Pourquoi un métro 40% aérien, avec l'aérien le long des terres agricoles ?

La question posée sur le site SGP: 

Bonsoir,

Hier soir, lors de la réunion à Magny, il a été dit, par Mme Grégoire, je crois, que dans une annexe du décret 2011-1011 d'août 2011, il était écrit que la ligne 18 devait comporter 10 gares et être à 40% en aérien. J'aimerais tout d'abord pouvoir disposer de ce document, car malgré ma demande, malgré les indications de Mme la Garante de la concertation, je n'ai rien trouvé sur votre site comme document de la sorte qui pourrait être l'annexe du décret. Ceci étant, admettons que le décret impose effectivement un métro ligne 18 aérien à 40%. J'aurais voulu savoir ce qui justifie qu'on fasse l'exact inverse du bon sens qui voudrait, il me semble, qu'on mette la partie aérienne dans les parties urbaines (qui s"émeut d'un métro aérien à Paris ?) et les parties enterrées dans les parties agricoles ou naturelles (et appelées à le rester puisqu'il y a la ZPNAF et le PNR).

Je vous remercie

Réponse de la SGP: 

1/ l’objectif de 40% de tracé en arien inscrit dans le schéma d’ensemble.

La Ligne 18 au même titre que les autres lignes du Grand Paris Express a fait l’objet d’évolutions importantes à l’issue du débat public de 2010-2011 pour répondre... 

... à la multitude d’enjeux et de questions soulevées par le public. Ces évolutions concernent entre autres l’augmentation du nombre de gares qui est passé de 4 à 10. Cela a conduit la Société du Grand Paris à privilégier une insertion en viaduc lorsque celle-ci était réaliste du point de vue technique, urbain et environnemental, avec un objectif d’insertion de 40% du projet en aérien, permettant ainsi de maîtriser le coût du projet. Cet objectif est inscrit à la page 78 de l’acte motivé de la Société du Grand Paris que vous retrouverez sur le lien suivant : http://www.societedugrandparis.fr/liste-documents-multimedia/documents-de-reference.

 

La SGP a examiné sur l’ensemble du linéaire les secteurs sur lesquelles pouvait être réalisée une insertion aérienne. Les secteurs déjà fortement urbanisés n’ont pas été retenus, du fait de la présence d’immeubles et de la configuration de l’espace. Il n’était pas envisageable de procéder à des expropriations coûteuses pour une insertion techniquement contraignante. Le choix d’une réalisation en viaduc s’est donc porté sur des territoires en cours d’urbanisation (quartiers ouest de l’Ecole polytechnique et du Moulon notamment) et le long de voiries et infrastructures existantes.


Pour répondre à l'inquiétude des riverains, la Société du Grand Paris a étudié, à la demande de leurs élus, plusieurs méthodes constructives et hypothèses de passage de la ligne 18 entre la gare CEA et Saint-Quentin Est : un tracé au sol, un tunnel semi-enterré, un viaduc bas, une tranchée couverte, un tunnel foré traversant la ZPNAF.

Les solutions de passage au sol (tracé au sol, tunnel semi-enterré et tunnel bas) n’ont pas été retenues car elles entraîneraient des coupures dans le territoire, notamment pour les activités agricoles et nécessiteraient une emprise au sol du métro plus importante et la mise en place de barrières de protection pour éviter les intrusions sur une ligne sans conducteur.

Ces considérations ont conduit la Société du Grand Paris à maintenir le recours à la solution en viaduc qui apparaît réalisable dans le respect de l'environnement.

L’insertion territoriale, paysagère et architecturale du viaduc constituera bien sûr un enjeu majeur, la Société du Grand Paris en est tout à fait consciente. Ainsi, la conception architecturale du viaduc fera l’objet d’études poussées en phase de maîtrise d’œuvre avec les architectes retenus. Les communes concernées y seront étroitement associées.


2/ La traversée de la ZPNAF

Le choix de l’implantation de trois gares sur le plateau de Saclay répond à la nécessité de desservir les trois ensembles urbains et de circonscrire l’urbanisation dans ces quartiers construits en bordure de la zone de protection naturelle agricole et forestière (ZPNAF), qui constitue un patrimoine naturel important à preserver.


La SGP accorde une attention particulière à la question des terres agricoles. Ainsi, le tracé de la Ligne 18 les respecte dans leur totalité. Le viaduc permet notamment de préserver les traversées d’engins agricoles et ne constitue pas de coupure infranchissable entravant l'exploitation des parcelles et leur desserte.

Entre les gares CEA et Saint-Quentin Est, le viaduc longe ainsi dans un premier temps la RD36 puis s’éloigne dans la parcelle agricole de la Croix de la Justice où un corridor de 35 mètres de large, hors ZPNAF, a été réservé, pour rejoindre ensuite le carrefour menant d’une part à Châteaufort et d’autre part à Toussus-le-Noble.

Par ailleurs, la SGP respectera la Charte du Parc naturel de la Haute Vallée de Chevreuse.

Enfin, les  communes concernées seront associées pour accompagner les transformations induites par l’arrivée de la ligne 18.

La SGP vous remercie pour l'intérêt que vous portez à ce projet.

Cette réponse sera également consultable dans les 24 heures sur :

http://www.societedugrandparis.fr/liste-questions-reponses/faq?thematic=all&section[]=7

En espérant avoir répondu à votre question.

Cordialement,

La Société du Grand Paris.

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