1/ Sur le document de mai 2014 "Campus urbain de Paris-Saclay - Calendrier des consultations" figure un parking-silo de 500 places que nous ne retrouvons pas sur le plan. Où ce parking se situera-t-il?
Sur ce thème du stationnement, suite à la dernière réunion de chantier et aux divers
contacts que nous avons avec les usagers du plateau, l'inquiétude monte visiblement ; comment entendez-vous y répondre?
C’est un équipement identifié par les études de stationnement pour répondre, entre autres, aux besoins des différents évènements liés à la vie du campus, notamment EDF Lab, Thalès, l’Université Paris Saclay... L’EPPS travaille actuellement à son dimensionnement et à son emplacement avec la commune de Palaiseau.
Plus généralement sur la question du stationnement, l'EPPS a, avec ses bureaux d'études spécialisés :
- analysé les besoins en fonction des usagers existants et de l'aménagement futur. Il a donc quantifié et qualifié la demande de stationnements actuels et futurs. Il l'a fait par des comptages, des entretiens, l’évaluation des effectifs futurs, etc ;
- évalué l’impact de l’aménagement dans le temps en quantifiant et qualifiant l’offre de stationnement disponible à chaque horizon du projet ;
- dimensionné l’offre de stationnement public et privé à venir.
L'objectif est d'assurer un équilibre offre / demande à chaque étape de la mise en œuvre de l'aménagement. Sa déclinaison opérationnelle est actuellement affinée avec les différentes mairies et la CAPS pour définir un plan de stationnement répondant au plus prés aux besoins, et à l’exigence de la loi sur la transition énergétique de réduction des émissions de CO2.
2 / Nous avons récemment appris qu'existait sur le plateau une formation en alternance (LP) sur l'Aménagement du Territoire et Urbanisme spécialité "Gestion durable des eaux pluviales dans l'aménagement des espaces" (GeDEP) . Nous nous étonnons que vous n'ayez accepté aucun étudiant de cette filière, alors que cela vous avait été proposé. La question de l'eau est pourtant centrale... et le lien de l'EPPS avec les acteurs du territoire ne l'est-il pas également?
L'EPPS considère la gestion des eaux pluviales comme une question centrale.
C’est pourquoi il a recruté un directeur du Développement Durable, un chef de projet Ville Durable, un doctorant en CIFRE (Convention Industrielle de Financement par la Recherche) et, pour la conception et le suivi des travaux des espaces publics, d’ingénieurs Travaux Publics compétents sur la gestion de l'eau.
Parallèlement, de nombreux techniciens et ingénieurs spécialistes en gestion des eaux pluviales sont mobilisés sur le sujet dans les bureaux d’études Artelia, Confluences Ingénierie et Ingerop sélectionnés par l’EPPS selon les règles du code des marchés publics.
Ce sont dans ces structures que le contenu de la formation licence pro gestion de l'eau serait le mieux valorisé.
Enfin, après avoir fait des recherches, il apparaît que l’EPPS n’a jamais été sollicité par la formation en question, ni par ses étudiants.
3 / Nous attendons plusieurs publications promises avant l'été :
* carte des circulations douces
* bilan scientifique des mesures de protection mises en place (lors d'une réunion en juin 2014, l'EPPS a retenu
cette demande et annonce « une synthèse annuelle du suivi des actions menées dans le cadre de l’arrêté 2012/DRIEE/132, qui sera rendue publique.)
* La communication autour du patrimoine naturel et de son maintien dans le campus urbain va faire l’objet d’une publication spécifique destinée au grand public d’ici à la rentrée
2014.»
Elles sont en cours de réalisation.
Elles seront disponibles sur le site de l’EPPS www.epps.fr quand elles seront publiées.
4 / Enfin, pour le rétablissement des chemins piétonniers comme pour la réalité de chantiers exemplaires, nous attendons de l'EPPS qu'il réponde à une obligation
de résultats, et pas seulement de moyens.
L’EPPS a bien noté que vous attendez de lui «une obligation de résultats et pas seulement de moyens».
Écrire commentaire