fondamentaux du projet !). Ce préalable est inacceptable, nous parlerons du métro et nous espérons que vous écouterez ce que les citoyens de ce territoire ont à dire sur ce sujet, aussi.
Le collectif Moulon2020
lun.
12
oct.
2015
Dans le cadre de la campagne électorale des Régionales, nous pouvons supposer que les candidats en présence s'exprimeront sur le Plateau de Saclay et feront des propositions.
A chaque fois que nous trouverons des éléments de ce genre (ou à chaque fois que vous nous permettrez d'en avoir connaissance), nous les mettrons dans cette page "Spécial élections régionales", en citant simplement ce que nous trouvons, sans autre commentaire de façon à respecter les diverses sensibilités politiques de nos lecteurs / contributeurs.
Aujourd'hui, Valérie Pécresse et les transports.
mer.
07
oct.
2015
27 association du Plateau et des vallées environnantes ont envoyé, le 25 septembre, une lettre à la CNDP (Commission Nationale de Débat Public) pour demander que soit organisé un Débat Public sur le projet de cluster scientifique et technologique Paris Saclay. Après trois pages d'argumentaire (lettre téléchargeable ci-dessous) :
"En conclusion : absence d’étude d’impact global, absence d’études alternatives permettant de conserver cette partie de ceinture verte autour de Paris (et évitant l’artificialisation de terres particulièrement fertiles selon la SAFER) qui concourt à développer les capacités d’autonomie alimentaire de l’Ile de France : ces questions de fond méritent d’être l’objet d’une réelle information, prise de conscience et débat des citoyens dont ils ont été privés, alors que les textes en vigueur prévoyaient une saisine par le maître d'ouvrage qui aurait ainsi dû fournir un dossier complet permettant d’appréhender les enjeux, les impacts, de questionner l’opportunité et la pertinence du projet au regard d’alternatives.
Les associations signataires de la présente lettre souhaitent donc s’en remettre à la sagesse de la CNDP en vous sollicitant pour qu’un débat public soit organisé car il n’est pas encore trop tard, à ce stade, compte tenu de l’ampleur des conséquences tant pour les habitants du plateau que pour ceux des communes qui voient partir leurs organismes universitaires ou scientifiques."
Lettre dans son intégralité et tout l'argumentaire:
mar.
22
sept.
2015
M. le Maire de Palaiseau,
Messieurs les Maires ayant validé le nouveau CDT le 10 juillet 2015,
Dans le rapport de la commission d’enquête sur le CDT publié le 23 avril 2015, on peut lire, s'agissant du thème 3, relatif au logement et habitat qu’il « ne suffit pas de dire que le volume de logements sera respecté tel que les objectifs de la TOL et loi ALUR : pour que le projet de CDT puisse être signé et adopté, il apparaît, selon la loi du Grand Paris, qu'il soit nécessaire de préciser les lieux et le nombre de logements par commune concernée. »
Dans le nouveau CDT mis en ligne sur le site de la CAPS le 11 août 2015, on retrouve bien (à 50 près), les 9 500 logements dont il était question dans le précédent CDT pour le territoire. Ils se répartissent, selon le dossier, de la façon suivante :
* 8 150 sur la frange sud (chiffre ancien CDT : 7 500)
* 2 000 sur la ZAC Polytechnique (2 500)
* 2 250 sur la ZAC Moulon (2 000)
* 1 500 à Corbeville (non précisé)
* 1 700 à Camille Claudel (1 500)
* 700 à Saclay (0)
* 300 à Bures (0)
* 1 000 aux Ulis (2 000)
Il est dit page 22 du nouveau CDT : « 1 700 logements sur le territoire de Palaiseau dans le quartier Camille Claudel, à condition qu’une gare supplémentaire de la ligne 18 du Grand Paris soit réalisée ». Ce qui signifie, 1 500 étant explicitement prévus dans le CDT page 81, que 200 logements sont conditionnés par la gare supplémentaire de la ligne 18. Mais sans indiquer (à moins que nous ne l’ayons pas vu), ce qui se passera si la gare supplémentaire n’est pas acceptée.
Nous vous demandons donc de nous dire où seront construits ces 200 logements si la gare supplémentaire de la ligne 18 n’est pas réalisée. Car 1) l’enquête publique Ligne 18 n’étant pas faite, on ne peut préjuger de l’existence du métro lui-même. 2) la gare supplémentaire ne fait pas partie, d’après nos sources, du dossier qui va être présenté à l’enquête publique sur la ligne 18 en janvier 2016. Rien n’est donc moins sûr que « une gare supplémentaire à Palaiseau ». Donc, comme les 200 logements, eux, sont obligatoires pour respecter la TOL, nous voudrions savoir où ils seront précisément transférés si la gare supplémentaire n’est pas faite.
Nous profitons de cette lettre pour vous poser une question supplémentaire. Nous aimerions connaître le nombre de m² SPC des 2 000 logements familiaux de la ZAC Polytechnique car c’est la seule surface SPC qui n’est pas précisée (ancien CDT : 200 000 m² SPC).
Nous vous remercions vivement pour ces réponses,
Très citoyennement,
Le collectif Moulon2020
Copie : Messieurs les Maires de la CAPS des communes non CDT
M. Chabason, garant de la concertation
EPPS
Associations/collectifs concernés par le Plateau de Saclay
NB : cette lettre sera publiée sur notre site http://moulon2020.jimdo.com/
Documents du nouveau CDT à télécharger ICI
Et lettre téléchargeable ci-dessous :
lun.
21
sept.
2015
Un document de 73 pages à lire ABSOLUMENT pour se rendre compte VRAIMENT de ce qu'ils veulent faire de notre territoire...
Où l'on peut lire des choses aussi "surprenantes" (atterrantes) que " La ligne 18 de métro aérien va modifier radicalement le paysage diurne et nocturne du plateau de Saclay. Sa structure aérienne, qui surplombera le territoire d’Est en Ouest sur 13,5 km environ, en passant aussi bien par des zones agricoles, naturelles, boisées, que des zones urbaines, va devenir emblématique et identitaire du territoire et de son rattachement à la capitale." Un document très instructif car il prend les parties de ligne une par une et les détaille, plan à l'appui. A lire: ICI
dim.
20
sept.
2015
CAS-Orsay: "L'enquête publique sur le contrat de développement territorial (CDT) Paris-Saclay Territoire Sud restera comme un moment charnière du projet Saclay. Car c'est le moment où la stratégie de « passage en douce » des porteurs du projet, stratégie que nous avons décrite et dénoncée (avec d'autres) depuis bientôt 10 ans, a clairement été mise en échec par l'avis défavorable rendu par la commission d'enquête le 23 Avril 2015. La réaction des promoteurs du projet est aujourd'hui de tenter le « passage en force », comme nous le montrons dans la suite de ce texte. La fin de l'année 2015 est donc le moment ou jamais de manifester notre opposition à ce projet et à la façon dont il est conduit, dans un quasi complet déni de démocratie. Mesurons bien l'importance de cet avis défavorable au CDT : comme nous l'avons dénoncé... "
Lire la suite de cet EXCELLENT article du CAS-Orsay à lire ICI et à faire circuler !
mar.
08
sept.
2015
Ce qu'en dit le site de la CAPS: ICI ... et notre page CDT ICI
Nouveaux dossiers CDT à télécharger ci-dessous:
ven.
04
sept.
2015
Cette enquête publique
(du samedi 5 au samedi 19 septembre 2015 inclus) est préalable au déclassement d’une partie du chemin du Rocher de la Vauve (parcelles H47 et H66 d’une surface de
5 903 m² = celle qui apparaît en orange pointillé sur la photo ci-contre).
Extraits du dossier d'enquête:
Cadre juridique du déclassement:
Le déclassement est l’acte administratif qui fait perdre à une route son caractère de voie publique et la soustrait au régime juridique auquel elle se trouvait intégrée. Le chemin du Rocher de la Vauve est une voie communale. (...) Le déclassement du chemin du Rocher de la Vauve prévoyant sa désaffectation, une enquête publique est donc organisée.
Comme le dit aussi le dossier d'enquête: "Il s’agit de procéder au déclassement de l’ensemble du chemin du Rocher de la
Vauve impacté par le nouveau maillage viaire de la ZAC afin de permettre la mise en place de nouvelles voiries et de nouveaux espaces publics. En effet, dans le futur maillage viaire du
quartier, la voirie du Rocher de la Vauve n’a plus de rôle : la réalisation des boulevards structurants du quartier de l’Ecole polytechnique et les chantiers de la RD 128 ont déjà
désaffecté la portion nord de la voirie communale appelée chemin du Rocher de la Vauve, notamment avec la transformation du rond-point de la Vauve en carrefour à feux."
Le dossier d'enquête et les cartes annexes à télécharger: ICI
Contribution à faire sur le registre d'enquête en mairie de Palaiseau OU à nous envoyer par mail, nous irons les porter pour vous. Faire "lire la suite" pour voir les contributions:
lun.
31
août
2015
L'objet de cette lettre
(à télécharger à la fin de l'article) :
PARIS-SACLAY promu « Territoire à énergie positive pour la croissance verte
… aux dépens des terres agricoles :
INACCEPTABLE !
NB : cette lettre ouverte a été envoyée à la presse et toutes les personnes citées ci-après, ont été destinataires de la copie du mail :
Maires : communes de la CAPS, d’Europe Essonne, de la CASQY et de Versailles Grand parc
Conseillers municipaux des communes de la CAPS dont nous avons l'adresse courriel
Conseillers généraux : Essonne, Yvelines (partie sud)
Conseillers régionaux d’Ile-de France : Essonne, Yvelines et EELV hors ces deux départements Députés et sénateurs Essonne, Yvelines et EELV hors ces deux départements.
Députés européens de la Région Ile-de-France et EELV hors Ile-de France
Président du PNR de la Haute Vallée de Chevreuse
Groupes EELV essonniens et yvelinois du territoire
EPPS
M. Chabason, garant de la concertation sur le projet Paris-Saclay,
Mme Jarry, garante de la concertation renforcée sur le métro ligne 18
Essonne Nature Environnement, France Nature Environnement Ile-de-France
Associations locales concernées par le Plateau : ADER, ADEVY, ADPP, ADVMC, AMAP Jardins de Cérès, APACH, APESA, ASEM, ASEOR, AVB, BON, BUS, CAS Orsay, CES, Collectif Enterrez le métro, COLOS, COSTIF, Gif Environnement, GRAAL, Jouy Ecologie, NDDL-Plateau de Saclay, SAVE, Terres Fertiles, Terre et Cité, UASPS, UGAPE, Vivre à Bures, VYF
Agriculteurs du Plateau de Saclay
Lettre à Madame la Ministre à télécharger en faisant "lire la suite" (puis télécharger)
mar.
25
août
2015
Quand mépris et ignorance se conjuguent, les frontières du bon sens et de la décence sont "joyeusement" franchies...
La 1ère version du CDT mettait en avant l'agriculture :
Page 21: "L’activité agricole est une composante essentielle de la frange Sud de Paris-Saclay."
Dans la nouvelle mouture, on peut lire :
Page 8: "Le projet est d'abord à caractère scientifique et industriel."
Page 9: "Il (le CDT) doit s'affirmer comme une régénération du tissu industriel."
L'agriculture n'apparaît plus essentielle, juste un arrière-plan "paysager" :
Page 9: "les espaces paysagers articulés avec l'activité agricole" ...
Page 9 toujours: "l'objectif est de tirer tout...
mar.
25
août
2015
La question posée sur le site SGP:
Bonsoir,
Hier soir, lors de la réunion à Magny, il a été dit, par Mme Grégoire, je crois, que dans une annexe du décret 2011-1011 d'août 2011, il était écrit que la ligne 18 devait comporter 10 gares et être à 40% en aérien. J'aimerais tout d'abord pouvoir disposer de ce document, car malgré ma demande, malgré les indications de Mme la Garante de la concertation, je n'ai rien trouvé sur votre site comme document de la sorte qui pourrait être l'annexe du décret. Ceci étant, admettons que le décret impose effectivement un métro ligne 18 aérien à 40%. J'aurais voulu savoir ce qui justifie qu'on fasse l'exact inverse du bon sens qui voudrait, il me semble, qu'on mette la partie aérienne dans les parties urbaines (qui s"émeut d'un métro aérien à Paris ?) et les parties enterrées dans les parties agricoles ou naturelles (et appelées à le rester puisqu'il y a la ZPNAF et le PNR).
Je vous remercie
Réponse de la SGP:
1/ l’objectif de 40% de tracé en arien inscrit dans le schéma d’ensemble.
La Ligne 18 au même titre que les autres lignes du Grand Paris Express a fait l’objet d’évolutions importantes à l’issue du débat public de 2010-2011 pour répondre...
mer.
19
août
2015
Philippe Escande a posé cette question:
Avis concernant la ligne 18 sur le plateau de Saclay:
- enterrer cette ligne est un non-sens économique qui ne pourrait être résolu que par une ville nouvelle sur le plateau. Ceci n'est pas dans le sens de la loi protégeant 2 300 ha et ne serait pas cohérent avec le besoin de protéger les terres agricoles en général et notamment celles de proximité, besoin de plus en plus reconnu par la société civile, économique et parfois politique ;
- un métro "léger" ne répond pas au besoin des riverains d'un environnement préservé (ligne de métro à 10 m du sol) et au besoin des agriculteurs d'une continuité du territoire agricole (il faudrait des solutions de franchissement de cette ligne qui n'existent pas - en tout cas pas de façon satisfaisante pour tous aujourd'hui).
Donc qu'est-il possible de faire?
La seule solution viable est un métro tellement léger que l'on puisse l'appeler tram. Ce tram ne roulerait pas à 10 m du sol mais au niveau du sol. Cette solution prolongerait de façon souple les lignes de bus à haut niveau de service (TCSP) déjà prévues c'est-à-dire qu'elle sera aménageable quand...
dim.
19
juil.
2015
Palettes de bois, planches, clous, marteaux, détermination et bonne humeur : tous les ingrédients étaient réunis pour la
construction hier après-midi à Villiers-le-Bâcle de la première cabane de résistance du Plateau de Saclay. Une bonne dose d'improvisation parmi la cinquantaine de militants réunis : combien de
palettes par mur ? 4 ou 6 ? Comment faire tenir les murs une fois qu'on les aura dressés et avant de mettre le toit ? Aucun doute, un petit échange d'expérience avec quelques bâtisseurs aguerris
de NDDL, Montesson, Roybon, ou de la ferme des Bouillons aurait été nécessaire. Mais grâce à la réflexion collective, le chantier avance vite et le premier mur est prêt à être dressé. C'est alors
qu'arrive, dans une voiture banalisée, un capitaine de gendarmerie, qui... Lire la suite ICI
mar.
30
juin
2015
Lundi 22 juin, lors d’une réunion avec les associations, l'EPPS a annoncé que le dossier du CDT Paris Saclay Territoire sud allait être retravaillé et qu'il repasserait en enquête publique à l'automne. La recommandation n°5 de la commission d'enquête, « relative à la gouvernance et à l'urbanisme de projet » est « de renforcer substantiellement la concertation, pendant la période d'actualisation, de finalisation et d'adoption du CDT, ainsi que pendant le suivi de sa mise en œuvre en créant un mécanisme de concertation. »
Nous ne saurions nous contenter d’un simple toilettage du dossier, qui permettrait, alors qu’il n’y aurait une nouvelle fois pas eu de réelle concertation, d’affirmer avoir répondu aux constats de la commission d’enquête ayant motivé l’avis défavorable.
La période d'actualisation commençant, nous demandons la suspension des projets encore réversibles (Corbeville, ENS,
AgroParisTech, RD36), l'arrêt de leurs travaux et le gel de la programmation des projets à venir. Nous demandons que le comité de pilotage....
mar.
30
juin
2015
15 associations et 115 citoyens en leur nom propre ont décidé, suite à l'avis défavorable de la commission d'enquête au CDT Paris-Saclay Territoire Sud, d'écrire à tous les élus de toutes les communes de la CAPS et de la remettre symboliquement en mains propres au début de chacun des conseils municipaux. Voilà cette lettre :
La plupart d’entre nous font partie des 676 associations, collectifs, citoyen(ne)s qui se sont exprimés lors de l'enquête publique sur le Contrat de Développement Territorial (CDT) Paris-Saclay Territoire Sud qui a eu lieu du 17 novembre 2014 au 15 janvier 2015. L'obsolescence et les insuffisances, qui avaient été soulignées, de ce dossier validé en septembre 2013 par un comité de pilotage sans passage préalable devant vos conseils municipaux ou communautaire, ainsi que les avis sur la non-pertinence globale du projet et de nombreux points particuliers ont été repris dans le rapport rendu le 23 avril 2015 à M. le Préfet de l'Essonne (lire ICI) . Ils ont contribué à ce que la Présidente et les 2 titulaires de la commission d'enquête rendent un avis unanimement défavorable à ce CDT. (voir en annexe de notre courrier la page donnant les justifications de l'avis défavorable et les 5 recommandations).
Nous souhaitons aujourd'hui nous adresser à chacune et à chacun d'entre vous, élus des 11 communes de la
CAPS, que celles-ci fassent ou non partie du CDT dans sa version initiale, car nous demandons que...
jeu.
25
juin
2015
Conseil municipal de Gif, le 23 juin. Une délibération avait pour titre "Zone d’Aménagement Concerté de Moulon – Refus d’incorporation des équipements publics dans le domaine public communal"
L'Etat via l'EPPS doit construire des équipements publics dans les ZAC : pour Moulon, un groupe scolaire, une crèche, des équipements sportifs,... Mais ils doivent ensuite être réintégrés dans le patrimoine communal de Gif, en particulier pour l'entretien et la gestion courante. M. Bournat a annoncé que l'Etat n'ayant pas les moyens de ses ambitions, l'EPPS essaie de faire des économies sur tout et les équipements publics prévus ne sont donc plus à
mer.
17
juin
2015
Présentation par COLOS de cette conférence-débat qu'ils organisent mardi 23 juin à 19h sur le campus de Polytechnique, Palaiseau :
"L'aménagement du plateau de Saclay dans le cadre de Paris-Saclay, projet phare du Grand Paris, vous interpelle ? Vous n'êtes pas seul ! De nombreuses questions se posent, dont celle de l'accès par les transports collectifs. Si la Ligne 18 du Grand Paris Express devait se réaliser, ce ne serait pas avant une dizaine d'années. Il est urgent de trouver une solution aux besoins d’aujourd’hui et de demain. Celle que nous proposons repose sur l'utilisation des moyens de transport lourds existants : les RER B et C, assortis de moyens efficaces pour les relier au plateau, en particulier des téléphériques urbains."
Tous les renseignements pratiques et la liste des intervenants:
ICI
dim.
07
juin
2015
Dans le document du comité de pilotage de décembre 2011, le tracé du métro ligne 18 entre le sud d'EDF et le franchissement de la
N118 longe la RD128, en évitant au maximum le passage sur les terres pour le moment agricoles de Corbeville (cf page 38 de ce document: ICI). Le tracé présenté dans l'enquête publique DUP de Corbeville (qui a eu lieu du 13 avril au 5 mai 2015) est différent
(cf page 7 du dossier d'enquête: ICI), passant ainsi en pleins champs.
Nous aimerions savoir ce qui a motivé un tel changement de tracé.
Question posée le 7 juin 2015 sur le site SGP lors de la concertation renforcée
dim.
07
juin
2015
"Urbanité, diversité et alterité : la devise d'une cité idéale ?" un passionnant article à lire ICI
Et quelques phrases fortes:
* "Aujourd'hui, dans leur novlangue, nos élus ressassent, sans aucun recul, des mots comme « ville-data », « smart city » et autre « cyberdémocratie » peuplée de « cybercitoyens ». Et qui mange du « cyberpain » ?"
* « Montagne, veux-tu ? » (nous on dirait plutôt "Plateau, veux-tu ?"). Cette empathie avec les éléments est la seule manière d'appréhender, physiquement et moralement, toutes les conséquences du projet que l'on concocte : les impacts des travaux sur la faune et la flore, les effets de l'imperméabilisation des sols sur la nappe phréatique, la transformation irrévocable du paysage, la disparition à jamais de la chanson du ruisseau qui caracole de caillou en caillou...
jeu.
04
juin
2015
mar.
02
juin
2015
Pourriez-vous détailler le surcoût lié à l'enterrement complet entre Palaiseau et Guyancourt de :
* la ligne seule (sans les gares) conservant avec le tracé actuel
* la gare de Palaiseau souterraine/aérienne
* la gare de Gif Orsay souterraine/aérienne
* la gare du CEA Saint-Aubin souterraine/aérienne
* la ligne avec un tracé enterré supprimant les gares de Palaiseau et de Gif Orsay, cette hypothèse permettant un tracé du métro "tout droit", le long de la RD36
Question posée le 2 juin 2015 sur le site SGP lors de la concertation renforcée
dim.
31
mai
2015
Droit au paysage et convention européenne
Comme vous le savez, le contrat de développement territorial Paris-Saclay Sud a reçu un avis DEFAVORABLE à l’unanimité des membres de la commission d’enquête.
Le rapport du commissaire enquêteur mentionne dans ses recommandations d’inclure “la Convention Européenne du Paysage", signée en
2000 à Florence, ratifiée et appliquée par la France depuis 2006.
Dans l'article 5, figurent plusieurs engagements, dont reconnaître juridiquement le paysage en tant que composante essentielle du cadre de vie des populations, expression de la diversité de leur patrimoine commun culturel et naturel, et fondement de leur identité.
L'impact paysager du métro aérien a-t-il été réellement apprécié, dans les termes imposés par la Convention Européenne du
Paysage?
En consultant votre site, on peut en douter puisque, sous l'onglet "une approche environnementale unique" on parle de déblais,
d'eau, d'énergie, de GES, mais pas de paysage, bien que le mot figure dans l'introduction.
Question posée le 31 mai 2015 sur le site SGP lors de la concertation renforcée
sam.
30
mai
2015
Dans le rapport de la commission d’enquête CDT, l’EPPS a répondu à une demande de précision que : « Le Christ de Saclay (…) a vocation à devenir un pôle d'échange intermodal majeur à l'échelle du territoire du CDT. L'opportunité d'organiser du rabattement voiture (P+R) à cet endroit est donc très importante. En première approche, 2 000 places pourraient être nécessaires à terme. Les études à mener sur l'organisation du futur pôle d'échange s'attacheront à dimensionner précisément ce besoin, à le phaser dans le temps et à rechercher les financements nécessaires à sa réalisation. »
Nous aimerions donc que la SGP nous précise l’objectif de ce métro ligne 18 : son objectif est-il d’amener en transport en commun un maximum des 100 000 personnes appelées à terme à travailler sur le Plateau de Saclay ? Auquel cas, nous ne comprenons pas quelle est la nécessité de construire un parking de 2 000 places au Christ… endroit où doivent arriver les gens et non pas en partir ! Car d’où viendraient ces 2 000 voitures?
Merci de nous expliquer la logique de « il faut un parking de 2 000 places au Christ » (et ce n’est visiblement qu’appeler à évoluer à la hausse) et par là-même, la finalité de ce métro.
Question posée le 30 mai 2015 sur le site SGP lors de la concertation renforcée
sam.
30
mai
2015
Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs les membres de la commission d’enquête,
Nous avions posé une question à la SGP le 30 mai 2015 (cf ci-dessous) au sujet des gares de Gif-Orsay et de Saint-Aubin-CEA en liaison avec la zone de danger autour du CEA-Saclay. Il nous avait été confirmé que « Cette zone de danger immédiat d’un rayon de 1 000 m est définie autour des Installations Nucléaire de Base. Elle ne permet pas, pour le moment, l’ouverture d’un Etablissement Recevant du Public (ERP) de catégorie 5 de type gare. De fait, la construction de la gare CEA est conditionnée par la réduction de ce périmètre. » et que donc « Tant qu’elle ne sera pas, le terminus du 1er tronçon sera effectivement Orsay-Gif. »
Cela suscite donc de notre part des questions supplémentaires :
• Quid du retournement des trains ? Le profil des voies présenté par la SGP, dit en double U, ne semble en effet pas permettre le changement de voie... Quelle est donc la technique retenue ?
• Quid du stockage des trains ? Lors de la réunion du 22 mars à massy, Mme Grégoire a affirmé que les trains ne seraient pas tous stockés au centre de maintenance, mais que certains d'entre eux seraient stockés aux terminus. Quelle est la capacité de stockage prévue à Orsay-Gif? Comment ce stockage s'effectuera-t-il ? Cela signifie-t-il que le viaduc sera dès le départ construit jusqu’au Christ de Saclay et que des trains seraient stockés sur cette partie du trajet ?
• La gare Orsay-Gif devra-t-elle, dans l'attente de l'hypothétique gare prévue au Christ de Saclay, développer un pôle multimodal ? Quelle emprise au sol ? Quels équipements ?
• La SGP semble penser pouvoir ouvrir la ligne en 2024 avec la gare CEA-Saint-Aubin en fonctionnement. Nous aimerions connaître le délai minimum qu’il faudrait à partir de la fin du démantèlement acté par l’ASN (et donc un nouveau porté à connaissance) pour que la gare soit en fonctionnement (= soit le temps incluant l’enquête publique, la DUP et bien sûr le temps de construction, celle-ci ne pouvant commencer avant la DUP).
Le collectif Moulon2020
Question posée à la SGP le 30 mai 2015 (réponse à la suite)
Nous aimerions savoir ce qui se passera tant que la zone de danger de 1km autour du CEA ne sera pas levée. La gare de Gif Orsay sera-t-elle le terminus ? Si oui, comment les choses s'organiseront-elles?
Nous sommes surpris de lire simultanément
• dans le dépliant de la SGP : « sous conditions de la faisabilité de la gare CEA Saint Aubin, en fonction de l’évolution des activités du CEA. Des mesures conservatoires permettront d’achever ultérieurement la construction de la gare »
• et dans les réponses toutes récentes de l’EPPS à la commission d’enquête publique CDT que « L'arrivée du terminus provisoire de la ligne 18 dès 2024 permettra la réalisation d'un véritable pôle d'échanges avec un nouveau parvis en lien avec la gare routière et un premier parking de rabattement. »
Il devient totalement insupportable pour les citoyens d'être renvoyés d'un acteur (public qui plus est, donc censé porter l'intérêts commun) à l'autre en saucissonnant les projets de façon à en cacher les incohérences. D’autant que dans le rapport de la commission d’enquête, l’EPPS poursuit : « Pour garantir la cohérence de l’ensemble de ces projets arrivant progressivement à cet endroit, l’EPPS a pris en charge le rôle de coordination des projets d’infrastructure, via la réalisation et le suivi d’un schéma directeur pour l’aménagement du Christ de Saclay en pôle multimodal. ».
Question posée le 30 mai 2015 sur le site SGP lors de la concertation renforcée
sam.
30
mai
2015
Mardi soir, lors de la réunion publique, une personne de la salle a souligné qu'initialement, la ligne 18 (verte à l'époque), comportait seulement 4 gares (Orly, Massy, Saclay et Versailles) et qu'il était prévu enterré sur l'ensemble du trajet, ce qu'a confirmé Mme la Garante de la concertation. Les représentants de la SGP ont alors affirmé que c'était lors du débat public organisé par la commission nationale du débat public que "pour répondre à la demande qui s'était exprimée, le nombre de gares était passé à 10".
Est-il possible d'avoir, pour chacune des gares supplémentaires sur le Plateau (Palaiseau et Gif Orsay) les extraits du débat public qui ont conduit à cette décision (accompagnés des noms des personnes/associations /institutions ayant fait ces demandes) ?
Question posée le 30 mai 2015 sur le site SGP lors de la concertation renforcée
lun.
11
mai
2015
DU 11 MAI AU 12 JUIN
Vous trouverez un lien vers tous les documents de l'enquête: ICI
Dossier d'enquête consultable en mairie de Gif, aux heures d'ouverture de la mairie
Pour voir le commissaire-enquêteur (à la mairie de Gif)
samedi 6 juin 9h-12h
vendredi 12 juin 15h30-18h
Contribution du collectif: lire la suite
ven.
08
mai
2015
Monsieur Veltz,
nous nous sommes pincés en lisant l'entretien du Journal du Grand Paris dans lequel vous affirmez que"aujourd’hui, vous ne pouvez pas acheter votre baguette de pain sur le plateau de Saclay, en dehors de la ville nouvelle de Saint-Quentin." (ICI, dans le paragraphe "Vous allez aussi construire des logements ?")
L'agriculture est au cœur de l'écosystème du plateau, et nous sommes nombreux à nous battre pour qu'elle le reste. Aussi nous souhaitons vous informer que, sur le plateau de Saclay, Emmanuel et Cristiana Vandame cultivent du blé bio, et proposent, au Fournil de Villiers-le-Bâcle, d'excellents pains, dont des baguettes, élaborés à partir de leurs récoltes.
Lors de l'inauguration de l'exposition... (lire la suite)
ven.
08
mai
2015
ven.
01
mai
2015
A l'heure où s'ouvre l'exposition universelle de Milan ayant pour thème "Nourrir la planète", nous ne pouvons nous empêcher d'écouter attentive-ment ce que le pavillon de la France transmet comme message et de le relier à l'enquête publique DUP Corbeville qui veut exproprier un agriculteur de 50 hectares de terres parmi les plus fertiles d'Europe pour faire... on sait pas quoi, le dossier ne le précisant pas.
Ecoutons tout d'abord le Président de la Républi-que. Sur le site de l'exposition universelle 2015, on peut lire dans la partie "Réponses de la France" des phrases qu'il a prononcées le 11 septembre 2012, à Rennes et qui sont donc visiblement toujours d'actualité au plus haut niveau de l'Etat): « Pour nourrir le monde, toutes les agricultures de tous les pays... (lire la suite)
jeu.
30
avril
2015
La commission d'enquête, composée de la présidente de le commission et de deux commissaires enquêteurs titulaires, vient de déposer son rapport de 217 pages, dans lequel elle analyse les contributions des près de 700 personnes/associations/collectifs qui ont fait des remarques et/ou des propositions sur le CDT (contrat de développement territorial).
Après ce très gros travail qui a permis de réaliser ce rapport, complété par 202 pages d'annexes, la conclusion est:
En conséquence, la commission d'enquête, à l'unanimité de ses membres,
donne un AVIS DÉFAVORABLE au projet de CDT « Paris-Saclay Territoire Sud »
lire la suite
lun.
13
avril
2015
Vous trouverez sous la carte des documents
pour vous aider à comprendre le pourquoi de cette bataille désormais juridique :
mar.
17
mars
2015
Dans le cadre des projets Paris-Saclay et Grand Paris,
une nouvelle ligne de métro devrait traverser un plateau encore agricole et protégé par un décret instituant une ZPNAF (Zone de Protection Naturelle, Agricole et
Forestière).
Nous en contestons le bien-fondé.
Des solutions alternatives existent, je demande qu’elles soient étudiées rapidement et mises en œuvre au rythme des besoins :
*les centres vie du Plateau étant à moins de 3 km d’une gare des RER B ou C, amélioration de la ligne de RER B et remplacement du RER C par le tram train (prévu en 2020 Evry => Versailles Chantiers) dont je demande le prolongement jusqu’à... lire la suite du texte de la pétitionn et signer si vous le souhaitez: ICI
jeu.
12
févr.
2015
Le CDT Paris Saclay Ouest a été signé le 14 décembre 2015
mer.
14
janv.
2015
Ce texte (dont nous vous présentons la trame avant la possibilté de le télécharger en intégral) a été
écrit par plusieurs personnes du collectif, ce qui explique aussi sa longueur.
LA FORME :
Nous contestons
1) le principe même d’une enquête publique réalisée avec un dossier:
* non démocratique (validé par les maires sans information préalable ni discussions en conseil municipal)
* vieux de plus d’un an et obsolète
* non conforme au décret relatif
aux CDT
2) le territoire sur lequel a lieu cette enquête publique:
* L’enquête laisse de côté des communes au cœur du projet
* Le dossier se base sur un découpage territorial qui n’aura bientôt plus cours
3) le parcours du combattant du citoyen ordinaire pour avoir de l'information et la non
concertation
Pour lire nos autres remarques/propositions sur le FOND, faire suite...
mar.
13
janv.
2015
Avant toute chose, nous voulons remercier Mme la Prési-dente de la commission d'enquête et les deux commissaires enquêteurs d’avoir prolongé l’enquête publique. Ces trois semaines supplémentaires étaient nécessaires sur un sujet aussi lourd que le CDT, ils ont écouté tous ceux qui leur demandaient « plus de temps », merci.
Ce temps a permis de faire une réunion publique de plus, ce dont nous nous réjouissions, montant à 6 leur nombre : 2 à Palaiseau, 1 à Orsay, 1 à Saint-Aubin, 1 à Bures et 1 aux Ulis (laissant Gif grand absente de cette concertation, car contrairement à ce que M. Bournat a affirmé aux Ulis le 8 janvier, non, toutes les communes n’ont pas eu de réunion publique CDT ouverte à tous. Ni Saclay ni Gif n’en ont eue).
Malgré ces 6 réunions publiques, la commission d'enquête l'aura sans doute très bien senti le 8 janvier, le sentiment d’insatisfaction des personnes présentes dans la salle quant à la concertation est toujours aussi fort. M. Pasquier a répondu aux protestations:
ven.
09
janv.
2015
L’annonce, sur le site de la ville de Gif, ne laisse planer aucun doute sur ce que suscite chez nos élus, la création de la nouvelle université Paris Saclay: beaucoup de fierté. Avec un étalage de GROS chiffres. Rendez-vous compte, l’Université Paris-Saclay regroupera 60 000 étudiants. 60 000 !
Extrait du site de Gif :
mar.
30
déc.
2014
Nouvelle rubrique sur le site municipal de Gif annoncée par un « Il était une fois le Moulon», appellation qui, nous en sommes
sûrs, ne fera pas plaisir aux connaisseurs de ce quartier qui se doit d'être appelé non pas « le Moulon », mais « Moulon »…
Imaginez un titre de Gif Infos parlant de « le Chevry » ou « le Courcelle »
vous vous diriez très certainement...
lun.
22
déc.
2014
Vous habitez Gif, Bures, Orsay… bref, dans une des communes de la vallée…
Réfléchissez deux minutes et demandez-vous pourquoi vous êtes venu(e) vous y installer, ou, si vous y êtes né(e), pourquoi vous y êtes resté(e)… pourquoi vous aimez y vivre…
Vous habitez Villiers, Saint-Aubin, Vauhallan… bref, dans une des communes du Plateau…
Réfléchissez deux minutes et demandez-vous pour quelles raisons vous êtes aussi fort attaché(e) à ce territoire…
Pour tout un tas de raisons, sans aucun doute : hasards de la vie, commodités (pas tous les jours qu’un territoire aussi
« nature » que le nôtre rend accessible en trois quarts d’heure de RER le cœur de Paris), raisons professionnelles (la zone de Courtaboeuf, le CNRS, le CEA, la fac d’Orsay, autant
d’emplois qui ont sûrement donné envie à bon nombre de s’installer à proximité de leur travail), raisons personnelles… mais aussi peut-être ceci :
parce qu’à portée d’yeux, de pied, de souffle, nous avons « ça »…
mer.
17
déc.
2014
La contribution du collectif Moulon 2020 (à voir ci-après) s'est inspirée de l'avis, très complet et expliquant très clairement la situation, que Mme Renée Delattre, citoyenne de Vauhallan, a collé hier sur le registre de Saclay:
"L’article 21 de la Loi du 18 janvier 2013 demande que les CDT permettent d’assurer « la prévention … des risques technologiques ». Or ceux-ci sont totalement occultés dans ce dossier d’enquête.
La FICHE 32 « Le secteur du CEA » omet de présenter:
lun.
15
déc.
2014
« Garantir la viabilité économique et fonctionnelle des exploitations agricoles du territoire » (page 28 du CDT). « Pérenniser l’agriculture du Plateau » (motion CAPS).
Si nos élus et les signataires du CDT ne veulent pas que ces objectifs (que nous partageons complètement) restent des vœux pieux, il est essentiel qu’ils s’enga-gent en premier lieu sur la préservation du principal outil de travail des agriculteurs : leurs terres, qui, avec 4 mètres de limon fertile, sont en plus parmi les meilleures de France.
Nous entendons déjà la réponse : « c’est déjà fait, puisque la ZPNAF protège de toute urbanisation 2333 hectares du Plateau ». Certes, mais ce chiffre cache cependant une réalité qui serait problématique pour n’importe quel entrepreneur dans n'importe quel secteur d'activité et...
lun.
15
déc.
2014
dim.
14
déc.
2014
Un excellent article sur le site "Le Plateau de Saclay":
Qu’on soit pour ou contre le Grand Paris, être conscient de la mascarade ne doit pourtant pas nous dispenser de répondre à l’enquête. Ce qui attire surtout les chercheurs, ce sont des projets de recherche suffisamment financés, bien plus que des infrastructures épuisant le budget. Alors, ce contrat mal évalué doit évoluer, et nous pouvons peser pour en réduire la démesure de l’impact et du coût. En demandant par exemple : lire ICI
dim.
07
déc.
2014
Plusieurs constats sur le Plateau de Saclay:
1) le fait que les cantines scolaires de nombreuses com-munes du territoire sont livrées en liaison froide par des sociétés de restauration extérieures. La qualité des repas, quelles que soient les sociétés en question, n’atteint pas celle des plats cuisinés sur place, « tout frais ». Une cuisine du territoire où seraient élaborés, le jour même, les repas de tous les écoliers du territoire, permettrait en outre d'être plus "développement durable" en rapprochant le lieu de production des repas des lieux de consommation.
2) L’agriculture : ancrée sur le territoire…
« L’activité agricole est une composante essentielle de la frange Sud de Paris-Saclay. », elle est une « partie intégrante du projet stratégique » (CDT, page 28)
Elle « doit être étroitement intégrée à la vision d’ensemble du territoire. » (CDT, page 192),
3) … et qui doit rester vivante au-delà de la ZPNAF :
« La préservation des terres agricoles (…) passe non seulement par l’arrêté de ZPNAF mais aussi par un ensemble de projets permettant d’assurer la pérennité de l’agriculture. » (motion votée par la CAPS le 13 novembre 2014)
4) Quelques centaines d’hectares où se joue la réussite de l’imbrication ville-nature…
« La frange intermédiaire (NB : « quelques centaines d’hectare » (CDT p 82), 500 selon l’EPPS dans « les échelles de Paris Saclay) entre les espaces urbains et les espaces ouverts est en effet par excellence le lieu où se joue la réussite de l’imbrication ville et nature. Aménager les lisières, c’est mettre en place les conditions pour que cette rencontre soit féconde et améliore la qualité de vie des habitants du territoire. » (page 82 du CDT)
5) … et où est envisagée de l’agriculture péri-urbaine
Réponse faite le 20 octobre 2014 par l’EPPS à notre collectif sur ce que sont les lisières : « paysage vivant et évolutif, ouvert sur la ville, elle alternera pépinières, vergers, cultures céréalières et maraîchage, jardins partagés et terres dédiées à la recherche agronomique ».
6) Une étude très poussée de Terre et Cité sur les circuits courts
En 2009-2010, l’étude de Terre et Cité « Des circuits courts pour la restauration collective des Pays de Saclay » a mis en évidence que l’offre et la demande de produits en circuits courts pour la restauration collective pourraient être en adéquation.
En mettant bout à bout ces constats, nous proposons l’idée suivante :
· une cuisine centrale pour la restauration collective des communes des environs.
· des repas faits autant que faire se peut, en intégrant des légumes, fruits, produits laitiers, poulets, pain... ultras-locaux (produits sur le Plateau) ou locaux (Plateau de Limours, Triangle Vert, exploitants situés dans le PNR).
* une fois recensées les productions du Plateau disponibles pour être intégrées dans cette cuisine centrale, préservation pour l'agriculture d'un maximum de superficie des lisières non prévues dans le CDT pour rester agricoles, de façon à intégrer dans les repas de la cuisine centrale autant de produits locaux que possible.
Idée développée dans la fiche 43bis ci-dessous:
sam.
06
déc.
2014
Les propositions présentées dans ce texte remettent assez profondément en cause certains aspects de Paris-Saclay considérés par beaucoup comme des acquis indiscutables. Sauf que l’enquête publique sur le CDT Paris-Saclay Territoire Sud, qui aurait dû être le préalable à toutes les autres, puisque ce document présente le projet dans sa globalité pour la première fois, arrive après moultes autres enquêtes concernant des parties de CDT.
Nous avons donc considérés que nous pouvions encore faire des propositions sur les fondamen-taux, puisque ceux-ci n’ont jamais été mis en discussion au sein de la société civile. Mme la Présidente de la commission d’enquête nous a d’ailleurs encouragé(e)s à le faire : c’est donc que nous aurons une réponse « sur le fond » et non, comme trop souvent dans les autres enquêtes, un simple « il est trop tard, cela a déjà été décidé ». Voilà ces propositions :
Nous demandons que :
1) les grandes écoles situées à moins de 27 kilomètres de la frange sud du Plateau et dont les travaux n’ont pas commencé s’alignent sur ce qui se passe pour la fac d’Evry qui elle, va rejoindre la FCS sans pour autant déménager.
2) les bâtiments de la fac d’Orsay devant déménager restent localisés sur le campus vallée et soient réhabilités.
3) la zone de Courtaboeuf soit consolidée dans sa place de « zone économique phare du CDT » et que les m² de développement économique prévus sur le campus urbain soient relocalisés sur Courtaboeuf.
Explications et détails de ces contre-propositions :
dim.
30
nov.
2014
· de revoir sérieusement à la baisse les ambitions démesurées et irréalistes du cluster ;
· l'abandon de la ligne 18 au profit d'une desserte du plateau utilisant les infrastructure existantes ;
· de revoir le CDT de fond en comble, sur la base d'hypothèses réalistes et non de chimères ;
· que soient interrogés, au-delà des discours incantatoires, les réels mérites du projet de cluster Paris-Saclay, qui n'a fait l'objet d'aucune expertise indépendante, ni du moindre débat public.
mer.
26
nov.
2014
Comme l’explique le texte cité plus bas,
validé par le Préfet de Région et les maires du territoire :
« L’activité agricole est une composante essentielle de la frange Sud de Paris-Saclay ».
En effet, le Plateau de Saclay, c’est :
sam.
22
nov.
2014
A quelle occasion ? Pour le vernissage de l’exposition « Paris-Saclay : le futur en chantier(s) »
Quand ? jeudi 27 novembre à 18h
Où ? Maison de l'architecture d'Ile-de-France
(148 boulevard du Faubourg Saint-Martin,
Paris 10ème, métro Gare de l’Est)
L’idée ? Inviter l’agriculture du Plateau, grande oubliée de la présentation de cette exposition et des 3 jours de débats, tables-rondes et conférences qui l’ouvrent. En effet,...
lun.
17
nov.
2014
Nous demandons que:
* le parking-relais de 2 000 places au Christ de Saclay soit supprimé.
* la RD36 reste en 2x 1 voie.
de façon à être cohérent avec la "stratégie concertée de développement durable" prônée par le CDT lui-même et réaffirmée avec force par les maires des 7 communes qui ont placé la "nécessité d'un développement plus harmonieux et plus durable" de notre territoire au 1er rang de leurs priorités dans la motion votée en conseil CAPS qu'ils ont collée sur les registres de l'enquête publique.
lun.
17
nov.
2014
Afin de préserver nos vallées des risques d’inondations amplifiés par le futur bétonnage des terres, nous demandons, au préalable de tous les travaux non encore commencés, la restauration du réseau des rigoles et une mobilisation générale pour l’inscrire au patrimoine mondial de l’Unesco.
Comme le disait le 4 octobre 2013 « Paris-Saclay le média » :
L’Association des Etangs et Rigoles du
Plateau de Saclay (ADER) poursuit donc son patient travail d’information sur cet héritage....
lun.
17
nov.
2014
Puisque « l’activité agricole est une composante essentielle de la frange Sud de Paris-Saclay. Partie intégrante du projet stratégique, elle doit donc être préservée et optimisée pour devenir un élément structurant du territoire. » p 28 du CDT, alors, sur les « quelques centaines d’hectares de la lisière du sud du Plateau » (p 85), mettons ces paroles en actes et proposons: proche des grandes cultures, des espaces intermédiaires avec des activités à dominante agricole : élevage de volailles bio, ferme à insectes, maraîchage, vergers…. et proche de la ville, des espaces intermédiaires d’agriculture périurbaine : des jardins familiaux, des potagers pour les écoliers du quartier,...
Contribution à développer
lun.
17
nov.
2014
Nous demandons une remise à plat du schéma des transports : les centres vie du Plateau sont en moyenne à 3km d’une gare du RER B ou C. Alors, au lieu de dépenser 2,9 milliards (a minima !) pour un nouveau métro, consacrons cet argent public à améliorer l’existant : créons des liaisons Plateau-Vallée innovantes : téléphériques (à Gif, au Guichet), autolib, stations de vélibs électriques… Pas de métro sur le Plateau ! (fiche 3).
Contribution à développer...
En attendant, vous pouvez lire l'excellent texte concernant le métro du Collectif OIN Saclay dont nous partageons complètement l'analyse: page 3-4-5 de ce document: ICI
lun.
17
nov.
2014
Nous demandons que les largeurs de voies soient systématiquement revues à la baisse, de façon à revenir sur un tel étalement qui va complètement à l’encontre de la compacité et de la volonté très clairement annoncée par le CDT lui-même de préserver des hectares de terres agricoles.
lun.
17
nov.
2014
Quand on tracte pour essayer d’inciter les habitants du territoire à donner leur avis dans les registres d’une enquête publique, la réflexion qui revient le plus souvent est :
- « Vous croyez que cela sert à quelque chose ? « Ils » ont déjà tout décidé, « ils » ne nous écouteront pas ».
Ce « ils » veut tout dire. Il reflète parfaitement...
lun.
17
nov.
2014
Il est très clair, en lisant différents documents parus depuis la validation du CDT en septembre 2013, que le Learning Center, projet présenté comme emblématique, fédérateur pour le territoire, pièce maîtresse de l’Université Paris Saclay, a revu sa voilure à la baisse : en taille (10 000 m² au lieu des 15 000 prévus), et donc en possibilités offertes (par exemple, l’espace événementiel pourrait être supprimé), sans aucun doute pour des raisons budgétaires puisque le coût initial estimé à 100 M€ serait réduit à 60, voire à 39.
Nous demandons donc que ce learning center, qualifié d’emblématique par ceux-là mêmes qui ont imaginé l’ensemble du projet Paris Saclay, soit à la mesure du projet global :
· qu’il revienne à ses dimensions et à son coût initial,
· ou s’il est vraiment moindre en taille et en investissement, que l’ensemble du projet soit revu lui aussi à la baisse, de façon à devenir plus raisonnable, aussi bien en emprise sur le territoire qu’en dépense d’argent public dans une époque où nous en manquons. Nous demandons aussi, dans ce cas, et dans la volonté affichée par l’aménageur de ne pas consommer trop de terres agricoles, que les 3 500 m² SDO prévus pour le « 2ème bâtiment » soient rendus à un projet agricole. (Détails de l'argumentation ci-dessous)
lun.
17
nov.
2014
lun.
17
nov.
2014
Nous n'aurions pas osé le dire (enfin, si !) mais si c'est quelqu'un du métier qui le dit... et dans le courrier de l'Architecture, qui plus est !, c'est encore plus fort ! Lire ICI
lun.
17
nov.
2014
PPP : « Partenariat Public Privé ». Ce sont des contrats, réalisés entre l'État (ou une collectivité locale) et un consortium pouvant réunir banques, investisseurs, entreprises de construction et prestataires de service. Pour les marchés publics, le privé n'a que le chantier à réaliser. Pour un PPP, il gère, en plus, l’équipement pendant 15, 30 voire 40 ans, en échange d'un loyer (ce qui différencie le PPP de la délégation de service public où le privé se rémunère sur l’exploitation du service). A la fin de la durée prévue au contrat, le bien devient propriété de l’Etat ou de la collectivité.
Le projet de campus est concerné par les PPP: au moins pour le bâtiment B de Centrale. En effet...
lun.
17
nov.
2014
Il est tout à fait étonnant que la fiche 42 du CDT « oublie » la villa gallo-romaine de Moulon ; le travail des archéologues a pourtant montré que « dès le début du IIe siècle avant notre ère, le terroir est mis en valeur à grande échelle. Durant cette période, la multiplication de petits domaines agricoles distants d’environ 300 mètres, accompagne l’émergence de sites aristo-cratiques qui se concentrent surtout aux rebords sud et nord du plateau. La culture du blé dur, au cours de l’âge du Fer, témoigne d’un haut degré d’innovation et de la recherche de compétitivité de ces domaines agricoles gaulois. »
Bien avant que l'INRAP n'intervienne sur le Plateau de Saclay, en 1992 et 1993,, lors de la construction de la Maison de l'Ingénieur de l'université Paris-Sud sur les ...
lun.
17
nov.
2014
Nous aurions voulu confirmation que le périmètre de l’OIN englobe bien 49 communes. Il nous a semblé que M. Bournat, lors de la présentation du CDT pendant la réunion publique vendredi à Bures, parlait de 27 dans son slide. L’EPPS transformée en EPA (mais cela est-il toujours d'actualité) doit justement ne s’occuper "que" de 27 communes ? Merci de nous (re)mettre au clair sur le sujet.
Le Périmètre d’action de l’Etablissement public Paris-Saclay s’étend sur 49...
jeu.
13
nov.
2014
A lieu en ce moment sur Paris Saclay (et plus spécifiquement sur la ZAC Moulon) une consultation publique sur une demande de dérogation « espèces protégées »... Cela nous a rappelé un chiffre mis en avant il y a un mois à peine par la WWF, issu de son « Rapport Planète Vivante 2014 » dans lequel elle suit l’évolution de plus de 10 000 populations d’espèces vertébrées entre 1970 et 2010. Ce chiffre dit que...
dim.
09
nov.
2014
Plus que des questions aujourd'hui, ce mail sera pour vous faire des demandes:
* Vous aviez annoncé, dans votre rubrique "Agenda des concertations" (et nous vous en remercions) les réunions publiques CDT de juillet, nous ne comprenons pas pourquoi vous avez omis d'annoncer celles des 4 et 14 novembre. Il est trop tard pour celle de Palaiseau mais encore temps pour celle de Bures (qui en plus des Buressois, s'adresse aux Giffois, aux Saclaysiens et aux Saint-Aubinois). Votre site étant sans doute largement lu, cela permettrait à un maximum de citoyens d'être informés de cette réunion d'information et d'échanges.
Nous vous remercions de l'annoncer au plus vite sur votre site, la réunion étant vendredi.
Ces réunions préalables à l’enquête publique...
jeu.
06
nov.
2014
Dès le 1er jour de l'enquête publique, les Ulis et Palaiseau s'apprêtent à faire des amendements au CDT (Contrat de Développement Territorial): abandon du déplacement du centre commercial Ulis 2 pour l'une (et donc de la construction de 2000 logements en son lieu et place), demande de revue à la baisse de 20% de l'objectif logements sur la ZAC de Polytechnique, soit 500 logements en moins, pour l'autre. Seulement la TOL (Territorialisation de l'offre de logements) régionale conserve la même exigence vis-à-vis du nombre de logements à construire.
sam.
01
nov.
2014
Vendredi 31 octobre, le collectif a envoyé un mail à M. le garant de la concertation, lui demandant d'intervenir afin que nos concitoyens giffois, ulissiens, saint-aubinois et saclaysiens puissent eux aussi être mieux informés... et se sentir concernés par l'enquête publique.
En effet...
ven.
31
oct.
2014
Nous rappelons que le CDT engage notre territoire sur les quinze prochaines années et que l'un des outils essentiels pour expliquer aux citoyens, écouter leurs réactions, échanger avec eux, est la réunion publique.
Notre collectif tient donc à remercier vivement les Maires qui prennent la peine d'en organiser.
Bures : réunion publique le 14 novembre
Gif : pas de réunion publique programmée
Les Ulis : pas de réunion publique programmée
Orsay : une réunion publique a eu lieu le 7 juillet
Palaiseau : après une réunion publique le 9 juillet, une 2ème est organisée le 4 novembre
Saclay : pas de réunion publique programmée
Saint-Aubin : pas de réunion publique programmée
Pour plus de détail : ICI
sam.
25
oct.
2014
Du 27 octobre au 15 novembre
TOUT LE DOSSIER:
et fin des annexes (télécharger la partie 4 de cette page: ICI)
Si vous voulez donner votre avis: c'est par voie électronique (uniquement): ICI
Vous trouverez ci-dessous ce sur quoi le collectif Moulon 2020 souhaite alerter l'EPPS et la DRIEE. Chacun peut bien entendu, s'il le souhaite, s'inspier de ces textes pour faire une contribution personnelle à cette consultation. : lire la suite...
ven.
24
oct.
2014
Le collectif COLOS pose cette très bonne question...
... et y répond, en faisant, en plus, des propositions: à lire ICI pages 3, 4 et 5
jeu.
23
oct.
2014
Un EXCELLENT texte du collectif COLOS: à lire ICI pages 1, 2 et 3
lun.
20
oct.
2014
1/ Le terme lisière, qui habituellement désigne une ligne marquant la limite de la forêt, semble acquérir un nouveau sens, et une nouvelle ampleur, dans le projet Paris-Saclay... puisque les lisières, habituellement mesurées comme des longueurs, sont désignées dans les documents en ha. Nous vous remercions donc d'expliquer ce que recouvre pour vous... et les urbanistes, le terme lisière.
Ou frange verte. Pour assurer...
sam.
18
oct.
2014
Quand, sur un projet qui va autant bouleverser notre territoire, on consacre moins d’espace dans le journal municipal à deux enquêtes publiques fondamentales (deux tiers de page en octobre 2013 pour annoncer la réunion publique concernant la création de la ZAC Moulon et un petit encadré en novembre 2013 annonçant l’enquête publique Déclaration d’Utilité Publique), moins d’espace donc qu’à la consultation des habitants sur les noms de rues de la future ville (double page dans le Gif Infos d’octobre 2014), il faut s’attendre à ce que les citoyens parlent de « mascarade » et aient envie, deux minutes, pour se détendre, de faire les clowns.
lun.
13
oct.
2014
1/ Suite à la réunion de chantier où nous avons appris que le "lieu de vie" ne serait (à terme) pas relié au futur réseau de chaleur utilisant la géothermie, nous aimerions savoir ce qu'il en est pour les programmes dont les projets ont été attribués ou dont les consultations sont en cours (logements étudiants 3F, Centre de nanosciences et nanotechnologies, Centrale Bât. A, ENS, EDF Lab Campus, EDF Lab R§D, ENSAE, Extension des labos X, Extension Digiteo, Institut Mines-Telecom, ISMO, Quaero, Radar aviation civile // logements étudiants sociaux, Centre Physique Matière Rayonnement, Centrale Bât B, Institut Climat Environnement, Institut photovoltaïque IdF, Logements Commerces Services Moulon, Pôle Recherche Neurosciences
Les projets aujourd’hui en chantier ou devant démarrer prochainement...
lun.
29
sept.
2014
ven.
26
sept.
2014
1/ Sur le document de mai 2014 "Campus urbain de Paris-Saclay - Calendrier des consultations" figure un parking-silo de 500 places que nous ne retrouvons pas sur le plan. Où ce parking se situera-t-il?
Sur ce thème du stationnement, suite à la dernière réunion de chantier et aux divers
jeu.
25
sept.
2014
25 septembre 2014. Gif Infos d’octobre est dans ma boîte aux lettres. Je le feuillette et trouve page 20, surmonté d’un magnifique « Concertation », un titre qui me fait chaud au cœur :
« Quartier de Moulon : votre avis nous intéresse ! ».
D’autant plus plaisir que j’aperçois également un encadré « Participez à la consultation : comment faire ? ».
« SUPER », me dis-je, « et BRAVO à notre...
lun.
22
sept.
2014
En rose: ZAD et foncier transférable par l'Etat
En vert: les gares de la ligne 18 de métro
En jaune les limites des 2 ZAD
carte publiée par l'EPPS en mars 2014
lien ICI